J'ai aussi essayé la BMW R1200RT
Posté : dim. 16 mars 2008 15:36
Ce week-end ont lieu les journées d’essai chez mon concessionnaire BMW local. A ce titre, j’ai reçu une invitation que je me suis empressé d’accepter.
Et me voilà donc rendu pour prendre possession, quelques kilomètres durant d’un R1200RT.
Oui, je sais, je me répète dans l’intro, mais j’ai fait 2 essais l’un à la suite de l’autre….
Visuellement, on aborde ici du gros gabarit :
Flat twin, 1200 CC monté sur une machine très équipée, bulle électrique, carénage, deux valises et tout le matos propre aux motos de la marque.
Je m’installe à bord (on peut le dire comme ça, c’est ce que l’on ressent). Présentation de la bestiole par le concessionnaire : Mode de fonctionnement des clignotants, ABS déconnectable, régulateur de vitesse, sélection du mode d’amortissement, ordinateur de bord (rapport engagé, température extérieure, jauge carburant, consommation moyenne et intantanée etc …) et tous autres équipement qui au final font un véhicule certes bien équipé, mais qui accuse 260 Kgs en ordre de marche. Ca fait lourd à garder debout si, par mégarde, il lui venait l’envie d’aller poser un coin de carénage sur le bitume.
Démarreur : la moto s’ébroue et la réaction du flat twin rappelle un peu les secousses d’un petit avion de tourisme lorsqu’on lance le moteur. Ca ne vibre pas, ça secoue tout, engin et passagers.
La sonorité est sèche, saccadée et surprenante, je dois avouer.
Je replie la béquille latérale, j’enclenche la première (en douceur, comme pour sa petite sœur), et c’est parti. La machine démarre et d’emblée la première sensation est la légèreté et la facilité de manœuvre à petite vitesse. Ca avance doucement sans surprise désagréable, ça braque sans précipiter l’équipage au sol … Bref, tout ce que je redoutais d’avoir à prévenir n’a même pas lieu. Bon, je mesure 1,83 M et mes pieds posent par terre tous les deux, mais je pense que les petites tailles doivent se faire des sueurs froides.
Même parcours que précédemment avec la F 650 GS. C'est-à-dire de la ligne droite sur bon revêtement d’abord. La moto démarre franchement et on la sent puissante et coupleuse (bi-cylindre et 100 CV, normal …). La transmission par arbre laisse percevoir une fermeté somme toute logique, mais pas la sécheresse et les à-coups que l’on aurait pu attendre. Le passage des vitesses se fait quasiment comme dans du coton (que la firme bavaroise a fait des progrès en la matière !!!) et le moteur se révèle assez souple pour aller utiliser une large plage de régime sans jouer de la boîte à vitesse… Agréable !
La chaussée se dégrade. L’occasion se présente donc pour tester les réglages de suspension : 3 positions sont à notre disposition, sélectionnables par un bouton à main gauche et indiqués sur l’écran de l’ordinateur de bord. Mode comfort (à l’allemande), mode normal et mode sport.
Mode comfort : mou, mou, mou et réservé à mon goût à ceux qui ont des problèmes de dos.
Mode normal : normal on dira, la suspension est « soft » et peu réactive aux irrégularités du revêtement.
Mode sport : là, ça se durcit, le train arrière se montre plus ferme, mais, curieusement, la fourche reste très molle.
Quel que soit le mode, cette dernière me semble très vite se trouver dans ses limtes et je me demande même si elle ne talonne pas. Il est indispensable à mon goût de changer l’huile de fourche pour en mettre une beaucoup plus visqueuse. Cela-dit, cela n’influe pas sur le comportement routier et c’est peut-être tout simplement une impression personnelle.
Partie sinueuse de l’essai . La moto s’y comporte de façon surprenante et tout à fait inattendue eu égard à son gabarit. On a envie d’attaquer, la moto répond, la roue avant se place dans le virage et s’y tient. On se prend même à aller chercher de l’angle. Etonnant pour une grosse GT.
Retour vers la concession par la route nationale. La moto répond bien aux sollicitations, accélère très franchement et laisse sur place les véhicules que l’on dépasse. De même, le freinage est impressionnant, sans pour autant utiliser l'ABS. La bulle réglable électriquement protège très (trop) bien, mais la vision au travers laisse à désirer, les déformations optiques sont peu agréables.
