J'ai essayé le BMW F 650 GS
Posté : dim. 16 mars 2008 14:51
Ce week-end ont lieu les journées d’essai chez mon concessionnaire BMW local. A ce titre, j’ai reçu une invitation que je me suis empressé d’accepter.
Et me voilà donc rendu pour prendre possession, quelques kilomètres durant d’un F650GS.
Il s’agit d’un trail dont le look rappelle ... celui des trails BMW. Look moderne et bien typé pour une machine qui se montre d’une taille surprenante. On dirait une plus grosse moto qu’une simple 650 CC et c’est logique puisqu’il s’agit du 800CC qui va mouvoir ce 2 roues. Bon, moteur dégonflé, plus routier que tout chemin, mais du couple tout de même si on le lui demande. Et c’est le nouveau bi-cylindre en ligne qui vient progressivement remplacer le flat qui a fait la réputation BMW.
Installation avec les conseils utiles lorsqu’on aborde l’espace BMW : clignotants (normal, je m’y attendais), mais aussi poignées chauffantes, ordinateur de bord et tout et tout …. Les pieds se posent bien au sol et la position plutôt droite est bien celle que l’on prend dès que l’on s’asseoit sur la selle d’un trail.
Et c’est parti, en groupe avec d’autre béhèmistes chevauchant de la grosse cylindrée. Le parcours est étudié, et plutôt bien, je dois en convenir. On passe ainsi de la ligne droite sur bon revêtement où la 650 GS n’a rien à dire (elle le fait et plutôt bien par rapport aux autres 2 roues du groupe), à des portions plus tourmentées où le trail d’entrée de gamme se comporte superbement.
Au début, habitué aux réactions de la CBF, dès que le revêtement paraissait altéré, je me soulevais un peu de la selle, pour atténuer un peu le coup de raquette que l’on prend dans le bas du dos. Un peu plus loin dans l’essai, je restais bien assis et, mieux même, j’allais chercher les creux et bosses pour faire réagir la suspension. Peine perdue, elle n’est jamais allé au bout de ce qu’elle pouvait faire et elle peut en faire, je vous le garantis. Les portions de route bien dégradées, gravillonneuses sont abordées très sereinement, sans réduire l’allure et ça, c’est vraiment bluffant, même si la pluie avait bien arrosé le parcours.
Le bi-cylindre est joueur, volontaire, même à bas régime (il reprend sans rechigner dès 1500 trs/mn en sixième) et pousse à taquiner la poignée pour aller vers les limites que l’on ne soupçonne pas sur un court essai. Et quand on le demande, ça démarre vivement, jusqu’à la zone rouge située à 7500trs/mn.
Les portions sinueuses donnent à la moto l’occasion de montrer un très bon comportement et une inscription dans la trajectoire précise et sans écart en sortie de courbe, bien que l’on se sente assis haut sur la moto (c’est un trail, il ne faut pas l’oublier).
Seul bémol, un freinage un tout petit peu juste si l’on va chercher l’endurance du seul disque avant. La puissance est là, à froid, mais une sollicitation répétée et appuyée fera très certainement sentir des limites qui se traduiront par une attaque plus molle et une poignée de frein qui s’enfoncera un peu plus. Et pour terminer le moins bon côté, une protection du pilote qui tend vers le symbolique. A bonne vitesse (130 et plus…) l’air vient vraiment frapper le torse du pilote et tirer le casque vers le haut de façon assez marquée. Que doit-on en penser au bout d’une centaine de kilomètres ? Mais est-ce vraiment le domaine d’expression d’un tel engin.
En bref, ravi de mon essai, et j’ai peut-être entr’ouvert la porte du local trail BMW. Ne manquent que les sous … BMW, dans ce secteur reste fidèle à sa réputation.
Pour terminer, je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par une moto qui s’écarte radicalement du poncif du trail classique, lourd et peu maniable tel que le 1000 Varadero, Vstrom ou autre de même accabit. Ici, la maniabilité est surprenante, rayon de braquage réduit, stabilité convaincante et, une boîte à vitesse qui se manie comme ça, sans faire entendre le fameux « clong » BMW, et sans faire ressentir le verrouillage ferme qui incite à se caler sur un rapport et n’en plus bouger… La vivacité est là aussi et donne à cette moto un caractère joueur pas déplaisant.
