Ducati SS 1000 DS
Posté : jeu. 7 févr. 2008 21:47
16h, concession DUCATI d’Angers Beaucouzé, elle est là, dehors, toute propre, on dirait qu’elle est neuve … encore plus belle que dans mon souvenir de samedi matin … je la trouve de plus en plus belle de toute façon ! Dans sa robe Gris Senna, ses jantes rouges, ses finitions OR, et ses inscriptions prestigieuses, Brembo, Ohlins, Desmodue et bien évidement Ducati !
La robe est magnifique certes mais je garde à l’esprit que j’achète tout de même une machine les yeux fermés, même pas un essai … Je sais c’est un peu un pari osé voir fou mais c’est aussi le pari que j’ai du tenir en voulant acheter une machine de cette marque ! Difficile d’essayer un modèle d’occasion à seulement 22ans sans avoir signé un chèque ou avoir acheté auparavant une Ducati. Cependant vu l’état général de la DS et vu l’historique et l’ancien proprio je ne me fait guère de soucis. De toute façon je me vois mal critiqué un bruit ou un défaut que je pourrais constater sur une Ducati n’ayant aucune connaissance de cette marque !
Les papiers sont faits, les clefs dans la poche ! Y’a plus qu’à ! Dernières recommandations, vérifications de tous les voyants, feux etc. Vidange faite, vérification des niveaux tout est impeccable et propre. Je démarre le moteur, un peu de « starter » (est ce le bon mot ?) pour chauffer le moteur en douceur, j’attends quelques minutes en diminuant progressivement le starter je suis prêt, un peu stressé et très excité d’avoir entre les jambes une machine aussi incroyable (un rêve !).
La position sur la selle doit être plus haute que sur le Hornet je n’ai pas tout à fait les deux pieds à terre mais cela ne me gène pas vraiment, elle est légère. Et si je dis que la position doit être plus haute que le Hornet c’est qu’il faut garder à l’esprit que c’est bien une sportive (SS pour SUPERSPORT) et du coup une fois les mains sur les bracelets on a l’impression d’être assez bas.
Première enclenchée, filet de gaz ça roule ! Ce bruit … un léger coup de gaz et ça vrombi c’est beau, ça chante, ça vibre, c’est plein, c’est vivant ! Sortez tous de la route que je roule !!! Heure de pointe, pas cool pour commencer, un peu fébrile je fais quelques centaines de mètres et je rejoins une station pour faire le plein. Je n’enlève pas mon casque, mais mon père à coté doit très bien s’imaginer la banane que j’ai à ce moment là ! Il m’offre mon premier plein, tradition de motard ? On repart, obligé de descendre sur la rocade, tanpis le moteur aura le temps de chauffer tranquillement à rythme constant, 100 – 110, je commence à tâter (tranquillement de la poignée) et c’est vrai qu’à n’importe quelle régime ça part, ça pousse c’est puissant ! Je vais vraiment devoir faire gaffe, passer largement au dessus des limitations est un jeu d’enfant avec ce 1000cm3 … surtout que la protection carrément efficace efface toute trace de vent, on a vite fait de se laisser griser.
Je ressors sur des routes plus tranquilles, quelques petits virolos, ouah, la position me fait prendre de bien meilleur trajectoire et même en roulant en dessous de la limitation je prends un pied d’enfer, je fais corps avec la machine. Finalement j’arrive chez moi, il fait déjà nuit (saleté d’hiver). Peu importe un pote me contact par internet : « j’te paye le ciné si tu viens me chercher en bécane ! ». Bon ba ça tombe bien je n’avais qu’une envie c’était de remonter dessus, 21h30 me voilà reparti … en plus il fait bon dehors !
Voilà pourquoi je n’ai pas pu faire mon compte rendu hier mais je le fait ce soir ! En tout cas je suis dans un état de plaisir immense. Moi qui pensait me prendre une claque (hormis le chèque), moi qui pensait que le cap allait être dur à franchir … on m’avait tellement décrié la brutalité du passage 4cylindres au bi que je doutais tout de même largement de mes capacités à dompter cette machine.
Là j’avoue que je suis vraiment soulagé, c’est un vrai bonheur, une prise en main relativement simple, un style de conduite auquel j’adhère parfaitement, bref j’ai trouvé la machine qui me correspond et bien que j’ai pu défendre le Hornet de toutes les critiques, là maintenant je dois bien avouer que ce 1000DS n’a plus rien à voir, ce n’est plus du tout les mêmes cartes qui sont distribuées et je sent que je vais prendre un pied monstrueux à chaque fois que je pourrais sortir cette Ducati !
Mes premières questions :
En général combien de bornes avec un plein ?
Est il simple de faire la vidange soit même, quelle huile utiliser ? (c’est en prévision)
Les freins sifflent (quand je freine), une solution hormis le freinage appuyé pour faire partir les saletés ?