Au final, bonne moto qui démolit un peu le mythe de la GT, la rendant très accessible au contraire. Je n’ai pas osé demander le tarif en modèle de base, ni celui des options.
Et me voilà donc rendu pour prendre possession, quelques kilomètres durant d’un R1200RT.
Oui, je sais, je me répète dans l’intro, mais j’ai fait 2 essais l’un à la suite de l’autre….
Visuellement, on aborde ici du gros gabarit :
Flat twin, 1200 CC monté sur une machine très équipée, bulle électrique, carénage, deux valises et tout le matos propre aux motos de la marque.
Je m’installe à bord (on peut le dire comme ça, c’est ce que l’on ressent). Présentation de la bestiole par le concessionnaire : Mode de fonctionnement des clignotants, ABS déconnectable, régulateur de vitesse, sélection du mode d’amortissement, ordinateur de bord (rapport engagé, température extérieure, jauge carburant, consommation moyenne et intantanée etc …) et tous autres équipement qui au final font un véhicule certes bien équipé, mais qui accuse 260 Kgs en ordre de marche. Ca fait lourd à garder debout si, par mégarde, il lui venait l’envie d’aller poser un coin de carénage sur le bitume.
Démarreur : la moto s’ébroue et la réaction du flat twin rappelle un peu les secousses d’un petit avion de tourisme lorsqu’on lance le moteur. Ca ne vibre pas, ça secoue tout, engin et passagers.
La sonorité est sèche, saccadée et surprenante, je dois avouer.
Je replie la béquille latérale, j’enclenche la première (en douceur, comme pour sa petite sœur), et c’est parti. La machine démarre et d’emblée la première sensation est la légèreté et la facilité de manœuvre à petite vitesse. Ca avance doucement sans surprise désagréable, ça braque sans précipiter l’équipage au sol … Bref, tout ce que je redoutais d’avoir à prévenir n’a même pas lieu. Bon, je mesure 1,83 M et mes pieds posent par terre tous les deux, mais je pense que les petites tailles doivent se faire des sueurs froides.
Même parcours que précédemment avec la F 650 GS. C'est-à-dire de la ligne droite sur bon revêtement d’abord. La moto démarre franchement et on la sent puissante et coupleuse (bi-cylindre et 100 CV, normal …). La transmission par arbre laisse percevoir une fermeté somme toute logique, mais pas la sécheresse et les à-coups que l’on aurait pu attendre. Le passage des vitesses se fait quasiment comme dans du coton (que la firme bavaroise a fait des progrès en la matière !!!) et le moteur se révèle assez souple pour aller utiliser une large plage de régime sans jouer de la boîte à vitesse… Agréable !
La chaussée se dégrade. L’occasion se présente donc pour tester les réglages de suspension : 3 positions sont à notre disposition, sélectionnables par un bouton à main gauche et indiqués sur l’écran de l’ordinateur de bord. Mode comfort (à l’allemande), mode normal et mode sport.
Mode comfort : mou, mou, mou et réservé à mon goût à ceux qui ont des problèmes de dos.
Mode normal : normal on dira, la suspension est « soft » et peu réactive aux irrégularités du revêtement.
Mode sport : là, ça se durcit, le train arrière se montre plus ferme, mais, curieusement, la fourche reste très molle.
Quel que soit le mode, cette dernière me semble très vite se trouver dans ses limtes et je me demande même si elle ne talonne pas. Il est indispensable à mon goût de changer l’huile de fourche pour en mettre une beaucoup plus visqueuse. Cela-dit, cela n’influe pas sur le comportement routier et c’est peut-être tout simplement une impression personnelle.
Partie sinueuse de l’essai . La moto s’y comporte de façon surprenante et tout à fait inattendue eu égard à son gabarit. On a envie d’attaquer, la moto répond, la roue avant se place dans le virage et s’y tient. On se prend même à aller chercher de l’angle. Etonnant pour une grosse GT.
Retour vers la concession par la route nationale. La moto répond bien aux sollicitations, accélère très franchement et laisse sur place les véhicules que l’on dépasse. De même, le freinage est impressionnant, sans pour autant utiliser l'ABS. La bulle réglable électriquement protège très (trop) bien, mais la vision au travers laisse à désirer, les déformations optiques sont peu agréables.
Au final, bonne moto qui démolit un peu le mythe de la GT, la rendant très accessible au contraire. Je n’ai pas osé demander le tarif en modèle de base, ni celui des options.