Pour cette répétition avant une prochaine édition au printemps 2012, la composition des équipes était donc :
Equipe PACA :
- CCCP83 et Lya
- Korby
- Jeje84 en guest star samedi
Equipe RA :
- Nini
- hf38
Bâââ, avec ça y'avait tout juste de quoi se faire une belote

Equipe du Noooord, plutôt vers la gauche :
- Sousou
- Neo
- Couetcouette
Equipe du Noooord, plutôt vers la droite :
- FIFFY58
- jlm52 et une invitée enregistrée sous le nom de code "Bouly" (j'ai mis du temps à piger qui était ce forumeur dont le pseudo n'existe pas

- tite-marmotte
Je crois que j'oublie personne. Si c'était le cas, qu'ils adressent une réclamation à l'admin via le formulaire 123a58Xz98b.95X en 3 exemplaires.
Vendredi 14 Octobre : ralliement
Aux aurores :
Sousou et Couetcouette font chauffer la mécanique. Ce sont eux qui auront le plus long trajet à réaliser aujourd'hui
FIFFY, jlm et tite-marmotte émergent sans se presser : ils font étape à Macon d'où Nini les conduira à Sisteron
Vers la mi-journée :
Sousou explore les chemins caillouteux du Puy de Dôme et baptise son anglaise par une petite glissouille suite à un duel malchanceux face à un tracteur. Pas de bobo et rien de grave pour la Street. Juste l'occasion d'aller bricoler quelques minutes chez le serviable conc' Triumph de Clermont

Nini, jlm, Bouly et FIFFY se les pêlent en pique-niquant au lac de Paladru (38). Tite-marmotte fait bande à part et emprunte un autre trajet.
CCCP83 et Lya jouent les lézards en se faisant griller des saucisses sur les bords du Verdon. Qui d'autre a une grille de barbeuk dans son top-case ici ?

Début d'après-midi :
les "plus proches" se mettent en route. Korby depuis les environs de Draguignan, hf38 pour rejoindre Nini & Co au sud de Grenoble.
Fin d'après-midi :
Korby a fait preums au gite. Nini, hf & Co arrivent vers 17h30, le temps de raccrocher Sousou au convoi alors qu'il était entrain de se faire draguer par deux mamies lui expliquant le chemin. Arrivent ensuite CCCP83 et Lya.
Aller-retour au Super U du coin pour refueling et emplettes d'apéro. Au retour, on rattrape une 600N noire, veste à manches fluo, sac-à-dos avec petit nounours : pas d'erreur, c'est notre Couetcouette nationale !
A l'heure de l'apéro (forcément

On arrive enfin à la joindre : elle est effectivement paumée dans un chemin caillouteux que le proprio du gite -super sympa et motard en plus- nous aidera à trouver. Sauvetage de la motarde en perdition et de sa monture à bout de batterie par Neo.
Ouf, tout le monde est à bon port, on peut attaquer les pizzas ! Et c'était varié, jusqu'au dessert avec une banane-chocolat-coco-chantilly de toute beauté

Nuit de vendredi à samedi :
L'hébergement se compose d'un dortoir de huit et d'un autre appart avec deux chambres + 2 lits simples dans la pièce principale
Vers 3h30, hf38 n'a pas réussi à endiguer les ronflements de son voisin dont nous ne citerons pas le nom mais dont le pseudo finit par 58 et ce malgré l'assistance de Nini.
hf émigre donc vers l'appart d'à côté où un lit est libre à côté de Couette. D'ailleurs, de couette il n'y en a plus car Couetcouette a réquisitionné les deux couettes (d'où explication du pseudo


Un peu plus tard, Couette se levant s'aperçoit qu'elle a un voisin et par pitié lui restitue sa couette (vous suivez hein ?). Le hf ainsi réchauffé, se rendort paisiblement ...et se met à ronfler !
Normalement c'est rare chez moi, mais c'est comme les tortues : si j'atterris sur le dos c'est foutu

