
Qu’à cela ne tienne, Téter, sur-motivée, ne l’entend pas de cette oreille et s’exclame putain de merde, on va y aller quand même !!!


Hé les potes, c’est tant pour l’hébergement, tant pour les restos, ça vous convient ? Un peu mon neveu !
Quelques mp échangés plus tard (euh Téter, c’est combien déjà le montant, à qui on doit quoi ?, Vinette t’as pris tes chaînes ?



D’après le reste de la troupe, le premier repas du vendredi soir se passe moyennement bien avec la patronne qui essaye d’enfler Téter, et ça, fallait pas… Le problème est que nous devons nous y restaurer les deux soirs suivants… On s’en fout, on verra bien…

Rhum caramel, bière et manzana nous aident à passer une douce nuit, pas très longue car demain, ski !!!!!!!
Dernière recommandation de Téter avant de rejoindre Morphée : les garçons, je vous apporte les baguettes à 8h, vous avez intérêt à m’ouvrir, putain de merde ! …

Samedi matin : Programme chargé ! Il faut se lever, et déjà, c’est une épreuve… mais l’idée d’emmener Nico sur les pistes pour sa première au ski, et de coller la tête de Neo dans la neige, nous voici tous sur le pied de guerre, skis loués et forfaits achetés…
Les 16 sont à l’heure aux pieds des pistes, premières photos (batteries mortes chez vinette, ça commence bien… Dommage parce que la tenue de kosovar de Couette mérite THE photo


La neige est bonne, le temps radieux et Nico n’est pas tombé du télésiège à l’arrivée. Il est temps d’aborder cette modeste piste bleue, tous ensemble… Chacun règle ses chaussures, serre ses gants, range ou sort les appareils photos, fume une clope, et Papy râle, tout va bien, nous sommes prêts…
Neo regarde Badboy d’un air dépité : comment qu’on fait déjà ? j’ai tout oublié…

Les autres : On y va ou bien ???

Adrien, en mono expert, prend Nico sous son aile pour sa première leçon. 50 mètres de descente, 40 minutes et 16 chutes plus tard, Nico est rouge à force d’avoir la tête dans la neige, et Adrien est blême à son tour devant l’ampleur de la tâche, c’est pas gagné…

Le groupe compatit 5 minutes devant l’apprentissage de Nico, et se dit qu’il subira moins la pression si nous ne sommes pas là… Ou autrement exprimé : on commence à s’emmerder grave, on se casse !… Adrien, on descend, on remonte et on vous retrouve… Ouais, ouais, allez-y, qui semblait dire Ne m’abandonnez-pas ! Célestin se tire vite aussi, des fois qu’Adrien lui demande de rester avec lui…
La team se scinde, chacun skie en petits groupes, on se croise, on se fait coucou des télésièges. Entre temps, Nico a pris de l’assurance, a bien progressé et Adrien a laissé sa place à Papy et Martine pour rester avec lui. Le reste de la troupe se retrouve en fin de matinée pour prendre les œufs, nous sommes tous là, sauf Vanessa que nous avons perdue dès le début en fait, sans nous en apercevoir


Le téléphone portable étant une invention assez pratique s’il en est, nous l’utilisons à bon escient pour un regroupement de midi, il fait faim !…
Un petit banc près d’un cabanon servira de table, avant que nous chassions un groupe d’une table, qui eut pitié des 16 que nous étions autour de notre petit banc. Au programme, foie gras et muscat, sandwichs rillettes et reblochon… le bonheur !
Il faut descendre 50m pour rallier le restaurant et y prendre un café… Pas facile pour Vinette de marcher dans la neige à moitié bourrée… Bref…
13h30 : Nico commence à ressentir la fatigue…
13h32 : Couette enlève son bonnet, on dirait qu’elle a pris la foudre sur la tête, elle ne ressemble à rien, ça fait même rire l’ensemble de la terrasse, quelques dizaines de gens quoi…

Le café pris, nous partons sur l’autre vallée de Saint-François-Longchamp. Bon ski, on se fait plaisir, photos et films fusent. Nini la Frime et son papa nous rejoignent durant cet après midi.

