Eh oui une participation ratée pour notre JM3084

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Nul n'est à l'abri de désagréments de la sorte et on peut en tirer des conclusions (et non des leçons que j'ai horreur de donner

)
Les balades sont organisées via un forum et non autour d'une table : ne jamais hésiter à s'y connecter rapidement avant le départ histoire de s'assurer d'éventuels changements ou annulation de dernière minute. Ce n'était pas le cas ici mais JM aurait ainsi pu rectifier sa petite erreur.
Privilégier tant que possible la route à plusieurs pour se rendre au point de rendez-vous qui aurait aussi permis d'éviter le loupé et c'est toujours plus rassurant que de rouler tout seul.
Penser à donner un petit coup de téléphone quand on se retrouve seul trop longtemps à attendre, ne serait-ce que pour s'assurer une nouvelle fois qu'on ne s'est pas trompés, et aussi pour rassurer les autres. Un dimanche matin de balade, les portables ne sont pas coupés et on s'arrête illico dès qu'on le sent vibrer. Je t'assure, Jean-Michel, et tout le monde pourra en témoigner, que je ne brillais pas vraiment à t'attendre en ayant pour seul interlocuteur ton répondeur
Heureusement rien de grave, nous en avons ri par la suite et il a donc été unanimement décidé que tu devrais porter des lunettes à hublots en plus du string et des cotillons

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1ere halte quelques km avant Lamastre

Toute la souffrance d'un Badboy se matérialise en un geste trahissant une relative nervosité, la nervosité d'être le seul motard en Suzuki de toute la bande sans doute
Eh ben non !!! Il émet des doutes sur la pression de son pneu arrière et vient, en fait de solliciter l'aide équipementière de Jean-Louis (JLM de Moto Station) : la pompe à vélo
(moteur)... l'équipement approprié pour une Suzuki à n'en point douter

Et vas-y que ça pompe !
Je profite de cette halte pour aller admirer les chataigners de plus près. Rayonnants sous le soleil, avec l'altitude, il ont pris la place de la garrigue typique des collines ardéchoises bordant la vallée du Rhône.
Chaud les marrons !!! Chaud !!!
Ou plutôt chauds les pneus, nous reprenons la route :
Nous traversons la petite ville de Lamastre avant de descendre sur le Cheylard. Je ne vais pas rappeller le verdict de la station de gonflage
Par sa vallée, la rivière Eyrieux nous montre le chemin pour la suite de nos aventures. Il s'agit de trouver un coin miam-miam digne de nous. Je passe ainsi en mode explorateur...
.... pour dénicher une magnifique station d'épuration en guise de 1ere tentative !!!
Quelques virolos plus loin, la seconde tentative s'avèrera bien plus fructueuse, la preuve

:
Notre Badboy s'y sent à l'aise :
Non, il n'a pas poussé jusqu'à piquer une tête dans l'Eyrieux. Il s'agissait juste de faire évacuer un peu de transpiration. Eh oui, même en plein mois d'octobre, l'Ardèche jouit d'un climat trop chaud pour nos Isérois
Pique-nique au calme et dans la bienveillance scintillante de l'Eyrieux :
Calme j'ai dit ?
Mon Ange Blond du Nord, si tu savais... Si tu savais comment ils ont pris soin du Nougat...
Cette bande de nordistes montagnards chauffés à bloc

, ont bien profité du fait que je sois le seul pauvre sudiste de la bande (JM j'ai bien crié au secours

), qui ait préféré garder la chaleur protectrice de ma veste de moto : je me suis pris une salve mitraillée d'eau gazeuse aussi mesquine qu'inattendue, de la part des foudres empreintes de lâcheté d'un Jupiter en extase (je t'avais prévenu Bernard

).
Un nombre incalculable de conneries et de rigolades plus tard (on va pas en refaire un fromage hein Adrien

) , il est temps de repartir.
Tous en rang :
Avec pour mission : viroler et encore viroler le long de l'Eyrieux, laquelle entre tourmentes des coupes-gorges et quiétudes élargies, joint la montagne ardéchoise aux plaines de la vallée du Rhône :
Il parait que j'ai roulé un peu vite

... Il n'y avait que la CBF1000 de Jupiter dans la roue de la Seven Fifty. L'excuse donnée par nos montagnards était les contrastes ombres-lumières soi-disant gênants.
Je leur trouve un vrai alibi en attaquant l'ascension du Col du Moulin à Vent en activant le mode lopette pour cause de réfection de chaussée. Quelques virolos plus loin (scusez hein par ici on peut pas les compter

) c'est reparti pour la torture des gommards.
Le Col du Moulin à Vent s'impose comme une zone de transition. Aux feuillus encore humides de la face nord, la face sud qui plonge sur la ville de Privas répond par une lumière très crue, des couleurs chaudes provençales et des pinèdes envahies de cigales à la saison estivale, annonciatrices des collines plus arides de l'Ardèche méridionale.
Arrêt pour contempler le bassin de Privas surplombé par l'imposant massif du Coiron en arrière plan :
On reprend la route, sous les pins, pour descendre sur Privas et longer la vallée de l'Ouvèze :
Après un arrêt café, nous regagnons la plate vallée du Rhône et la ville de Valence.
Peu après Romans, le soleil se couche pour achever une nouvelle journée mémorable. Il est temps de nous séparer peut être pour la dernière fois avant le printemps 2007
Ultime déconnade avec Adrien et Bernard (Jupiter) :
Cette année 2006 n'aurait sans doute pas été la même, pas aussi riche en plaisirs distillés autour de notre passion pour la moto, si je ne m'étais pas enregistré sur ce forum, si je ne vous avais pas rencontré au détour d'un giratoire valentinois durant ce printemps, dont j'ignorais encore qu'il s'avèrerait aussi annonciateur d'une saison mémorable.
Merci les potes, merci à tous.