Tout à fait... Après 2000 km de vie commune en Belgique, en Allemagne, en Picardie et en Champagne... les chemins devaient se séparer car la confiance n'y était plus

Le doute s'installait. Finalement j'ai décidé de fermer la parenthèse, de négocier (excellente tractation, soit dit en passant) avec le concessionnaire pour revenir à mes premières amours : la CBF1000 qui sera bientôt mienne en full option.

J'aime trop "Mimille" que pour ne pas y revenir et y regoûter.
La Pan est une excellente moto mais qu'il faut savoir dompter, maîtriser vu son poids de 300 kg à vide. Difficulté à la manipuler à vitesse lente... faire attention là on désire se garer...
Une fois les mille km de passer, je l'ai emmenée dans des régions accidentées, vallonnées (pas montagneuses puisqu'ici il n'y a pas de montagne) et j'ai commencé à ouvrir et là... au-delà des 110 km/h....le louvoiement de l'AR commence à se faire sentir sans doute dû à un mauvais règlage des suspensions. Je durcis l'amorto en travaillant sur la précontrainte (comme suggéré dans le forum des "Panistes"). Pas de changement notoire. Très surprenant pour une machine de ce type, appelée à voyager vite et loin... Ce comportement est bien connu depuis pas mal d'années...
Là où Mimille trace sans surprise sur son rail, la Pan s'agite. Je n'aime pas ce ressenti.
2 glissades et 2 risques de chutes m'ont tout à fait décidé d'arrêter... au risque de laisser la Pan au garage durant pas mal de jours
L'accélération est linéaire et lorsqu'il faut effectuer un dépassement, mieux vaut s'y prendre bien à l'avance...
La moto est synonyme de plaisir et doit le rester sous peine de commettre des erreurs fatales. Je suis encore beaucoup trop jeune que pour "y rester". Si le doute s'installe, plus la peine d'y retourner. Mieux vaut arrêter.
C'est vrai qu'au début j'en bavais pour tous mes périples futurs mais j'ai déchanté...je le reconnais humblement.

J'ai donc décidé de rester dans mes limites, celles que je connais et de continuer à jouer dans la cours de la CBF qui pour moi est et restera la plus belle des motos.
De plus Ghilou, ma passagère, me sentait très tendu à la fin et cette nervosité était contagieuse.
Je pensais faire le stage de perfectionnement n° 2 (le dernier) mais, je n'avais pas fort envie de le faire.
Bref, je ne sentais plus la moto, un point c'est tout...
La parenthèse se ferme, une nouvelle histoire commence...
Le livre se ferme mais de nouveaux voyages s'annoncent...
