hf38 a écrit :Etant une authentique bille en mécanique, merci d'éclairer ma lanterne : qu'appelle-t'on "starter" dans le cas d'un moteur à injection ?
J'ai toujours cru que ça se trouvait uniquement sur les moteurs à carbu et que dans le cas de l'injection le calculateur se chargeait de faire toujours le bon mélange en fonction de sa cartographie et des paramètres remontés par les capteurs, y compris dans le cas d'un démarrage à froid...
Help

C'est exactement le même principe entre une machine à carburateurs et une machine à injection : agir sur la carburation.
Pour aider au démarrage à froid, il faut enrichir le mélange en essence, donc avoir une carburation plus riche.
Pour le faire sur un carburateur, on ne peut pas jouer facilement sur les vis de richesse puisque le réglage est mécanique, on vient donc obstruer l'arrivée d'air en laissant les gicleurs envoyer la même quantité d'essence.
Sur une machine à injection, même principe sauf qu'on a une gestion électronique supplémentaire, et donc plus forcément besoin d'un clapet sur l'arrivée d'air, on peut soit envoyer plus d'essence avec les injecteurs pour une même quantité d'air aspirée, ou bien utiliser un petit moteur électrique qui va contrôler une vanne et envoyer plus ou moins d'air, etc...
Tout devient possible avec une machine à injection. Exemple sur mon ex VFR 800, le starter (automatique, donc) était un simple piston avec une cartouche de cire dans un corps relié au circuit de refroidissement. A froid, la cire se rétracte tirant le piston ce qui fermait le papillon. Une fois le moteur chaud, le liquide de refroidissement réchauffait la cire qui se dilatait, repoussant le piston et ouvrant le papillon.