Du coup Couette envisage d'émigrer au dortoir mais se contente d'aller leur taxer la couette ex-hf pour aller se poser dans le couloir (vous suivez toujours, hein ?).
Samedi 15 Octobre : Ze balade
Petit déj vers 8h30. Après une belle nuit de sommeil, tout le monde est frais et dispo pour la séance de virolos

9h30 : les moteurs se réveillent, c'est parti pour une belle journée, malgré un ciel un poil plus couvert qu'annoncé par la météo.
Après quelques km, on entre tout de suite dans le vif du sujet avec les gorges de la Méouge. Belles couleurs d'automne, jolie rivière où la baignade a du succès les jours chauds.
Les virolos sont assez serrés. Dans l'un d’eux, Couette se fait un peu surprendre et Sousou juste derrière s'aperçoit très tard que la route tourne beaucoup plus que sa moto, ce qui est fâcheux.
Un salutaire coup de latte dans le parapet remet tout l'équipage sur la bonne trajectoire. Ouf.
Après Séderon, on arrive au col de Macuègne. Je stoppe pour mettre la caméra en route. Vous retrouverez ce tronçon jusqu'à Sault dans la video n°1 (19'37 de bonheur

J'explique à tout le monde que je les laisserai me dépasser puis je redoublerai pour filmer chacun(e).
On attaque la montée et je laisse passer. Une fois en queue de peloton



Nous voilà à Sault. Arrêt essence avant de rejoindre Jéjé qui nous attend en ville.
Le ravitaillement est mené avec énergie, à tel point que jlm, contrôlant mal sa force surhumaine, tord sa clé dans la serrure du réservoir.
Pas de problème pour la sortir mais quand il la met dans le Neiman : ouinnnnnn, ça veut pas démarreeeeer !





FIFFY a beau s'escrimer en veillant à ne pas péter le précieux accessoire, rien n'y fait : elle est bien vrillée la pauvrette.
"T'as pas le double ?" ah ben non, ça serait pas marrant...


Bon, keskonfait ?

Une fois sur place, le serrurier ou armurier ou un truc dans le genre n'est pas là "avant 15h". Nous v'la beaux...
Bon, il en faut davantage pour faire oublier à certains qu'il y a du bon nougat à acheter dans les parages.
Pendant ce temps, jlm a appris qu'il y avait un vélociste qui pourrait lui donner un coup de main ...là-haut juste à côté de là où on faisait le plein

Un petit aller-retour et - yahouuu ! - la clé remise en état avec précaution permet de redémarrer la 1000F blanche

Bon, on peut se mettre en quête d'un spot à pique-nique sans trop se presser parce que le Ventoux est bien couvert pour le moment.
En montant dans la forêt, on dépasse une aire. Du coup, Jéjé propose qu'on fasse demi-tour pour redescendre. Ok.
Seulement, une Pan, ça pèse son poids quand ça prend de l'angle en manœuvre dans une pente.
Et zouuu, la voilà virevoltant à terre après que Jeje se soit prudemment écarté


Ouf, la bécane est super-bien conçue et le tampon de protection fait son office en assumant à lui-seul les conséquences de la mésaventure.
Hé-bin, c't'un week-end animé

Une fois les valeureux motard(e)s restaurés, nous voilà partis pour aller prendre un café au Chalet Reynard 10 km plus haut.
Je remets la caméra en route (video n°2, 10'45 de bonheur

Le dernier m'a passé et




On arrive au chalet et on gare tout bien les titines pour faire quelques photos. Un peu plus tard, le Club des Nécessiteux est venu garer ses Porsche Cayenne juste derrière ce qui gâchait un peu le paysage

Pour faire les 6 derniers kilomètres avant le sommet, je pars 5 minutes avant tout le monde pour les prendre ensuite en photo dans un virage qui va bien.
Zut, j'ai oublié de leur dire de passer un par un, ce qui fait que je sais pas où donner de l'objectif quand ils se pointent en faisant les clowns


Longue pause au sommet où il n'y a pas de vent et une superbe mer de nuages. Vous verrez ça dans les différents albums.
On redescend sur une plateforme pour faire quelques photos de famille, ou de sa belle sur fond de Ventoux pour certains.
C'est parti pour la descente vers Malaucène. Assurément le meilleur versant pour la moto : route large, bien revêtue, vues magnifiques.
A Malaucène, gasp, la route de Suzette sous les Dentelles de Montmirail est barrée. Les aléas en absence de reco...

