Essai de la Honda CB 1300
Posté : dim. 6 avr. 2008 16:43
Journées portes ouvertes chez Honda Bayonne et météo au diapason hier. Donc, beaucoup d’amateurs pour les essais des motos proposées.
Ce n’est pas grave, ça continuait aujourd’hui, et j’ai pu me placer sur la liste pour faire rouler la CB 1300 d’abord, la CBR1000 RR Fire Blade ensuite.
Ce matin donc, le ciel était un peu plus nuageux, mais sans problème pour prendre le guidon de la CB 1300.
Il s’agit d’une version N, donc une moto qui n’est plus au catalogue sous cette présentation puisqu’elles sont toutes proposées aujourd’hui avec le tête de fourche.
Démarrage, le son est profond et conforme à ce que peut laisser deviner la présence du gros silencieux. On est bien assis, avec toutefois le sentiment de se trouver très en avant car rien ne vient entraver la vue au-delà du tableau de bord. M'aurait-on dérobé la roue avant ?
Je replie la béquille et , malgré un poids important, puisque la bestiole accuse tout de même quelques 250 kilos sur la balance, on ne ressent pas de lourdeur, la direction est légère et, une fois la première enclenchée, l’ensemble se manie avec aisance.
Dès le départ, on fait un 180° sur un grand rond-point. Première surprise, la roue avant plonge à l’intérieur du virage et pas besoin de pencher la moto, elle le fait toute seule. On s’y fait très vite, mieux, on laisse faire tellement ça paraît évident et pas de crainte, même en accélérant, la moto s’accroche.
La circulation en ville est facile, la moto est agile, toujours à cause de cette légèreté au niveau de la roue avant.
Portion d’autoroute. Dès le départ, le couple de camion s’exprime (11,8 m.Kg contre 5,9 pour la CBF600…) et la moto monte dans les tours sans que rien ne semble pouvoir l’arrêter. En 6ème, à 180 km/h, ça pousse encore. Et là, je ressent la différence entre un Roadster naked et une version carénée. Le casque se lève (on a le sentiment qu’on pourrait prendre 2 tailles au dessous…), l’air appuie sur le torse. Ces sensations semblent être un frein naturel à la guillotine à permis. Mais bon, tout semble tranquille… on tourne la poignée un peu plus. Et là, à 220, brusquement, le rétro gauche, sans doute mal serré se met en drapeau. D’ailleurs , la bretelle de sortie se présente. On ralentit donc, on essaie de remettre tout ça en place, et on repart pour une portion de route plus technique.
C’est vraiment là que la moto se révèle vraiment. Sa légèreté à la direction fait des merveilles dans la succession de virolos, le couple (encore lui) permet de repartir aisément dans les courbes et devant moi, une Pan 1300 me freinait à force de frotter la béquille dans les courbes. Sitôt dépassée, je me suis alors rendu compte de l’énorme aptitude de cette bécane, du moins pour ce que je peux personnellement attendre d’une moto.
Mais, décidément, je ne suis pas un adepte du N et je préfère de loin une version avec tête de fourche … C’est ça les vieux…
Ce n’est pas grave, ça continuait aujourd’hui, et j’ai pu me placer sur la liste pour faire rouler la CB 1300 d’abord, la CBR1000 RR Fire Blade ensuite.
Ce matin donc, le ciel était un peu plus nuageux, mais sans problème pour prendre le guidon de la CB 1300.
Il s’agit d’une version N, donc une moto qui n’est plus au catalogue sous cette présentation puisqu’elles sont toutes proposées aujourd’hui avec le tête de fourche.
Démarrage, le son est profond et conforme à ce que peut laisser deviner la présence du gros silencieux. On est bien assis, avec toutefois le sentiment de se trouver très en avant car rien ne vient entraver la vue au-delà du tableau de bord. M'aurait-on dérobé la roue avant ?
Je replie la béquille et , malgré un poids important, puisque la bestiole accuse tout de même quelques 250 kilos sur la balance, on ne ressent pas de lourdeur, la direction est légère et, une fois la première enclenchée, l’ensemble se manie avec aisance.
Dès le départ, on fait un 180° sur un grand rond-point. Première surprise, la roue avant plonge à l’intérieur du virage et pas besoin de pencher la moto, elle le fait toute seule. On s’y fait très vite, mieux, on laisse faire tellement ça paraît évident et pas de crainte, même en accélérant, la moto s’accroche.
La circulation en ville est facile, la moto est agile, toujours à cause de cette légèreté au niveau de la roue avant.
Portion d’autoroute. Dès le départ, le couple de camion s’exprime (11,8 m.Kg contre 5,9 pour la CBF600…) et la moto monte dans les tours sans que rien ne semble pouvoir l’arrêter. En 6ème, à 180 km/h, ça pousse encore. Et là, je ressent la différence entre un Roadster naked et une version carénée. Le casque se lève (on a le sentiment qu’on pourrait prendre 2 tailles au dessous…), l’air appuie sur le torse. Ces sensations semblent être un frein naturel à la guillotine à permis. Mais bon, tout semble tranquille… on tourne la poignée un peu plus. Et là, à 220, brusquement, le rétro gauche, sans doute mal serré se met en drapeau. D’ailleurs , la bretelle de sortie se présente. On ralentit donc, on essaie de remettre tout ça en place, et on repart pour une portion de route plus technique.
C’est vraiment là que la moto se révèle vraiment. Sa légèreté à la direction fait des merveilles dans la succession de virolos, le couple (encore lui) permet de repartir aisément dans les courbes et devant moi, une Pan 1300 me freinait à force de frotter la béquille dans les courbes. Sitôt dépassée, je me suis alors rendu compte de l’énorme aptitude de cette bécane, du moins pour ce que je peux personnellement attendre d’une moto.
Mais, décidément, je ne suis pas un adepte du N et je préfère de loin une version avec tête de fourche … C’est ça les vieux…