Sur le télésiège, Adrien honore vinette d’une flatulence de niveau 8 sur l’échelle de Richter


Note pour plus tard : ne pas monter derrière lui pour le moto neige…
Le moto neige, justement, il est temps de remonter au col de la Madeleine pour redescendre vers Valmorel, car les grandes étendues de nuit nous attendent au guidon de ces engins motorisés…
Nous rentrons dans nos tanières souffler un peu (Téter n’en ressortira que pour manger, et zappera le moto neige… erreur !!!


Le cadre du Café alpin nous convient et nous nous demandons s’ils ne pourraient pas comme ça, au débotté, nous proposer un menu pas cher pour 16 deux soirs de suite… Discussion autour de la faisabilité de l’affaire, on pense tous que c’est pas gagné… Une négociation âpre entre le patron et Vinette s’engage alors

Téter est appelée pour l’informer que le problème du resto est résolu, elle s’en fout, elle regarde un film dans la piaule… En fait elle roupille, mais n’ose pas l’avouer, la vilaine !
Un vin chaud avalé et un brin de shopping effectué (mission cartes postales remplie), il est temps de nous diriger vers l’ESF pour notre baptême de moto-neige… Nous prenons le chemin des écoliers pour accéder à l’ESF, et deux kilomètres plus tard (oui bon, j’exagère à peine





Chacun prend possession de l’engin, et c’est parti, nous montons sur les pistes à travers les chemins enneigés, à la queue leu leu, ravis et émerveillés de ces paysages blancs dans la nuit qui n’appartient qu’à nous à ce moment… Les motos neige sont assez faciles à conduire après une petite période d’adaptation dans les virages tout de même…
Nous ne savons absolument pas où nous sommes, tout se ressemble… Flamme tentera à plusieurs reprises : Ah ben si, je reconnais là, on est passé là cet après midi… Ah ben non en fait, c’est pas là…
Jean-Mi

Petite pause à mi-chemin pour intervertir les conducteurs et SDS, et c’est reparti dans la profonde !
Pause photo du groupe. Notre guide nous demande où nous mangeons le soir. Réponse de Vinette : Euh au p’tit truc du sapin… Adrien rattrape l’affaire : Au Café alpin, Vinette… D’ailleurs on a faim… Oh ben nan Adrien, tu gâches tout, il a dit qu’on n’était pas pressé le monsieur !!!

Adrien nous ayant fait rater notre coup, nous redescendons doucement vers l’ESF, Jean-Mi montre les beautés lumineuses de la vallée à Couette qui se dit c’est dans la poche !
Vinette décolle aussi la patinette, mais fortuitement…
Arrivés au garage, CCCP sera le seul à rentrer la moto neige dans son abri nocturne, on a senti de suite le trappeur aguerri en la matière… Les autres se contenteront de déposer les motos neige devant et d’admirer la dextérité du guide à rentrer ses motos.
Poussée par Vinette, Couette tentera une ouverture avec Jean-Mi en lui proposant de payer sa part non honorée, ou d’inviter le bellâtre boire un coup avec nous, mais sans succès… Au bout de trois râteaux, une pelle offerte, Couette sera rebaptisée Jardiland sur ce coup-là…

Nous rejoignons le p’tit truc du sapin, euh, le Café alpin, en traînant Nico par les cheveux, il est dans le coma…
Le patron nous accueille chaleureusement, avant de bientôt nous haïr, les anciens lui font un coup de trafalgar… Oui alors il faudrait deux tables, une des jeunes et une des vieux, parce que blablabla… Bref, 20 minutes plus tard, le patron ne sait plus où il habite, Vinette a honte et tous les autres se marrent… Dans tout ce chahut bon enfant, Vinette affirme bon ben Téter elle est pas là au final. Ben putain de merde Vinette je suis devant toi ! …

Neo nous abreuve avec brio de blagues toutes plus nulles les unes que les autres, et nous passons un excellent repas autour d’une fondue et raclette que nous dévorons assez prestement, les émotions ça creuse !
C’est dans cette ambiance chaleureuse que nous effectuons l’atelier cartes postales. Pardon aux destinataires pour l’incohérence des propos ; le ski, le moto neige, la fondue, le vin blanc et les blagues de Neo ont quelque peu perturbé notre neurone…
Nous quittons le Café alpin vers 23h, et prenons RDV pour le lendemain ou nous attendent raclette/tarte au citron/boisson, avec une mention spéciale pour Vinette : le patron promet Jean-Mi sous la tarte… des promesses, toujours des promesses !!!)… Badboy souligne que ça ne va pas faire plaisir à Mars… Christophe, tu demanderas aux autres, ils t’expliqueront…

