24 août 2007, soir : Zazadorée informe d'un passage en Drôme Provençale de Papy et Martine, lundi 27 et somme le Baron des Lavandes d'entrer en contact avec eux !
25 août 2007 : Dédé annonce un RDV à Alès vers 10 h pour le mardi 28

, Ced croit en une nouvelle facétie spatio-temporelle dont Dédé a le secret.
25 août 2007, soir : Dédé traite Ced de Jeanne d'Arc

en transférant un MP confirmant le mardi
26 août 2007, soir : Martine appelle le lapin de Natounette depuis chez Natounette pour bien confirmer le mardi 28, ce qui n'arrange pas du tout le lapin qui le fait savoir et regrette sa non disponibilité pour le mardi 28
27 août 2007, journée : coup de ras-le-bol et de trafalgar. Ced parvient à avancer ses RDV du mardi à ce jour mais devant l'incertitude, n'annonce rien à personne. Titine fait la gueule sur la N7 car du coup, il est trop tard et on ne revient pas par le Mont Ventoux !
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28 août 2007 : MARTINE & PAPY avec Fish traversent les Cévennes ! ******
8 h 45 : Titine se réveille, guère après son conducteur

. Départ de Montélimar sous une chaleur étouffante bien digne d'une fin d'été.
9 h 30 : retaillage de gomme en règle dans les garrigues des Croisées
10 h 00 : Ced & Titine arrivent à Nîmes dès fois que le convoi parisien s'y soit arrêté pour une pause contemplation des arènes ou de la Maison Carré, ou ait fait un détour par le Pont du Gard
10 h 10 : toujours aussi chiante cette Ville Active
10 h 30 : toujours sans vision parisienne, Ced & Titine entrent dans Alès et voient une CBF argent devant un Mac Do. Tentative d'approche : c'est celle de Dédé
10 h 35 : Dédé appelle Ced parce qu'il croit l'avoir vu. Ced fait croire à Dédé qu'il bosse à Avignon pendant que d'autres sirotent leur café au Mac Do
10 h 45 : Ced & Titine rebroussent chemin jusqu'à Vézénobres et s'embusquent dans une bretelle d'accès. 1 CBF S argent, 1 CBF N et un tracteur chargé comme des mulots ne tardent pas à passer. Titine bondit de joie et il ne faut que quelques secondes pour dépasser le cortège et se positionner devant eux.
10 h 50 : arrivée vachement discrète au Mac Do ou on somme gestuellement Dédé de ne rien révéler. Nouvelle embuscade. Les Parisiens se garent, otent casque. Une Seven Fifty avec un conducteur très discret dissimulé sous casque et lunettes s'approche de Martine pour lui demander la route de Mende. Le conducteur se prend un "Ced ça suffit tu te gares maintenant !" de la part de la dite Martine

qui de son oeil de lynx a reconnu toute la manoeuvre

Mac Donald's d'Alès
Après des salutations tous sourires dehors illustrant la joie de se rencontrer enfin, Dédé a déjà enquillé 3 conneries à la minute, et se prend un coup de gants de Ced. Papy râle après Ced de les avoir dépassé comme un bolide pour se mettre juste devant eux. Dédé sort un nouveau florilège de conneries. Martine va chercher la commande de boissons. Papy râle après la chaleur. Dédé s'en reprend à Ced. Papy râle après une mouche qui tourne. Martine raconte un peu le weekend avec quelques nuits courtes. Papy rale après Ced pour n'avoir pu venir chez Jéjé, pour n'être jamais venu à un RDVA et pour ne pas avoir concrétisé le plan "String sur Pont du Gard", je ne vois vraiment pas de quoi il parle

Mon pote Dédé a oublié son roadbook qu'il avait pourtant descendu de son bureau exprès

en route, direction Florac
Martine ouvre, ça virole un peu. Le rythme est doux. Parfois Titine s'excite dans la roue arrière de Martine, tandis que son conducteur a du mal à réaliser ce qui lui arrive : rouler derrière Martine

et suivi par un tracteur qui ferme la marche !

S'il faut s'adapter à ce rythme encore inconnu, ce n'est que du bonheur en fait. Le cadre est sympatoche comme tout, verdoyant et rocheux, mais Martine ne s'arrête pas

. Bah tant pis. Tiens ça virole un peu plus, Titine voudrait un peu plus bouffer la roue arrière de la CBF de Martine. Tiens Papy et Dédé ont disparu du rétro, on ralentit : ah les revoilà

arrivée à Florac
Martine se trompe de route, on fait demi-tour. Le 1er resto est pour nous. Papy rale après Martine parce qu'elle roulait trop vite alors qu'elle n'a jamais pris un virage à plus de 55 km/h. Dédé ne fait que dédéconner. Ced et Fish défendent Martine. Papy rale après Ced et Fish en sommant de ne pas passer la pommade sur Martine

Papy rale de n'avoir pu profiter du paysage.

