
Pour rappel, tiré d'ici :
Dans les années 70, l’insécurité routière bat des records…9 000 tués en 1960 et près de 17 000 en 1972. Les pouvoirs veulent déjà enrayer ce fléau et comme le nombre des motards augmente, les usagers de deux-roues sont régulièrement désignés comme cible. Pour enfoncer le clou, les primes d’assurance prennent régulièrement 15 à 30% par an.
Avec le choc pétrolier de 1973, le prix du litre de Super est multiplié par 2. Pour les motards, le budget d’entretien explose.
En 1978, le ministre GERONDEAU pète un câble et profite de quelques faits divers concernant les motards au retour d’un Bol d’Or désastreux pour dénoncer les motards comme des délinquants. Il décide d’interdire les motos de plus de 750cm3 (note perso : et ça, on y reviendra aussi un jour où l'autre, n'ayez crainte !), d’accroître la pression fiscale et d’instaurer un « super permis » très sélectif.
Le 22 septembre 1978, c’est la première grande manif place de la Bastille à Paris. Les moto-club s’unissent pour la première fois à travers tout le pays pour dénoncer les accusations de GERONDEAU. Cet engagement des moto-club et leur coordination jette les bases de la F.F.M.C. en janvier 1980.
Répondant à l’appel au Boycott lancé par cet embryon de FFMC, 8 motards sur 10 refusent de payer la vignette instaurée par le gouvernement de Giscard D’ESTAING.
(note perso : et ça, c'était pas illégal, de refuser de payer cet impôt ????? Ben ouais, mais c'est ainsi que les motards ont échappé à la vignette, pendant toute sa durée de vie, soit presque trente ans)
Pendant presque 3 ans les militants FFMC sillonnent les « rasso » moto pour lancer un appel à souscription d’une Mutuelle d’Assurance…En 1983, la Mutuelle des Motards voit le jour grâce aux chèques de 40 000 motards…
A la fin des années 80, les forces militantes de la FFMC s’essoufflent, mais en luttant sans relâche la FFMC s’engage dans un long combat. En 1994, son premier salarié est embauché alors que Moto Magazine voyait le jour durant l’été précédent.
Depuis près de 30 ans, les motards et motardes de la « Fédé » se battent pour vos droits et pour donner à la pratique du deux-roues motorisé la place qu’il mérite.