Et me voilà donc rendu pour prendre possession, quelques kilomètres durant d’un F650GS.
Il s’agit d’un trail dont le look rappelle ... celui des trails BMW. Look moderne et bien typé pour une machine qui se montre d’une taille surprenante. On dirait une plus grosse moto qu’une simple 650 CC et c’est logique puisqu’il s’agit du 800CC qui va mouvoir ce 2 roues. Bon, moteur dégonflé, plus routier que tout chemin, mais du couple tout de même si on le lui demande. Et c’est le nouveau bi-cylindre en ligne qui vient progressivement remplacer le flat qui a fait la réputation BMW.
Installation avec les conseils utiles lorsqu’on aborde l’espace BMW : clignotants (normal, je m’y attendais), mais aussi poignées chauffantes, ordinateur de bord et tout et tout …. Les pieds se posent bien au sol et la position plutôt droite est bien celle que l’on prend dès que l’on s’asseoit sur la selle d’un trail.
Et c’est parti, en groupe avec d’autre béhèmistes chevauchant de la grosse cylindrée. Le parcours est étudié, et plutôt bien, je dois en convenir. On passe ainsi de la ligne droite sur bon revêtement où la 650 GS n’a rien à dire (elle le fait et plutôt bien par rapport aux autres 2 roues du groupe), à des portions plus tourmentées où le trail d’entrée de gamme se comporte superbement.
Au début, habitué aux réactions de la CBF, dès que le revêtement paraissait altéré, je me soulevais un peu de la selle, pour atténuer un peu le coup de raquette que l’on prend dans le bas du dos. Un peu plus loin dans l’essai, je restais bien assis et, mieux même, j’allais chercher les creux et bosses pour faire réagir la suspension. Peine perdue, elle n’est jamais allé au bout de ce qu’elle pouvait faire et elle peut en faire, je vous le garantis. Les portions de route bien dégradées, gravillonneuses sont abordées très sereinement, sans réduire l’allure et ça, c’est vraiment bluffant, même si la pluie avait bien arrosé le parcours.
Le bi-cylindre est joueur, volontaire, même à bas régime (il reprend sans rechigner dès 1500 trs/mn en sixième) et pousse à taquiner la poignée pour aller vers les limites que l’on ne soupçonne pas sur un court essai. Et quand on le demande, ça démarre vivement, jusqu’à la zone rouge située à 7500trs/mn.
Les portions sinueuses donnent à la moto l’occasion de montrer un très bon comportement et une inscription dans la trajectoire précise et sans écart en sortie de courbe, bien que l’on se sente assis haut sur la moto (c’est un trail, il ne faut pas l’oublier).
Seul bémol, un freinage un tout petit peu juste si l’on va chercher l’endurance du seul disque avant. La puissance est là, à froid, mais une sollicitation répétée et appuyée fera très certainement sentir des limites qui se traduiront par une attaque plus molle et une poignée de frein qui s’enfoncera un peu plus. Et pour terminer le moins bon côté, une protection du pilote qui tend vers le symbolique. A bonne vitesse (130 et plus…) l’air vient vraiment frapper le torse du pilote et tirer le casque vers le haut de façon assez marquée. Que doit-on en penser au bout d’une centaine de kilomètres ? Mais est-ce vraiment le domaine d’expression d’un tel engin.
En bref, ravi de mon essai, et j’ai peut-être entr’ouvert la porte du local trail BMW. Ne manquent que les sous … BMW, dans ce secteur reste fidèle à sa réputation.
Pour terminer, je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par une moto qui s’écarte radicalement du poncif du trail classique, lourd et peu maniable tel que le 1000 Varadero, Vstrom ou autre de même accabit. Ici, la maniabilité est surprenante, rayon de braquage réduit, stabilité convaincante et, une boîte à vitesse qui se manie comme ça, sans faire entendre le fameux « clong » BMW, et sans faire ressentir le verrouillage ferme qui incite à se caler sur un rapport et n’en plus bouger… La vivacité est là aussi et donne à cette moto un caractère joueur pas déplaisant.