13 août 2007
Et voilà, caramba, encore raté ! Martine et Papy devant arriver, j’avais prévu un comité d’accueil à la hauteur de leur rang… peine perdue, c’est Babeth qui m’a téléphoné au travail : « Ils sont arrivés… tu rentres quand ? »
Il ne m’a pas fallu longtemps pour revenir exercer mes devoirs de maître de céans envers mes hôtes, très déçu tout de même que cette fois-ci, le tracteur de Papy ait ronronné sans faillir depuis chez Mumu jusqu’à ma modeste demeure.
La déception a vite fait place à la joie en voyant un équipage fringant, une CBF bien rangée et un custom tout propret, à croire que Papy avait fait halte juste avant d’arriver pour astiquer le chromes et éblouir le Bayonnais… qui ne s’en laisse pas conter pour si peu !
Quoi qu’il en soit, l’annonce de leur arrivée s’est répandue comme une traînée de poudre et, très vite, Jean-Claude est arrivé (…é…é…). L’émotion des retrouvailles et son intensité quasi-insoutenable fait que nous ne nous étendrons pas pour ne pas imposer des images difficiles aux âmes sensibles. Quoique …
C’est autour d’une piperade (une vraie avec le xingar, le piment, l’œuf…) que les langues se sont déliées. Ah, Babeth, que tu sais satisfaire les estomacs qui t’en savent gré !!!
Sont-y pas mimis nos voyageurs ?
14 août 2007
Après une nuit où le sommeil réparateur a permis au beau temps de s’installer (Papy, certes, tu as amené des nuages avec toi, mais ils sont repartis dès que tu as fermé l’œil…), et pendant que je suis allé cotiser pour nos retraités de tout poil, y compris ceux de la RATP, Babeth s’est chargée de guider nos amis vers Saint Jean Pied de Port où Papy a pu voir ce qu’était un cochon en dehors de quartiers à l’étal du boucher :
Cependant, dans l’assiette, ça donne ça tout de même, et c’est bon…. Surtout lorsque dame brebis consent à y associer quelques tranches de son fromage :
Papy a constaté qu’au bord de la Nive, on ne pourra jamais refaire Paris-plage; forcément, il n'y a pas de voies sur berges :
Le soir venu, nous avons fait quelques pas dans Bayonne, au soleil couchant …
… et à Biarritz au soleil couché
15 août 2007
Matinée torride, vent brûlant, 35° au thermomètre à l’ombre, ça va chauffer dans les blousons. Mais qu’à cela ne tienne, nous avons décidé de partir en Espagne, et gagner le sommet du Jaizkibel pour y chercher un peu de fraîcheur. Brutalement, la température chute de 15 ° et des « entrées maritimes » viennent assombrir le ciel. C’est dans le brouillard que nous avons atteint le sommet et c’est dommage parce qu’on aurait pu voir ça :
Qu’à cela ne tienne, il en faut plus pour nous abattre et les marques d’affection ont été abondantes entre Papy et Jean-Claude :
Mais tout cela a fini au Parador de Fontarrabie, autour d’un café (chicos … hein Martine ?)
… afin que Papy et Martine puissent choisir le fanion de l’association :
… et même le bâtiment pour servir de siège social :
Pas vrai, Papy ?
N’est-ce pas Babeth ?
Hélas, c’est avec 3 ou 4 gouttes d’eau sur la route que nous sommes revenus sur Bayonne. Attention, ça glisse !
16 août 2007
Ce matin, Papy et Martine sont repartis pour Soldeu en Andorre où ils sont bien arrivés.
Merci beaucoup pour votre visite qui nous a fait grand plaisir. Et à une autre fois ici j’espère. Il y a encore tant de choses à voir …