Poto Julio, je me fiche complètement de savoir si c'est du copié/collé.
Le rêve, l'illusion, l'amour, le grand, le petit, le jaune ou le rouge, peut importe, c'est l'impression que nous donne ce que nous tenons un peu au travers de notre regard qui compte.
Le théatre n'a jamais reflété que l'image d'une portion de la réalité, mais c'est celle-là que j'aime, comme de sentir relever la commissure des lèvres plutôt que le rire entier, car il est malheureusement final.
Je n'aime pas la vérité, mais l'ébauche de son contact, elle tinte doucement à mes oreilles.
Tu veux disséquer la pomme, me la décrire jusqu'à la moindre des molécules, et je te dirai que ça ne m'intéresse pas.
Tant que tu ne l'auras pas goûtée, tu ne sauras rien d'elle, et son goût pour toi ne sera pas le même pour moi.
La vie n'est pas sèche, froide, elle est fruit des nécessités, du hasard peut-être.
Si l'amour ou l'amitié se résume à des contacts plus ou moins électriques, que l'autre ne soit qu'un tas de glandes, cellules, lipides et autres chimie, pauvres de nous.
C'est pareil pour ce qui nous touche, nous enlaidit ou nous embellit.
Fi des formules, un clin d'oeil ne se met pas en équation.
Cette Hornet est un clin d'oeil, et peu importe qu'elle soit le reflet d'une future réalité, elle représente un espoir, un conte de fée, ou, pourquoi pas, un cauchemar.
C'est l'Histoire sans Fin de ce Pays qui n'a que la consistance de nos rêves.
Il était une fois, un petit garçon qui voulait être grand, mais qui oubliait parfois que tous les passages, pour tous, étaient obligés.
Alors, parce qu'il était courageux et sensible, il refaisait le chemin, encore et encore, jusqu'à la réussite.
Un jour, il devint grand, et ne regretta rien, c'est ce qu'on m'a raconté, je n'ai pas vécu assez de vies pour le rencontrer.
Mais il se sentait bien seul.
Alors, il lui vint l'idée de se retourner, lui qui ne voulait ne regarder que devant, toujours devant et il vit ses amis.
Il appris, ce jour, la vraie humilité.
Ce n'est jamais celui qui a le dernier mot qui a raison, mais celui qui offre les rêves les plus beaux.
Mumu vieux poto à 2 balles !!!

"Quand on perd ses rêves, c'est que l'on commence à mourir".
CBF 600 "S" ABS 2004 Bleu tomate, 35643 km. SDS : Mumubelle, amateurs de Médoc, frites et confits de coin-coin...