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au resto de Florac
En plus de revendiquer fièrement son statut de poisson, Fish a la poisse

: il s'obstine à commander ce qui n'est plus disponible.

; Dédé n'en loupe évidemment pas une

. Martine et Ced se contentent de salades crudités, les autres recoivent des plats chauds. Fish a une portion de frites digne d'un appétit d'oiseau (normal pour un pingouin non

). Papy râle après sa sauce au poivre qui aurait un gout salé

Martine explique qu'elle n'osait pas s'arrêter en bord de route pour les photos. Papy rale de nouveau après Martine sur l'allure.

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En route vers Mende
Inconsciemment, Ced & Titine ouvrent la route pour attaquer le joliment sinueux Col de Montmirat

mais ça ne suit pas derrière, alors nous nous reléguons en position de fermeture pour retrouver l'allure de Martine. Papy rale après un camion. Plusieurs km plus loin, en doublant un semi remorque, Ced & Titine se retrouvent en tête et sur la voie opposée pour indiquer à tous la possibilité de doubler. Je décide alors de rester en tête pour atteindre le sommet en quète d'un panorama que ce col ne m'offrira finalement pas

. Le paysage cévenol s'écrase sous une lumière brumo-orageuse bien peu attirante. Qu'importe, le plaisir n'est pas là aujourd'hui. Il est de rouler en si bonne compagnie et une fois tout le monde arrivé au sommet, je me repositionne en fermeture de route et Papy ouvre et il ne ralera plus.... sur le rythme !
Bien qu'à allure très douce, nous arrivons trop vite là où nos chemins vont injustement se séparer.
La chaleur cévenole devient vraiment pesante et tout le monde a soif de rafraîchissements. Ced cherche un coin à pissou (copyright Mumu) sans résultat mais repère un endroit où garer les motos pour aller se désaltérer. Aussitôt dans l'établissement, Dédé profite de la pause pipi (et douche au lavabo

) pour compieusement déblatérer sur mon compte mais je n'en attendais pas moins de lui et la monnaie lui sera vite rendue
Papy rale de nouveau après les Sudistes pour leur non présence aux RDVA. Au fil des conversations, le film de la journée passe dans ma tête (que Papy veut scalper, on se demande bien quoi

). Une journée avec Martine, Papy et Fish
Et voilà comment les séparations se feront "à la Ced-Adrien-Celestin" : dures et interminables.
Enorme merci à vous 2 et à Fish, qui a bizarrement échappé à mon appareil-photo mais tu ne perds rien pour attendre
Dédé et moi partons sur Mende pour rentrer par Villefort et là... alors là...

Potos motards je vous en prie, retenez ce code :
D901 entre Mende (Lozère) et les Vans (Ardèche) ! Pour Dédé c'est Des sangs neufs mais bon c'est mon pote hein
Un amour de route-billard dépourvue de la moindre ligne droite sur 60 km qui traverse des paysages d'un spectaculaire que je ne soupçonnais pas de la Lozère, qui m'était totalement inconnue certes. Des vues impressionnantes sur des villages à pics ou en fond de vallée, oscillent avec des étendues sauvages dignes des grands espaces américains. D'ailleurs je me demande si des films n'ont pas été tournés dans ce coin. L'Altier, l'un des cours d'eaux cévenols, vient carresser de ses flots bleutés ce cadre impressionnant, comme un océan entouré d'iles rocheuses.
En bref, des sensations à reléguer la Route Napoleon au rang de banalité, tout juste perturbés sur quelques rares portions par un revêtement un peu bosselé notamment à l'approche de Villefort.
On enroule à n'en plus finir (en avoinant sec parfois

) et de toute façon on n'a pas envie que ça se termine. Pas de photos car mes accus donnaient des signes de faiblesses, mais surtout parce que l'heure a tourné et on ne voulait pas trop faire attendre Dédébelle à Bagnols. Rassurez-vous, Dédé et moi nous sommes promis d'y retourner au plus vite, en balade
La région ardéchoise des Vans se manifeste vite par sa fournaise. Nous décidons de rentrer par la vallée de la Cèze, comme si on n'avait pas assez arrondis nos pneus. Dédé prend les devants et c'est reparti pour du bonheur. Ca enquille les virolos, ça plonge sur l'angle parfois dans les limites du raisonnable

Mais je vous jure qu'on n'attaquait pas du tout !!!

Nos ardeurs ont été freinées dans tous les sens du terme par un semi-remorque un peu encombrant pour les virolos étroits de la vallée de la Cèze.
Bagnols et une nouvelle séparation s'approchent pour clore cette journée tout en bonheurs.