

Ce matin, tout débutait bien : après la quotidienne panne de réveil, tout le monde avait réussi à être prêt à temps. Madame JGab, qui emmenait la gamine à l'école, monte dans la C4 et là j'entends :
Beuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuuuuu...
Toh ! Pinaise !

Là, elle me dit que ça fait quelque temps que la batterie fatiguait, mais qu'elle avait oublié de m'en parler.
Bon. Je lui file les clefs de la Clio, et je réveille la moto. Je la débranche de l'ultimate, j'y branche la C4 à la place, je vérifie la pression des boudins de la mob, je sors la bête, je démarre, et là j'entends :
Vroum !!!!!!
Bien ! Pendant qu'elle chauffe, je me prépare. Mais je regarde l'heure du coin du neuneuil : je suis en retard ! Alors je me presse. Grolles de moto, blouson, tour de cou, casque, sac, papiers, hop ! Je saute sur la porte et la ferme, là je mets mes gants, je monte sur Mathilde, je recule, je démarre et hop ! Je suis parti, et tant pis pour ceux qui croyaient que j'allais tomber.

La matinée se passe. Vers midi, je rentre manger. Je monte sur Mathilde, je recule en tournant, et là...
Mon pied s'embourbe, ou plutôt son lacet mal serré se prend je ne sais où, je trébuche, je ne peux retenir la moto (245 kg et des poignets qui me font mal, en ce moment, rhumatismes ?), et patatras ! le motard ! et patatras ! la moto ! On s'est retrouvés au sol en 3 morceaux : le motard d'un côté, la moto d'un autre... et la grolle à côté de nous qui nous narguait, désolidarisée à la fois de Mathilde et du pied de JGab.
Au final, des poignets qui me font encore plus mal (je pue l'arnica, en ce moment

Rien qui empêche de rouler, mais autant je n'en ai rien à faire des trous et bosses de mes BAR, autant là ça me fout les boules sévère !
Nanmékelkon ! Fait ch... !!!!!!!!!!!!
