fpouahhh ! que c'est dur de se lever, surtout pour aller reprendre le boulot
On était bien, hier... bien qu'il fasse trop chaud là bas... je comprends pas comment on peut supporter des températures pareilles... 35°C à Montélimar !
En gros, une journée au déroulement (presque) sans accrocs. Départ à 7h (normalement) pour Célestin et moi, direction Die en traversant le Vercors dans sa longueur. 1h45 qu'il dit le Mr Mappy ? ah ben on est un peu à la bourre (partis à 7h30), on ouvre un petit peu... traversée faite en même pas 1h30, on débarque à Die juste avant l'heure du rendez-vous... pour recevoir un SMS de Cédric... 25mn de retard
Bah, Jean s'est pas levé...
Ced arrive enfin, suivi de Jean, qui ne s'attendait vraiment pas à nous voir. Faut dire, Cédric avait rondement mené son affaire, que même les américains devaient pas être au courant de la rencontre...
Passé les retrouvailles chaleureuses (mais au moins, il faisait encore frais, à cette heure là), départ direction Luc en Diois avant de bifurquer vers St Nazaire le Désert (avec un beau loupé de route de Ced... à sa décharge il connait pas bien ce coin... un petit demi tour un peu plus loin et c'est bon).
En montant, second loupé... ce coup ci c'est Jean qui part sur la mauvaise route... l'est un peu perdu le Cédric, c'est pas ses terres, dans le coin
On continue vers La Motte Chalençon, en passant par quelques cols... de 800 à 1000 mètres... sous une chaleur torride
Les paysages font l'étalage de leur végétation basse, pas de doute, on est en provence. Les cigales chantent, ça sent la lavande, on est bien... à l'ombre et sous le vent
Après la Motte, les Gorges de l'Arnayon, magnifiques, ça tourne, c'est beau... mais c'est court

, on arrive à Bouvières où l'on s'arrête casser la croûte.
Puis on reprend la route, sous une chaleur devenue écrasante, pour nous autres, pauvres montagnards habitués aux grands froids ; on passe par le défilé de Trente Pas, qui en fait quand même un peu plus, heureusement, d'ailleurs, car c'est fort joli, et la route bien sympatique. Arrivé à St Ferreol, euh... Cédric, sur le RB c'est marqué "faire demi tour...", oui, bon ben, c'est pas grave, ça fait juste une ou deux bornes en plus... c'est pas grave
On revient donc sur nos pas, et on prend direction Dieulefit... puis Montélimar, pas sur le Road Book, mais Jean ayant laissé certaines de ses affaires chez Cédric, il a bien fallu aller les chercher. Cédric voulait tellement garder le secret de notre venue, qu'il a omis de préciser à Jean qu'il dormait en Isère le dimanche soir
Montélimar... ses nougats, ses vélos, ses barrières anti émeutes, ses MIB à tous les coins de rue (un filet de gaz, Adrien, juste un filet de gaz...

), et sa chaleur... 35°C ! et encore, suis sûr que c'était à l'ombre dans un frigo.
Après une petite pause chez Cédric, et une autre devant la fabrique de nougats, on repart direction Bourdeaux (non, Mumu, j'ai dit Bo
Urdeaux) via une petite route et un col que Cédric ne connaissait pas... (ça fait très David Vincent, là... non ? ).
Arrivé à Bourdeaux, on continue direction le Col de la Chaudière... enfin, on essaie... parce qu'en fait, on a vraiment joué nos David Vincent sur ce coup, à chercher une route qu'on ne trouva jam... enfin, si, on a fini par la trouver, mais on a eu du mal...
La route du col est pas terrible, ça tourne, c'est bien, mais le goudron fond de partout (quand on te dit qu'il fait trop chaud dans ton pays, Ced ! ), et à la descente, c'est les gravillons... tant pis, on ralentit et on profite du paysage.
Arrivés à Saillans, on reprend la grande départementale, direction Die, et on prend la flotte, par la même occasion. Une petite pluie fine ma foi bien rafraichissante. Et à Die, on enfile les combinaisons de pluie, avant de se dire au revoir.
Retour des Isèrois accompagnés de Jean, en passant par le Col de Rousset (d'ailleurs, je me suis fait flasher à la sortie d'un virage, sûrement un flic en civil testant un nouveau dispositif de jumelles camouflées en appareil photo

).
Passsé le col, le ciel bleu nous accueille, on redescend vite fait en traversant le Vercors, la faim (et surtout la soif) se fait sentir, les chevaux sentent l'écurie, la route est gravée dans ma tête, on est chauds... le Vercors est avalé trois quart d'heures.
On s'arrête au Campanile à Moirans, pour manger, et

. Une chambre pour Jean, et une bonne nuit de repos pour tout le monde.
Une nouvelle séparation, à contrecoeur, mais on se reverra, c'est sûr.