voilà déjà pas mal de mois que je rôde sur le forum pour piocher des infos. Quelques kilomètres plus tard, je peux donc vous en dire un peu plus que juste "bonjour, trop de la balle la cbf".
Après un permis décroché début février (3 passages de plateaux annulés suite à intempéries depuis début décembre...), j'ai commandé une cbf 5 jours plus tard, le temps de régler les problèmes avec ma mauvais conscience. Je ne suis monté dessus que le 20 mars pour cause de selle bagster un "peu" longue à arriver. Donc me voilà avec une 1000 noire, lèche-roue, passage de roue et sabot, le tout en ermax. J'ai aussi fait mettre les top-blocks.
Près de 3 mois plus tard, j'ai passé les 7000 km avec quelques incidents mineurs : une chute de la moto le deuxième jour (je ne considère pas être tombé puisque je suis resté sur mes deux pieds
) avec ma chérie à l'arrière. Je n'avais pas vu que le caniveau où je me suis précipitament arrêté était en pente.J'ai quand même eu le temps de dire trois fois "Oh putain" dans le casque avant que la moto ne touche, et que ma chérie se rende compte que je n'étais pas en train de béquiller,... et puis chérie, la béquille, elle est à gauche, pas à droite ...grrrr (elle aussi débutait en moto). Bilan: trois rayures sur le carénage et c'est quasi tout.3 jours plus tard, en la déplaçant dans la garage, au fond de mon mini emplacement, je l'ai faite tomber sur ma voiture. Heureusement, car ça a bien amorti la chute. Bilan : un rétro de moto cassé (31 euros, y' a pire), et un peu de mal à la relever tout seul. Mais bien enervé, à voir la ta^che d'essence qui grossissait, ça a fini par le faire. Et puis dans la rue je ne voyais passer que des dames qui n'avaient guère envie de me suivre dans le parking sous-terrain pour redresser
mon gros engin. Depuis, je la manoeuvre assis dessus et plus comme on nous l'apprend à l'auto-école.
Il y a deux mois, dans un petit village, contrôle de gendarmerie : au moment où je commence à descendre, le gendarme me dit vivement " attention elle est mal béquillée". Sa charité s'arrête à ces mots,
car en même temps qu'il les prononce, il s'écarte. Une fois de plus, j'en suis donc réduit à accompagner la descente au sol de la CBF. Bilan : pour la moto, rien du tout. Le contrôle de routine est du
coup effectué par un gendarme un peu penaud.
Et ce week-end, le truc con (encore un diront certains) : je démarre à un stop en tournant à droite, en inclinant donc bien. Sauf que je cale dans le mètre qui suit. J'ai nettement senti la roue arrière s'ancrer dans le sol, tandis
que l'avant continuait sa vie vers le trotoir. Encore une fois, JE NE SUIS PAS TOMBE, puisque seuls mes deux pieds ont été en contact avec le sol. Bilan pour la moto : trois écailles de plastiques en moins sur le top-block.
Voilà, tout ça pour décompléxer ceux qui auraient une fois ou deux couché leur machine. J'ai de l'avance !
Après cet apéro récréatif, je tiens quand même à dire que je suis très très content de ma mobylette (mais peut-on être mécontent de sa première moto ?), que pas une fois elle n'a eu une réaction qui m'a désagréablement surpris. La conso est au poil : 5,5l, que je roule tranquille, ou que je pousse en montagne.
J'ai lu sur un autre post que le sabot ermax était bas et frottait en virage. Pour ma part, il m'aura fallu 6000km et les virages de Corse avec passagère pour entendre le doux son du sabot qui frotte. Seul, et avec les pneux d'origine, je suis incapable d'aller si loin, la roue arrière tressautant pour me rappeler à l'ordre.
Si on veut faire un reproche, c'est le (non-)réglage d'origine des loupiottes : éclairage des panneaux 4 m au-dessus de la route! Ou la peinture que je trouve tendre : j'ai voyagé avec tente et petit sac sur la place arrière, le tout tenu par deux tendeurs. La gaine des tendeurs s'est sculptée dans la peinture des poignées arrières. Je vais essayer de découper
découper une chambre à air de VTT, de l'époque où je faisais du vélo...d'ailleurs quand je présente la moto à des non pratiquants, je dis : c'est comme le vélo, sauf que ça descend tout le temps fort!
A pluche