Salut !
Posté : ven. 18 sept. 2009 22:04
Et encore un p'tit nouveau, du côté de Clermont-Ferrand, sur une CBF 600 SA depuis bientôt 3 semaines. Mais la route a été longue avant d'en arriver là. Alors, tant tant qu'à me présenter, laissez-moi remonter un peu le cours du temps, de... quelques années, disons.
J'ai longtemps hésité à passer le permis moto, sans pouvoir me décider à prendre une 125 non plus. Il y a 6 ans, j'ai déménagé au Japon pour le boulot, dans une petite ville au Nord de Tokyo. Je n'avais que 5 km à faire chaque matin, alors je me suis dit que c'était l'occasion d'essayer (enfin) une 125. Pour les aspects pratiques, et vu le nombre très restreint de modèles dans cette cylindrée (la plupart des 125 importées en France ne sont pas disponibles sur le marché local, question de découpage des permis moto), mon choix s'est porté sur un scooter GT, dans l'idée aussi de vadrouiller pendant les congés avec quelques bagages et découvrir le pays.
De fait, j'y ai vite pris goût. Le trajet quotidien était un vrai moment de plaisir que je prolongeais les week-ends autour de chez moi. Vinrent ensuite les premiers congés. Je préparai une virée à Hokkaido, avec un passage en Ferry entre les îles. Et là, LA découverte de la liberté (comme quoi il n'est jamais trop tard !)
. Cette 'île, c'est un vrai paradis pour les motards, l'été (c'est quand même en face de la Sibérie). Première virée : 2000 km en 15 jours
. Deuxième virée, l'année suivante, 3000 km, toujours en 15 jours
. Le pied total, je vous dis, un tas de rencontres de motards et non-motards, curieux qu'un gaijin (étranger) s'aventure dans des endroits aussi perdus. Le terrain de la passion était désormais prêt à accueillir le virus de la moto. L'infection a eu lieu lorsque j'ai découvert la Triumph Thruxton sur un magazine (un modèle 2005, à carbu). C'était pour moi, et c'est toujours, l'archétype de la moto, une sorte d'essentiel. Il m'en fallait une
. Seul problème, j'étais toujours au Japon, et sans permis...
Pas grave, soyons fou, on ne vit qu'une fois
. En déplacement en France, je passe commande, et quelques semaines plus tard (petite préparation mécanique oblige...), c'est mon frère, motard depuis bien longtemps, qui en prend livraison. Il la bichonnera jusqu'à ce que je sois en mesure d'en profiter. Mis à part l'impatience d'en profiter, tout va pour le mieux... pendant un an. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que le virus TT (Triumph Thruxton) l'avais lui aussi infecté. Après maintes palabres et arguments de marchands de tapis, voir d'accro qui ne se remettrait pas d'un sevrage brutal, il m'a convaincu de la lui céder. Je sais, j'ai été faible, mais je me suis dis que la belle (la bête ?) restait quand même à portée de main... Et puis, j'avais encore du boulot avant de rentrer au bercail.
Le temps passe, et quatre ans plus tard, j'ai enfin le précieux papier en poche, depuis juillet en fait
. Je me mets en quête d'une monture qui me convienne. Bon, on n va pas reprendre une Thruxton, il y en a déjà une dans la famille. Alors quoi ? En fait, j'aimerais bien partir en voyage avec. Il me faudrait donc une moto fiable, polyvalente, avec ABS (critère non négociable), et une protection minimum pour aligner les kilomètres, et qui soit de plus accessible pour un débutant. Après avoir feuilleté pas mal de revues, épluché les essais sur le net, j'ai finalement choisi celle qui nous rassemble sur ce forum, dans sa version 2008 semi-carénée. Après 900 km, je ne regrette pas mon choix. D'une prise en main évidente, elle est super maniable tout en étant sur un rail quand la vitesse augmente. Question fun, je me rend compte qu'elle cache bien son jeu, paraît sage et tranquille mais qu'elle est capable d'offrir sa dose de plaisir dans les tours. J''ai comme l'impression que c'est le début d'une nouvelle histoire qui va m'en faire voir, du pays...
V à tous !

J'ai longtemps hésité à passer le permis moto, sans pouvoir me décider à prendre une 125 non plus. Il y a 6 ans, j'ai déménagé au Japon pour le boulot, dans une petite ville au Nord de Tokyo. Je n'avais que 5 km à faire chaque matin, alors je me suis dit que c'était l'occasion d'essayer (enfin) une 125. Pour les aspects pratiques, et vu le nombre très restreint de modèles dans cette cylindrée (la plupart des 125 importées en France ne sont pas disponibles sur le marché local, question de découpage des permis moto), mon choix s'est porté sur un scooter GT, dans l'idée aussi de vadrouiller pendant les congés avec quelques bagages et découvrir le pays.

De fait, j'y ai vite pris goût. Le trajet quotidien était un vrai moment de plaisir que je prolongeais les week-ends autour de chez moi. Vinrent ensuite les premiers congés. Je préparai une virée à Hokkaido, avec un passage en Ferry entre les îles. Et là, LA découverte de la liberté (comme quoi il n'est jamais trop tard !)






Pas grave, soyons fou, on ne vit qu'une fois


Le temps passe, et quatre ans plus tard, j'ai enfin le précieux papier en poche, depuis juillet en fait


V à tous !