
Vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais cette semaine, je n'ai pas été très présent sur le forum. Il n'y a pas une mais deux raison à cela.
Mais commençons par le début, dimanche dernier.
D'abord, il faut que vous sachiez que mon bureau est au rez de chaussée, au cœur d'une résidence de 80 appartements et quelques autres bureaux, dans une grande cour intérieure fermée et ayant au moins soixante fenêtres en vis-a-vis.
Le décor est posé, revenons à dimanche dernier. Un peu avant midi, une occupante d'un appartement qui fait face à mon bureau m'appelle et me dit qu'elle a vu deux personnes à l’intérieur de celui-ci vers 4 h 30, alors qu'elle rentrait d'un mariage. La fenêtre (un grand vasistas en fait) était grande ouverte et la lumière allumée. Elle me dit qu'elle en a été surprise car elle croit savoir que je ne travaille JAMAIS le dimanche, mais bon elle a été se coucher et m'appelle en se levant.


Merdum, j'ai été cambriolé ! J'appelle aussitôt un autre occupant de la résidence avec qui j'ai sympathisé et lui demande d'allez jeter un œil et de me tenir au courant (avant de faire les 75 km de trajet). Alors, il me confirme, mon bureau a bien été cassé





Bon, après quelques instant de stupeur, de colère et de découragement, je reprends mon apéro là où je l'avais interrompu et me dit que cela attendra bien jusqu'à lundi matin 5 h.
Vers minuit trente, je dors



La B.A.C. venait d’interpeller après une folle course poursuite dans les rues de Lyon (qui s'est terminée très brutalement contre un poteau d'éclairage public) trois mineurs en possession de sa voiture. Je suis attendu au plus tôt.
J'avale un café, je me douche, et je pars. Sur place, c'est le bordel, tout à été fouillé, foutu par terre.... Je fais un inventaire sommaire de ce qui manque et je me rends au commissariat du 9° arrt. On prend ma plainte, et j'appends que les jeunes interpellés ont 14,15 et 16 ans, et sont (pour les deux plus âgés) multirécidivistes (au moins TRENTE mis en cause pour celui de 16 ans

Dans la matinée, l'Identité Judiciaire passe faire les relevés biologiques et d'empreintes, puis je suis convoqué à l’hôtel de police pour être entendu par le chargé d'enquête la chargée d'enquête d’ailleurs, c'était une femme) je re-raconte tout, explique pourquoi j'avais les clé du monsieur, comment était l'ordi, le téléphone (oui, il y avait un portable dans le lot)... cela dure une petite heure et demi et vers 14 h 30, je repars vers Ma Drôme adoptive et peux en arrivant casser une petite croûte (depuis une heure du matin, je n'avait que 2 café dans le ventre)


Mardi, je range mon bureau, nettoie tout, et suis convoqué une nouvelle fois à l'hôtel de police pour reconnaître mon ordi, mon téléphone...Je reconnais. Cela prend encore une heure et demi, la chargée d'enquête m'explique que les jeunes n'en n'ont rie à f...., ils disent "On s'en fout de ce que tu mets sur le PV ont est mineurs, on risque rien (ils en savent quelques choses...).
Le mercredi, re-convocation pour récupérer mes affaires (sauf l'argent qui me sera restitué plus tard, après décision du procureur)
Jeudi, JOURNÉE NORMALE


Vendredi matin, Arrivée au bureau 5 h 15................. et là, RE-BELOTE, la fenêtre explosée, le bureau re-fouillé, plusieurs trousseaux de clés volés, quelques menues choses, (l'ordi était avec moi, le temps que la fenêtre soit sécurisée par des barreaux)
Appel de la police qui fini par bien connaître l'adresse. Nouveau dépôt de plainte au commissariat, retour de l'Identité Judiciaire, nouvelle convocation à l'hôtel de police ou l'on m'explique que l'on soupçonne les mêmes individus qui ont été relâchés à la fin de la garde à vue et où j'apprends que le soir du premier cambriolage, ils se sont fait TROIS bars-restaurants (pas pour dîner) sur le même quai.
En plus et là, c'est le coup de grâce................. l'argent liquide leur a été restitué sur décision du procureur car on ne pouvait pas prouver qu'il venait de nos caisses (la mienne ou celles des restaurants)















