Essai coup de coeur de la CBF1000S 2009
Posté : dim. 27 juin 2010 11:06
Autant le mentionner d'entrée de jeux, cet essai s'est soldé par un achat, tant le sentiment que c'était LA bonne machine a tout de suite été évident. Voici donc un CR d'essai éminemment subjectif, d'un motard qui vient de tomber amoureux
Rentrons dans le vif su sujet: Après les essais infructeux de la BMW R1200RT et de la Honda Deauville 700, j'avais décidé de réorienter mes essais vers un quatre pattes plus péchu que mon 600 actuel, tout en conservant la souplesse du 4 cylindre et en gardant une machine dont le poids ne serait pas un handicap en ville ou à l'arrêt.
Rendez-vous pris ce samedi pour un essai d'une CBF1000S d'occasion, modèle 2009, totalisant 15.000 bornes.
Premières impressions: Difficile de la distinguer de sa petite soeur, si ce n'est par les deux pots d'échappement (la CFB600 n'en compte qu'un seul). Seul la planche de bord est un peu différente: La température moteur a laissé place à une jauge à essence, par contre le témoin d'alerte de passage sur réserve a été supprimé. Personnellement je doute de l'intérêt de cette modification, surtout au vu de la réputation de piètre fiabilité de la jauge, mais bon...
On y trouve également un témoin signalant la présence du système HISS (antivol par transpondeur avec clé codée), élément de sûreté non-négligeable par les temps qui courent; ainsi q'un témoin signalant un éventuel souci avec l'injection. Pour le reste, on garde un compteur et un compte tour à aiguilles, ça tombe bien j'ai une sainte horreur de ces compteurs digitaux toujours instables.
Venant d'une CBF600S à carbu (millésime 2006), j'apprécie dont l'absence de starter et j'apprécierai encore plus les absences de galères lors des démarrages à froid en hiver !
Autre point non négligeable pour les possesseurs de CBF600 qui aiment à modifier leur bécane en camping car: la bagagerie (top case et valises latérales Givi) s'adaptent sur le CBF1000s, ce qui est également le cas pour la bulle haute MRA. Un aspect non-négligeable quand on connaît le prix de ces accessoires...
En route maintenant ! Démarrage en ville, zone 50, le temps de faire chauffer le moulin et de s'habituer au poids de la bête. Heureuse surprise: je ne ressens quasiment aucune différence concernant la partie cycle. La machine est légère, même à l'arrêt, très facile à manœuvrer en milieu urbain. Le freinage couplé (CBS) ne change pas radicalement la donne, vu que j'ai pris la bonne habitude de freiner avec le levier et la pédale. Niveau moteur en ville, c'est facile, on reste en première tout le temps et ça va très bien comme ça ! Plus besoin de tricoter de la boîte.
Petite incursion sur le périphérique puis sur l'A3, et là, punaise, on sent que ça tracte velu avec des 100 chevaux au galop. Le moteur, plein à tout régimes, gratifie d'un belle accélération chaque rotation de la poignée.
A contrario, là où le rétrogradage sur le cbf600 ne procure que peu de frein de moteur, le rétrogradage sur le CBF1000 procure un vrai frein moteur, qu'il se convient d'utiliser avec tout le doigté nécessaire. On notera au passage l'embrayage hydraulique agréable à l'utilisation, car plus facile à doser en nuances.
A la fin de cet essai d'une trentaine de minutes je suis conquis par cette machine qui fait une excellent des qualités de ma machine actuelle : partie cycle sans surprises , facile à manœuvrer en ville et à l'arrêt, freinage ABS, arrivée de la puissance progressive, tout en y ajoutant un moteur plein à tous régimes ainsi que quelques améliorations technologiques telles que le freinage couplé, l'injection, l'anti-démarrage et l'embrayage hydraulique.
