
8 h 45 : c'est le départ, comme d'hab à la bourre

J'arrive pile à l'heure sous le soleil




Eh ben nous on va la prendre la route : direction Lamastre.
Papounet boucle son casque devant nos 2 belles qui ronronnent à l'idée d'attaquer les 1ers virolos d'une très très très très longue série


Et en effet ça ne tarde pas : la route de Tounon à Lamastre ne comporte tout bonnement aucune ligne droite !!!




Et justement nous arrivons... en gare de Lamastre !


Nous continuons notre itinéraire improvisé. Le Mont Pilat ? La Haute Loire ? Non. Papounet a envie de revoir le célèbre Mont Gerbier de Jonc qui domine tout le département de l'Ardèche du haut de ses 1400 m d'altitude. Et c'est reparti, tout en virages !

Quelle route !!! Mais quelle route pour rejoindre le Cheylard et Saint Martin de Valamas !!! Enchainements de rapports : 2, 3, 4, 3, 2, 3, 2... La Seven Fifty ronronne de bonheur qu'elle transmet à son propriétaire


Les quelques palmiers visibles entre le Cheylard et Arcens (oui le village des eaux minérales) ne riment pas avec grand soleil et pourtant il y aurait encore de quoi photographier. Nous réservons notre prochain arrêt, après une nouvelle route d'enfer à donner le tournis





Nous sommes rejoints par une quinzaine de motards, venant principalement de mes contrées (Drôme, Vaucluse et Gard), qui s'apprêtent à pique-niquer au bord du lac. Salut à vous si vous nous lisez

Nous, nous nous apprêtons à rejoindre le Mont Gerbier de Jonc qui ne tarde pas à nous exposer sa face nord, l'occasion pour Papounet d'y mettre sa belle en valeur :

Brrrr... fait pas très chaud dans le coin et le soleil a carrément disparu dans ces montagnes, on tente de le rattraper en allant de l'autre côté du Mont Gerbier de Jonc (côté sud) et c'est un succès

Nos belles se font dorer la pilule à ses pieds :

Nous cherchons un endroit idéal pour le grignotage. Il y a des bancs et des tables pas loin mais dans un site désormais payant : bah ça vaut bien 1,50 € allez


Je ne profite pas beaucoup du banc qui est un peu trop à l'ombre (Adrien, Célestin, Chris

Et comme l'a chantonné Papounet :

.... c'est la fin de l'étééééééé

Place à un petit café sur la terrasse ensoleillée :

Pour la suite de notre balade, nous nous donnons un but : laisser le soleil nous guider. C'est ainsi que nous prenons la direction de contrées ardéchoises plus méridionales.
C'est un enchantement progressif virage après virage. Le Plateau Ardéchois nous offre une symphonie de couleurs aussi belles qu'inattendues, qui compense de leurs chaleurs harmonieuses, le fond de l'air frais. Le Col du Pranlet où nous nous arrêtons, s'impose en chef d'orchestre, dictant la musique jouée par les bruyeres en ébullition au soleil :






Papounet admiratif n'est pas en reste pour immortaliser ce spectacle :

... ni pour se régaler avec joie du panorama offert :


Nos belles également :


Nos yeux émerveillés et éblouis, nous reprenons la route.

Une route d'abord piégeuse pour descendre le long de la Volane réactive temporairement le mode lopette avant que tout n'aille mieux quelques km et virages plus bas. En parlant de virages, ben il n'y a que ça sur 20 km !



Et un plaisir qui repart crescendo à travers les chataigneraies, eh oui c'est le pays, et les vues vertigineuses ! Nous sommes comme ensorcelés par la Volane et son défilé de splendeurs rocheuses... C'est trop beau,


Devinez ce que contemplent nos belles (et nous par la meme occasion) :

Eh ben ça !!!





On a du mal à repartir, Papounet voudrait descendre... s'y rafraichir

Oh une ligne droite ! Ah ben oui c'est cette foutue N304, après un giratoire dont la seule sortie est en sens-interdit




Nous sommes ici au centre du département de l'Ardèche, où convergent toutes les zones naturelles et climatiques. Papounet sent à juste titre la Provence toute proche. Le tout est surplombé par la crète de Blandine qui culmine environ à 1 000 m d'altidue :

Nous attaquons prudemment la descente sur Privas pour remonter aussitôt à l'assault d'un autre col au billard tortueux à souhaits




Nous bifurquons sur Saint Cierge la Serre où il faut deviner la route pour redescendre le long du Rhône : et ça n'a pas loupé... Ou plutôt si : j'ai loupé la bonne route pour me retrouver dans la cour d'une ferme

La route de la Voulte démarre par quelques caillasses et autres joyeusetés du genre mais très vite tout s'améliore et évidemment, toujours pas de lignes droites


Nous surplombons le massif du Chat Gourmand sur un plateau désertique dont l'ampleur désertique et balayée par le mistral, impose l'humilité. Notre dernier arrêt se fera en descente... dans les mures !



Passée cette ultime contemplation, nous atteignons la petite ville de la Voulte sur les bords du Rhône ou nous prenons un dernier café, à l'ombre cette fois ci


L'important dans cette histoire est que Papounet aura totalement réussi le baptême de sa CBF et qu'à travers ces découvertes et ces émerveillements, j'aurais fait la connaissance d'une nouvelle personnalité chaleureuse, généreuse et attachante avec qui rouler et partager ces visions grandioses aura été un vrai bonheur.

Mon Papounet, vite qu'on remette ça !!!


Bilan : envrion 210 km ensemble dont.... 3 en ligne droite




Jugez vous meme sur une carte avec ce récapitulatif itinéraire :
Tournon, Lamastre, Le Cheylard, Saint Martin de Valamas, Arcens, le Mont Gerbier de Jonc, Lachamp-Raphaël, la vallée de la Volane, Antraigues sur Volane, Vals les Bains, Ucel, le col de l'Escrinet, Privas, Lyas, Pranles, le Chambon de Bavas, Saint Cierge la Serre, la Voulte. .
A refaire !
Merci et encore merci Papounet
