essai Moto Guzzi Stelvio
Posté : jeu. 26 nov. 2009 11:51
En me baladant, le hasard, ou mon inconscient, m’a conduit à Thoissey dans l’Ain, chez le concessionnaire Guzzi (Moto Merle, bien connu des Guzzistes et Ducatistes comme mécano top.)
En fait, j’étais déjà venu chez lui il y a 2 ans, pour voir de près ces Guzzi…
Le patron est sympa, il travaille seul avec sa femme dans une petite boutique où sont présentées les motos de la gamme Guzzi, et quelques occasions de reprises.
Il vous reçoit en bleu, car il a toujours des bécanes désossées en cours d’entretien ou de réparation.
Devant son magasin situé à un carrefour, le trottoir est assez large pour y aligner ses motos, et inviter le motard à une visite.
C’est là que je me suis attardé autour d’une Stelvio, le trail 1200 de la marque.
Après une petite présentation de la machine, le patron me propose un essai, et j’accepte, car j’en avais très envie.
Visuellement, le plus séduisant c’est l’ensemble moteur/transmission : ces 2 gros cylindres en V à refroidissement par air et leurs gros tubes d’échappement, quelle gueule !!
L’ensemble est assez imposant, le blanc nacré lui va bien, la finition a l’air de qualité, le dessin du réservoir/tête de fourche renforce l’allure massive du moteur, et donne à la machine une vraie personnalité, renforcée par ces 2 phares ronds allumés simultanément.
Fourche de gros diamètre, roues à rayons, freins Brembo, réglage de précontrainte par molette latérale.
En selle : je ne fais qu’1.75 m, et la selle en position basse est à 840 mm du sol, mais son profil étroit près du réservoir, me permet de poser les pieds à plat. Le passager parait bien traité, l’assise large et rembourrée est prolongée par un porte bagage. Des valises en option peuvent s’accrocher directement.
Démarreur : le moteur tourne instantanément au ralenti, et on sent déjà que ça vit, là-dessous !
Clignotant, les rétros sont très écartés, mais petits, offrent un faible champ de vision.
1ère, l’équipage se met en route sur une petite départementale, et j’ai du mal à focaliser mon attention sur des points précis, j’essaie donc d’y mettre un peu d’ordre :
La position de conduite est royale, buste droit, bras écartés sur un large guidon, jambes pas trop pliées, on domine la route. Je me sens réellement bien !
La suspension typée trail contribue au confort, mais la selle offre une certaine fermeté.
La bulle se règle très simplement en hauteur sur 2 rails et se verrouille à la main. La protection semble efficace.
La boîte est un modèle de douceur, et les vitesses s’enchaînent en silence.
La moto n’ayant que 150 km, j’ai respecté 4500 tours maxi, ce qui ne m’a pas permis de goûter au réveil de la mécanique qui s’exprime surtout de 4000 à 7000. (d’après un comparo de Motomag de juillet-Août confrontant la Stelvio aux GS,Varadéro, KTM,Tiger)
En dessous de 4000, le moteur s’exprime à voix mesurée, et en dessous de 2000 il n’est pas très heureux.
La machine est docile, s'inscrit naturellement dans les courbes, le freinage très efficace et facile à doser, le bruit de ce moteur est réjouissant et le rythme de ses 2 pistons donne de la vie à cette moto de caractère, à laquelle on doit très vite s’attacher !
L’essai ne dure qu’1 demi-heure et je rends la Stelvio à regret, faute de n’avoir pu la mener dans les tours …
Guzzi traîne une vieille réputation de fiabilité douteuse qui ternit encore la marque, mais le groupe Piaggio a fait évoluer cette marque, et nul doute que cette moto est une concurrente d'un niveau comparable à la GS !
La vraie question est plutôt le réseau sur lequel s'appuyer en cas de problème, en voyage, par exemple, car selon la loi de l'emmerdement maximum c'est là qu'ils risquent le plus d'arriver, (aussi bien d'ailleurs aux BM ou Honda) et c'est là qu'on se félicite d'une couverture géographique suffisante de la marque de sa monture.
Je retrouve donc ma sage mimille sur laquelle je m’installe avec plaisir.
Son moteur aussi est réjouissant et onctueux, et la CBF sait tellement tout faire qu’il n’est pas facile d’imaginer s’en séparer.
Eh oui ! ce serait le paradis d’avoir plusieurs motos…
http://www.motomag.com/Moto-Guzzi-1200- ... -3266.html" onclick="window.open(this.href);return false;
En fait, j’étais déjà venu chez lui il y a 2 ans, pour voir de près ces Guzzi…
Le patron est sympa, il travaille seul avec sa femme dans une petite boutique où sont présentées les motos de la gamme Guzzi, et quelques occasions de reprises.
Il vous reçoit en bleu, car il a toujours des bécanes désossées en cours d’entretien ou de réparation.
Devant son magasin situé à un carrefour, le trottoir est assez large pour y aligner ses motos, et inviter le motard à une visite.
C’est là que je me suis attardé autour d’une Stelvio, le trail 1200 de la marque.
Après une petite présentation de la machine, le patron me propose un essai, et j’accepte, car j’en avais très envie.
Visuellement, le plus séduisant c’est l’ensemble moteur/transmission : ces 2 gros cylindres en V à refroidissement par air et leurs gros tubes d’échappement, quelle gueule !!