Voilà peut être aurez vous lu jusqu’au bout, peut être pas, en attendant si vous avez l’occasion d’essayer une Ducati SS 1000 DS un jour, méfiez vous de ne pas tomber sous le charme …
La robe est magnifique certes mais je garde à l’esprit que j’achète tout de même une machine les yeux fermés, même pas un essai … Je sais c’est un peu un pari osé voir fou mais c’est aussi le pari que j’ai du tenir en voulant acheter une machine de cette marque ! Difficile d’essayer un modèle d’occasion à seulement 22ans sans avoir signé un chèque ou avoir acheté auparavant une Ducati. Cependant vu l’état général de la DS et vu l’historique et l’ancien proprio je ne me fait guère de soucis. De toute façon je me vois mal critiqué un bruit ou un défaut que je pourrais constater sur une Ducati n’ayant aucune connaissance de cette marque !
Les papiers sont faits, les clefs dans la poche ! Y’a plus qu’à ! Dernières recommandations, vérifications de tous les voyants, feux etc. Vidange faite, vérification des niveaux tout est impeccable et propre. Je démarre le moteur, un peu de « starter » (est ce le bon mot ?) pour chauffer le moteur en douceur, j’attends quelques minutes en diminuant progressivement le starter je suis prêt, un peu stressé et très excité d’avoir entre les jambes une machine aussi incroyable (un rêve !).
La position sur la selle doit être plus haute que sur le Hornet je n’ai pas tout à fait les deux pieds à terre mais cela ne me gène pas vraiment, elle est légère. Et si je dis que la position doit être plus haute que le Hornet c’est qu’il faut garder à l’esprit que c’est bien une sportive (SS pour SUPERSPORT) et du coup une fois les mains sur les bracelets on a l’impression d’être assez bas.
Première enclenchée, filet de gaz ça roule ! Ce bruit … un léger coup de gaz et ça vrombi c’est beau, ça chante, ça vibre, c’est plein, c’est vivant ! Sortez tous de la route que je roule !!! Heure de pointe, pas cool pour commencer, un peu fébrile je fais quelques centaines de mètres et je rejoins une station pour faire le plein. Je n’enlève pas mon casque, mais mon père à coté doit très bien s’imaginer la banane que j’ai à ce moment là ! Il m’offre mon premier plein, tradition de motard ? On repart, obligé de descendre sur la rocade, tanpis le moteur aura le temps de chauffer tranquillement à rythme constant, 100 – 110, je commence à tâter (tranquillement de la poignée) et c’est vrai qu’à n’importe quelle régime ça part, ça pousse c’est puissant ! Je vais vraiment devoir faire gaffe, passer largement au dessus des limitations est un jeu d’enfant avec ce 1000cm3 … surtout que la protection carrément efficace efface toute trace de vent, on a vite fait de se laisser griser.
Je ressors sur des routes plus tranquilles, quelques petits virolos, ouah, la position me fait prendre de bien meilleur trajectoire et même en roulant en dessous de la limitation je prends un pied d’enfer, je fais corps avec la machine. Finalement j’arrive chez moi, il fait déjà nuit (saleté d’hiver). Peu importe un pote me contact par internet : « j’te paye le ciné si tu viens me chercher en bécane ! ». Bon ba ça tombe bien je n’avais qu’une envie c’était de remonter dessus, 21h30 me voilà reparti … en plus il fait bon dehors !
Voilà pourquoi je n’ai pas pu faire mon compte rendu hier mais je le fait ce soir ! En tout cas je suis dans un état de plaisir immense. Moi qui pensait me prendre une claque (hormis le chèque), moi qui pensait que le cap allait être dur à franchir … on m’avait tellement décrié la brutalité du passage 4cylindres au bi que je doutais tout de même largement de mes capacités à dompter cette machine.
Là j’avoue que je suis vraiment soulagé, c’est un vrai bonheur, une prise en main relativement simple, un style de conduite auquel j’adhère parfaitement, bref j’ai trouvé la machine qui me correspond et bien que j’ai pu défendre le Hornet de toutes les critiques, là maintenant je dois bien avouer que ce 1000DS n’a plus rien à voir, ce n’est plus du tout les mêmes cartes qui sont distribuées et je sent que je vais prendre un pied monstrueux à chaque fois que je pourrais sortir cette Ducati !
Mes premières questions :
En général combien de bornes avec un plein ?
Est il simple de faire la vidange soit même, quelle huile utiliser ? (c’est en prévision)
Les freins sifflent (quand je freine), une solution hormis le freinage appuyé pour faire partir les saletés ?
Voilà peut être aurez vous lu jusqu’au bout, peut être pas, en attendant si vous avez l’occasion d’essayer une Ducati SS 1000 DS un jour, méfiez vous de ne pas tomber sous le charme …
je jette un oeil et je te dis. ( j'ai fait moi même ma vidange d'huile de fourche, mais pas celle d'huile moteur 