Chez les jeunes, les garçons finissent la soirée chez les filles, afin de laisser dormir Nico que nous déclarons définitivement mort pour la France… Vanessa s’endort bientôt à son tour, pendant que le reste de la troupe refait le monde, et celui du forum… Pour une fois qu’on tient le disciple Admin sous le coude, on ne va pas le lâcher !
Il neige dehors et la journée du lendemain devrait être extra, pourvu que le temps s’y prête…
Nous nous couchons bientôt, bercés par la douce voix de Téter avant l’extinction des feux : 8h les baguettes demain les garçons, n’oubliez pas, putain de merde !

9h30, nous sommes prêts, tous au RDV. Il neige fort, jour blanc…
Nous montons sur les pistes, emmitouflés le plus possible, le vent sous fort. Nico compte ses muscles et remarque qu’il n’avait jamais fait attention qu’il en avait autant… Bobo les courbatures…

Arrivés en haut, la première piste fait office de sélection naturelle, Nico ne voit rien, Papy ronchonne, et nous perdons aussi les autres anciens, sauf Martine qui nous suit. Il neige de plus en plus…
Nous hésitons à partir loin, nous ne voyons rien du tout… Neo sert de balise à talus, trous et bosses en tout genre : dès qu’il tombe, il ne faut plus le suivre, obstacle à proximité…
En ski comme dans tout, c’est dans le merdier qu’on progresse, et nous persévérons donc en attendant une percée du soleil…
Vers midi, Martine nous abandonne, tandis que les isérois nous proposent de changer de vallée vers Saint-François, le temps y semble plus dégagé… Les autres, dubitatifs, ne veulent pas les contrarier, et les suivent, sous condition : vin chaud et sandwich de temps en temps…
Et là, miracle, les isérois avaient raison , le temps se dégage timidement au début, pour laisser place ensuite à un soleil radieux. Nous faisons des traces dans la profonde, un ski de toute beauté, où nous tentons plus de l’hasardeux que de l’harmonieux, mais on s’en fout ça fait pas mal ! Badboy juge Téter sûr une tentative de chute : technique 3, artistique 8… Oh ben dis, merde t’es dur, j’ai levé les bras en arrière, j’étais magnifique !…


Célestin se prend aussi une pelle, peut-être par esprit de corps avec l’ensemble du groupe…
Arrêt vin chaud dans une brasserie de Saint-François-Longchamp. Téter drague le serveur Valentin qui a pour particularité d’avoir une chevelure comparable à un nid de mésanges, et Flamme se fait un pote qui lui fera sentir sa chevelure clairsemée… Aux frontières du réel nous étions…

Avant de remonter (ou redescendre) sur Valmorel, nous faisons notre BA en répondant à un questionnaire proposé par une autochtone… Cette enquête de satisfaction nous met tous d’accord sur un point : la station est top, nous reviendrons !
Retour aux tanières, poussage de voitures sur le parking parce qu’on n’a pas de pneus neige dans le nord, dépose des skis chez le loueur, vin chaud au Café alpin et shopping ponctuèrent ce début de dimanche soir. Nous retrouvons les anciens pour le repas durant lequel nous fîmes péter la raclette, sous le regard assez admiratif du patron… Il est vrai que le cadavre de la croûte de raclette abandonné par Flamme, Badboy, Néo et Célestin laissait songeur…
22h30 : Il est temps de se glisser sous la couette pour Couette justement, Nico et Vinette qui prennent la route à 4h pour le retour sur Paris…

Des souvenirs pleins la tête de ce week end de folie, nous nous posons juste une question, toujours la même :
C’est quand qu’on repart ???
Ils y étaient : Adrien B., Badboy, CCCP, Célestin-B, Couetcouette, David33 et Marie, Flamme, Lya, Martine, Neopunk et Vanessa, Nico92, Papy Raider, Téter, Vinette.
Guest stars : Nini la Frime et son papa.
Merci à tous pour ce week end, et particulièrement à Téter, Célestin et Adrien pour cette organisation de maître