Pas grave, on raccourcit un peu le road-book en rejoignant directement Bédoin et Villes-sur-Auzon. On n'y perd pas au change : le tronçon Malaucène -Bédoin est un pur enchantement

Nous voici dans les gorges de la Nesque où de beaux virolos se succèdent, même pas piégeux si on prend garde de ne pas être au taquet comme Neo par le passé...

Arrêt panorama puis retour vers Sault où Jéjé nous quitte pour aujourd'hui

Suit un tronçon où une inattendue énorme ligne droite nous attend - un truc pareil ne peut avoir été construit que par des militaires supposons-nous - ce qui donne l'occasion de récurer un peu les cylindres

Passage par Simiane-la-Rotonde avec une séquence zigzags dans les ruelles abruptes, guidés par mon GPS farceur.
On arrive à Saint-Etienne-les-Orgues où commence la montée vers le Pas de la Graille (la montagne de Lure), une sorte de petit Ventoux-bis au-dessus de Sisteron.
C'est parti pour 14 kilomètres d'épingles à cheveux, sur un revêtement moyen.
Nouvelle séquence filmage (video n°3, 22'14 de bonheur



Tout le monde arsouille gaiement et j'ai de la peine à recoller à la bande, même Couette qui se sent en confiance maintenant et envoie du pâté comme les copains.
J'en repasse 3-4 mais pour le reste, pfouh, ça serait trop risqué pour moi. J'essaie vaguement de faire comprendre que je veux passer pour filmer à coup d'appels de phares mais cause toujours !





Quelques neurones me viennent en secours pour me rappeler que le truc rouge, là, c'est pas les warning comme sur ma BAR... heu... hé-hé





"Mais keskifout ?" a dû se dire Nini juste derrière. Retrouvez l'épisode à 8'30 sur la video pour le dossier...
Sur le haut de la montée, hors de question d'arsouiller car ça commence à être gravillonneux.
Dernière pause-photo de la journée, avant une descente longue et disons-le pas marrante (ombre, graviers) vers Sisteron.
Histoire de pas finir la balade sans rigoler un coup, mon GPS farceur nous emmène dans un tronçon de chemin caillouteux où Neo mène la troupe debout sur les repose-pied.
Le road-book effectivement parcouru aura donc été celui-ci.
Nous revoilà au gite pour un apéro bien mérité et un repas délicieux. L'occasion pour notre admin préféré de poursuivre sa découverte des merveilles de la gastronomie française avec une salade de geysiers "- de quoi ?" de geysiers !
"Eh mais c'est bon ces petits trucs !" du coup, il a mangé que ça dans la salade

Nouvelle nuit de sommeil plus ou moins silencieux, avec émigration préventive de Couette (


Dimanche 16 Octobre : éparpillement
Couette est la plus matinale car elle compte rallier la capitale par le chemin des écoliers. Elle décolle vers 8h.
Suivent Sousou et Neo vers 8h30, qui ont aussi un bon bout à faire.
Je démarre de mon côté à 9h30 pour un retour sur Grenoble via Digne et le lac de Serre-Ponçon. La D900 entre Digne et le lac via les cols du Labouret, de Maure et Saint-Jean est un grand pied avec des paysages d'automne magnifiques ...mais gare au givre dans les champs.
Deux petites vues du lac : Route Napoléon pour finir, après Gap (montée du col Bayard =

Merci à tous pour ces moments animés

Je laisse la parole à l'organisatrice pour le mot de la fin
