Merci beaucoup JM pour tes impressions et tes photos
Beau soleil et bon petit vent ce dimanche matin et évidemment celui qui vit le plus proche du lieu de rendez-vous, arrive en retard... de 5 minutes exactement.
Quelle idée aussi d'arriver aussi en avance les autres hein ?
Après les rapides présentations et 1eres déconnades, je guide cette petite troupe sur des routes droites et chiantes jusqu'à Puy Saint Martin où les choses sérieuses commencent : nous voilà enfin sur les vraies belles routes du nord de la Drôme Provençale, longeant tranquillement l'un des affluents du Roubion, jusqu'à Saou.
Nos amis Isérois nous y attendent déjà, pourtant nous sommes bien avance. Je t'avais dit Adrien que ce n'était pas si long que ça

Le mistral rafraichit l'atmosphère et nos montagnards ne profitent pour une fois pas de l'ombre de la terrasse et se sont réfugiés à l'intérieur du bar. Même Celestin est en pull-over

Quand on vous dit que ce sont des petites natures !!!
Joie des retrouvailles et nouvelles présentations avec les Sussukikistes autour d'un café où je me faire harceler de questions sur ma belle : je dois bien raconter 3 ou 4 fois l'histoire à chacun mais ça se voit que je l'aime il parait
Dernières mises au point avec Adrien et Célestin qui ont la liaison radio concernant l'encadrement et telle une locomotive et je tire une dizaine de motos à travers les virolos de la Drôme Provençale, avec Celestin dans ma roue arrière pour me donner les éventuelles infos de la queue du peloton fermé par Adrien : Bourdeaux, Bouvières, le col de la Sausse, le Défilé de Trente Pas

qui nous mène vers le Nyonsais entre falaises, lavandes (récoltées ce n'est plus la saison), abricotiers, oliviers...
Passé Nyons, un tronçon de départementales chiantes plutôt fréquentées nous amène à Malaucène, au pied du Mont Ventoux. J'ai choisi l'ascension par Bédoin qui distille mieux toutes les facettes de la région. Les virolos embaumés par la pinède ont toujours le don de me titiller l'accélérateur et l'embrayage. "Du calme" que je me dis : t'es en rodage et y'en a 9 derrière toi avec des SDS sur des Suzuki (vanne #1 c'est parti

) et c'est au Col de la Madeleine que nous faisons notre première halte.
Là Adrien et Célestin tombent la veste et se cantonnent dans le seul coin à peu près ombragé. Commentaire : "Ben voilà au moins là on sait où on est"
Vue sur la basse vallée du Rhône :
La belle CBF noire de JM reluit au soleil :
Certains commencent à crier famine et bizarrement c'est plutôt les SDS qui crient famine et nous incitent à remonter en selle. Je prodigue quelques recommandations de prudence : cette ascension est magnifique et offre une flore et des paysages très variés au fil des km, la route est dans un état irréprochable mais souvent peuplée de cyclistes en plein effort qui perdent toute notion de ce qui les entoure, et de bagnoles qui descendent parfois à toute vitesse sans trop tenir leur droite
La grimpette se fait sans encombres jusqu'au Chalet Reynard où les affamés pourront reprendre des forces.
A qui sont destinés ces signaux de fumées Alex ?
Charmantes SDS affamées :
Alex et Marion, SDS sudistes respectives d'Antho (Monsieur Aprilia) et de notre Arallu :
La table 64, table des motards :
3 "Bandits" Isérois, 2 CBFistes Gardois :
On ne présente plus Adrien et Célestin :
Après un long repas (j'avais le souvenir d'un service plus rapide mais il faut dire que la salle affichait complet), nous repartons pour faire 6 km et atteindre le sommet du Mont Ventoux, Géant réfrigérateur aéré de Provence (j'avais prévenu

).
Bleue comme notre ciel, la belle CBF d'Adrien parfaitement assortie à l'environnement du Ventoux :
Un Bandit Isérois (avec ou sans casque ?

) et une Seven Fifty en rodage dont c'était déjà la 2e ascension du Ventoux :
A l'origine c'était une sortie CBF. D'ailleurs le soleil ne s'y est pas trompé : il ne brille que sur la Honda
Une bande d'Isérois au sommet :
Vu les conditions ventées et glaciales, nous repartons sans trop s'arrêter du côté alpin encore plus exposé au mistral. JM a déjà livré ses impressions quant à la descente sur Malaucène, je ne vais donc pas m'y attarder

En bas, nous devons déjà nous séparer d'Arallu, Antho et leurs invités qui doivent repartir pour Marseille.
Je guide JM et les Isérois à travers mes Baronnies que j'aime tant

: le Toulourenc, la vallée de l'Ouvèze, l'ascension du Col d'Ey qui la surplombe où nous faisons une petite pause :
(photo prise antérieurement mais rien n'a changé)
(photo prises antérieurement mais rien n'a changé)
Nous descendons ensuite sur Sainte Jalle où nous nous arrêtons à la terrasse ombragée d'un bar : rafraichissements pour les montagnards, café/thé pour moi, JM et sa SDS. No comment
C'est là que Chris (Badboy) tente d'une manière détournée de me subtiliser ma Seven Fifty

mais y'a pas moyen : il ne se fait pas à l'idée d'avoir quelque chose entre les jambes

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; encore moins une VRAIE moto

(vanne #2).
Quand tout le monde est assis à la table, je dois raconter encore une fois l'histoire de ma belle

Merci Adrien pour le coup de la voix qui ne porte pas assez

! Figurez-vous que certains ne savaient pas qu'elle n'était plus distribuée en Europe et donc ont eu du mal à comprendre son état neuve. Vraiment ces suzukistes complètement
dépassés ou sourds comme des pots à force de faire autant de bruit pour ne pas avancer (et de #3

)
JM et sa SDS doivent nous quitter pour raisons familiales

mais nous nous reverrons c'est promis

Nous les laissons repartir en direction de Montélimar tandis que je guide nos amis Isérois jusque dans les Hautes Alpes.
Je leur fais découvrir une de mes routes de prédilection, une de celles qui joignent la Drôme Provençale aux dites Alpes : subimissime, un billard large et sinueux à souhaits qui permet d'enrouler jusqu'à plus soif, traverse les fabuluses Gorges de St May, Verclause, pour débouler sur le Rosannais et le Buech à travers des paysages grandioses... De ces routes dont on ne voudrait qu'elles ne s'arrêtent jamais

une vraie fin de balade en apothéose, digne de l'amitié qui nous unit. Même les moutons y trouvent leur compte

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Après le ravitaillement à Serres où il faut prendre une ruelle à 90° pour rejoindre un supermarché

, nous prenons la direction de Grenoble et nous nous séparons à Aspres sur Buech
Je rentre dans ma Drôme en franchissant le sacro-saint Col de Cabre dans la fraicheur de la nuit tombante et me revoilà aux prises avec des moutons !

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A ma grande surprise la route du Col de Cabre a été rénovée en billard et sa descente meme dans l'obscurité a été un vrai plaisir si on excepte les pelotes de laine ambulantes sur 4 pattes (et là je parle pas de mon moteur

) ! Faudra que je vous y conduise un de ces jours...
Le Saut de la Drome, Die, Crest et me voilà de retour au pays des nougats sous les étoiles et le vent
Merci à vous tous qui avez rendu cette journée inoubliable : revenez quand vous le voulez autant que vous le voudrez
P.S. : David, tu as intérêt à faire ton CR et à publier tes photos comme tout le monde sinon tu sais ce qu'il t'attend
