Je viens de regarder un peu les principes de fonctionnement de tous ces machins.
- Les radars de feux rouge fonctionnent avec une détection au sol. Deux boucles sont installées dans la chaussée et détectent le passage du véhicule.
Une première photo est prise au passage de la première boucle et une deuxième est faite au passage de la deuxième, preuve de l’infraction.
La détection est faite par rapport à la présence d’un volume métallique au dessus des boucles dans la chaussée. Si c’est un vélo par exemple, il y a moins de chance de se faire photographier qu’une BAR...
C’est le même principe qui est utilisé pour le passage des feux automatiques ou au télépéage. C’est pour ça que des fois ça ne marche pas bien en fonction du volume de véhicule. Et comme dit Adrien, ça ne sert à rien de sauter sur la moto...
- Les radars pédagogiques c’est différent. Ici pas de détection au sol, ils fonctionnent sur les principe de l’effet Doppler. Pour faire simple, une onde continue est émise vers le véhicule, elle se réfléchie sur celui-ci et reviens vers la source avec une fréquence différente de l’onde émise au départ. En mesurant cette différence de fréquence entre l’onde émise et son retour, on en déduit la vitesse du véhicule.
La précision de la mesure dépend aussi de la qualité de l’onde de retour. Donc ce n’est pas proportionnel à la masse du véhicule, mais plutôt de son volume. Plus le volume de celui-ci est gros, mieux c’est. Voila pourquoi le passage des motos ne donnent pas de mesure aussi précises, voire pas de détection du tout...
- Les radars de vitesse fixes type Mestra utilisent aussi l’effet doppler, mais avec du matériel de plus grande précision et homologués pour une mesure fiable. Le prix n’est d'ailleurs pas le même que pour les radars pédagogiques...
Les dernières générations de radar vitesse sont de type laser, surtout les mobiles (jumelles ou pistolet par exemple). Leur portée est bien supérieure, et la mesure encore plus précise.