Ce qui la sépare de la perfection ? Pas de cardan, ni de petit vide poche bien pratique pour péages et autres stations services. A l'issue de cet essai, je négocie la reprise de ma CBF600 et l'adaptabilité totale de ma bagagerie actuelle finit par achever de convaincre que c'est le bon choix. inutile de dire qu'en attendant la livraison de la nouvelle belle, je suis comme un fou

Rentrons dans le vif su sujet: Après les essais infructeux de la BMW R1200RT et de la Honda Deauville 700, j'avais décidé de réorienter mes essais vers un quatre pattes plus péchu que mon 600 actuel, tout en conservant la souplesse du 4 cylindre et en gardant une machine dont le poids ne serait pas un handicap en ville ou à l'arrêt.
Rendez-vous pris ce samedi pour un essai d'une CBF1000S d'occasion, modèle 2009, totalisant 15.000 bornes.
Premières impressions: Difficile de la distinguer de sa petite soeur, si ce n'est par les deux pots d'échappement (la CFB600 n'en compte qu'un seul). Seul la planche de bord est un peu différente: La température moteur a laissé place à une jauge à essence, par contre le témoin d'alerte de passage sur réserve a été supprimé. Personnellement je doute de l'intérêt de cette modification, surtout au vu de la réputation de piètre fiabilité de la jauge, mais bon...
On y trouve également un témoin signalant la présence du système HISS (antivol par transpondeur avec clé codée), élément de sûreté non-négligeable par les temps qui courent; ainsi q'un témoin signalant un éventuel souci avec l'injection. Pour le reste, on garde un compteur et un compte tour à aiguilles, ça tombe bien j'ai une sainte horreur de ces compteurs digitaux toujours instables.
Venant d'une CBF600S à carbu (millésime 2006), j'apprécie dont l'absence de starter et j'apprécierai encore plus les absences de galères lors des démarrages à froid en hiver !
Autre point non négligeable pour les possesseurs de CBF600 qui aiment à modifier leur bécane en camping car: la bagagerie (top case et valises latérales Givi) s'adaptent sur le CBF1000s, ce qui est également le cas pour la bulle haute MRA. Un aspect non-négligeable quand on connaît le prix de ces accessoires...
En route maintenant ! Démarrage en ville, zone 50, le temps de faire chauffer le moulin et de s'habituer au poids de la bête. Heureuse surprise: je ne ressens quasiment aucune différence concernant la partie cycle. La machine est légère, même à l'arrêt, très facile à manœuvrer en milieu urbain. Le freinage couplé (CBS) ne change pas radicalement la donne, vu que j'ai pris la bonne habitude de freiner avec le levier et la pédale. Niveau moteur en ville, c'est facile, on reste en première tout le temps et ça va très bien comme ça ! Plus besoin de tricoter de la boîte.
Petite incursion sur le périphérique puis sur l'A3, et là, punaise, on sent que ça tracte velu avec des 100 chevaux au galop. Le moteur, plein à tout régimes, gratifie d'un belle accélération chaque rotation de la poignée.
A contrario, là où le rétrogradage sur le cbf600 ne procure que peu de frein de moteur, le rétrogradage sur le CBF1000 procure un vrai frein moteur, qu'il se convient d'utiliser avec tout le doigté nécessaire. On notera au passage l'embrayage hydraulique agréable à l'utilisation, car plus facile à doser en nuances.
A la fin de cet essai d'une trentaine de minutes je suis conquis par cette machine qui fait une excellent des qualités de ma machine actuelle : partie cycle sans surprises , facile à manœuvrer en ville et à l'arrêt, freinage ABS, arrivée de la puissance progressive, tout en y ajoutant un moteur plein à tous régimes ainsi que quelques améliorations technologiques telles que le freinage couplé, l'injection, l'anti-démarrage et l'embrayage hydraulique.
Ce qui la sépare de la perfection ? Pas de cardan, ni de petit vide poche bien pratique pour péages et autres stations services. A l'issue de cet essai, je négocie la reprise de ma CBF600 et l'adaptabilité totale de ma bagagerie actuelle finit par achever de convaincre que c'est le bon choix. inutile de dire qu'en attendant la livraison de la nouvelle belle, je suis comme un fou
