Mes bons amis,
J'ai souvent analysé cet état de fait, ce terrible moment de choix où, les sous en poche ou sous les fesses de notre cher banquier, les revues spécifiques ou les prospectus recouvrant la table du salon, on se lance dans l'aventure de l'achat important de notre future compagne motorisée en laquelle nous mettons tant de nos rêves et de nos fantasmes.
Pourquoi certaines marques comme Mondial, par exemple, demandent des sommes folles alors que le moteur qui les propulse est un Honda presque "basique"?
C'est en général à cause du très haut niveau de la qualité de certaines paties constituant la partie cycle et de celle des accessoires, étudiés de façon spécifique et draconienne et construits à très peu d'exemplaires.
Le prix des fourches, freins, amortisseurs, dépasse de très loin ce que l'on peut appeler les éléments de "tuning" comme l'habillage, plus propre à personnaliser la machine par son esthétique.
Ne nous leurrons pas, les constructeurs se font une guerre constante pour fournir l'exacte transaction, le vrai prix, seuls éléments de survie de l'entreprise gérée.
Nous en avons en fait toujours pour notre argent, l'élément "coup de coeur" faisant la différence.
Dans le cas du choix aboutissant dans mon cas à l'achat de ma moto, ce sont surtout les éléments comme la solidité, la fiabilité, la sécurité qui ont été déterminants, mon épouse y rajoutant l'élément de son choix, c'est-à-dire la ligne générale.
Mais il est vrai que les autres marques offraient des caractéristiques alléchantes comme le cadre alu, l'injection, etc...
Mais la partie cycle, même en alliage d'aluminium, ne m'a pas parue plus performante, les essais donnant la CBF nettement plus équilibrée.
Un moteur ne peut acquérir sa maturité qu'après une bonne dizaine d'années de bons et loyaux services.
L'injection n'apporte rien de plus, sinon un démarrage facile, mais par contre, pour obtenir les montées en régime parfaites, elle est extrèmement complexe au niveau électronique et mécanique (double papillon, etc..) et sujette à de très nombreuses pannes demandant la fameuse "valise" que les mécanos auto connaissent trop bien.
Je me débrouille pas mal avec mon outillage, ma passion et mes carbus pleins de vis et d'écrous (une bonne bisque d'écrou-vis, en période des fêtes !!) qui restent à ma portée.
Je redoute le dégonflage de mon portefeuille à chaque passage obligé chez le concessionnaire pour un petit souci....
La moto est en train de changer de main, passant du bricoleur amoureux de la mécanique et pas riche au motard relativement argenté ou vite réduit à revendre sa Belle pour manque de fonds, chose impensable chez les vieux birbes dont je fais partie.
J'ai plaisir à remarquer que l'esprit cébéfiste habite tant de motards, déjà vieux birbes en puissance, c'est-à-dire, entre autre, vivant encore à 50 ans et toujours amoureux de leur Belle, la plus Belle, la compagne mécanique de leurs joies libertaires.
Boudiou, que je suis bavard !!
Mumu votre pote !!