L’ensemble est assez imposant, le blanc nacré lui va bien, la finition a l’air de qualité, le dessin du réservoir/tête de fourche renforce l’allure massive du moteur, et donne à la machine une vraie personnalité, renforcée par ces 2 phares ronds allumés simultanément.

Fourche de gros diamètre, roues à rayons, freins Brembo, réglage de précontrainte par molette latérale.
En selle : je ne fais qu’1.75 m, et la selle en position basse est à 840 mm du sol, mais son profil étroit près du réservoir, me permet de poser les pieds à plat. Le passager parait bien traité, l’assise large et rembourrée est prolongée par un porte bagage. Des valises en option peuvent s’accrocher directement.
Démarreur : le moteur tourne instantanément au ralenti, et on sent déjà que ça vit, là-dessous !
Clignotant, les rétros sont très écartés, mais petits, offrent un faible champ de vision.
1ère, l’équipage se met en route sur une petite départementale, et j’ai du mal à focaliser mon attention sur des points précis, j’essaie donc d’y mettre un peu d’ordre :
La position de conduite est royale, buste droit, bras écartés sur un large guidon, jambes pas trop pliées, on domine la route. Je me sens réellement bien !
La suspension typée trail contribue au confort, mais la selle offre une certaine fermeté.
La bulle se règle très simplement en hauteur sur 2 rails et se verrouille à la main. La protection semble efficace.
La boîte est un modèle de douceur, et les vitesses s’enchaînent en silence.
La moto n’ayant que 150 km, j’ai respecté 4500 tours maxi, ce qui ne m’a pas permis de goûter au réveil de la mécanique qui s’exprime surtout de 4000 à 7000. (d’après un comparo de Motomag de juillet-Août confrontant la Stelvio aux GS,Varadéro, KTM,Tiger)
En dessous de 4000, le moteur s’exprime à voix mesurée, et en dessous de 2000 il n’est pas très heureux.
La machine est docile, s'inscrit naturellement dans les courbes, le freinage très efficace et facile à doser, le bruit de ce moteur est réjouissant et le rythme de ses 2 pistons donne de la vie à cette moto de caractère, à laquelle on doit très vite s’attacher !
L’essai ne dure qu’1 demi-heure et je rends la Stelvio à regret, faute de n’avoir pu la mener dans les tours …
Guzzi traîne une vieille réputation de fiabilité douteuse qui ternit encore la marque, mais le groupe Piaggio a fait évoluer cette marque, et nul doute que cette moto est une concurrente d'un niveau comparable à la GS !
La vraie question est plutôt le réseau sur lequel s'appuyer en cas de problème, en voyage, par exemple, car selon la loi de l'emmerdement maximum c'est là qu'ils risquent le plus d'arriver, (aussi bien d'ailleurs aux BM ou Honda) et c'est là qu'on se félicite d'une couverture géographique suffisante de la marque de sa monture.
Je retrouve donc ma sage mimille sur laquelle je m’installe avec plaisir.

Son moteur aussi est réjouissant et onctueux, et la CBF sait tellement tout faire qu’il n’est pas facile d’imaginer s’en séparer.
Eh oui ! ce serait le paradis d’avoir plusieurs motos…
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