[Toukacé inside] le scotchy volant
Posté : lun. 20 mai 2013 22:10
comme beaucoup d'entre vous le savent déjà, mon week-end en Ariege a été brutalement écourté.
je crée donc ce post pour vous relater ma mésaventure et vous donner des nouvelles.
En fin de balade hier, un exces de prudence (oui c'est ainsi que j'appelle la cause de mon accident) m'a amené à garder les yeux un peu trop longtemps sur le compteur de vitesse pour m'assurer que je n'allait justement pas trop vite. Une fois rassuré sur ma vitesse inférieure à 60km/h, j'ai relevé les yeux et c'est là que je l'ai vu : trop près, trop serré, trop humide.
J'ai planté tous les freins que je pouvais mais le mal était fait, d'autant plus que dans un mauvais reflexe mon regard est resté bloqué sur ce petit cabanon à l'exterieur et en contrebas du virage maudit.
Grace à l'abs, la.moto est restée bien en ligne et a bien ralenti. Mais pas suffisamment car une fois les roues sur l'herbe mouillée il n'y avait plus rien à faire.
Voilà donc le scotchy dans le plus pur style du joe bar team ("Oh put**, Oh put**, je m'y mets"), au guidon de la sprint s'envolant au dessus du talus et du muret pour atterir 1m50 plus bas, sur la terrasse du cabanon.
Au cours de mon vol d'approche, mon retro gauche a soudainement decidé d'embrasser le tronc d'arbre qui lui souriait.
L'atterrissage fut propre, sur les deux roues mais le déséquilibre causé par le flirt du retro avec l'arbre fit décider ma superbe britannique à terminer sa course sur ma cheville gauche, le flanc de carénage avait décidé quant à lui de faire un arrêt buffet sur le tas de bois avoisinant.
Grace au scala j'ai pu prévenir le poto darwin qui venaiy de passer l'air de rien et le temps du demi tour, je suis remonté à pied sur le bord de la route laissant ma monture agoniser en contre bas.
Je passe rapidement sur les etoiles devant les yeux et les vertiges en attendant les pompiers. apres confirmation par dafwin que mon casque était exempt de toute trace d'impact, associé à monabsence de douleur sur l'ensemble tete-cou-dos, j'ai enlevé le casque moi même et respirer ainsi un peu mieux.
Les douleurs : cheville gauche, poignet gauche et doigts de la même main.
Pour les doigts, aucun doute : mes gants taillés comme au rasoir laissent entrevoir les entailles profondes sur mes doigts, dus vraisemblablement aux eclats de carénage.
la cheville gauche capitule rapidement et le poignet gauche ne tarde pas à suivre.
le passage aux urgences de St Girons le confirme : fracture de la malléole externe et probable fracture du scaphoïde. Un platre d'immobilisation aux 2 endroits et 3 points de suture sur l'auriculaire suffiront pour la nuit et le rappatriement en ambulance du lendemain
Ce matin donc, direction Angoulême (avec un ambulancier à faire pâlir Alain Prost) pour rencontrer le chirurgien orthopédiste qui confirme pour le scaphoïde et qui annonce que la malleole est finalement déplacée et nécessite un passage au bloc pour la pose de quelques vis.
Voilà donc oú j'en suis : en clinique en attendant mon intervention demain. cheville gauche encore platrée avec interdiction de poser le pied, poignet gauche platré et donc impossibilité d'utiliser des béquilles. On finira avec les pansements sur l'index et l'auriculaire gauche tout en précisant bien entendu que je suis gaucher...
Pour saluer cette prestation, je tiens à remercier mon producteur, ma mère ainsi que .... ah non c'est pas ça.
Merci donc à Darwin, Trus, et Did16 pour leur soutien et leur aide. Merci aussi à tous mes compagnons de week-end pour leurs messages et surtout MERCI A MON EQUIPEMENT sans qui la gravité des blessures aurait pu être tout autre. Au final, seuls mes gants sont morts. Il n'y a aucune trace sur le reste, que ce soit le cuir, le pantalon ou les bottes.
(ce message pédagogique s'adresse à tous ceux qui se plaisent à rouler en short et marcel...)
Pour terminer ce long message tapé avec deux doigts sur un telephone, voici quelques clichés pris par Did16 pour immortaliser la scène.
en fait non car les photos sont grandes et je ne peux pas les redimensionner avec le telephone.
Donc soit Didier publie les photos 705, 709 & 712, soit vous attendrez mon retour à la maison

je crée donc ce post pour vous relater ma mésaventure et vous donner des nouvelles.
En fin de balade hier, un exces de prudence (oui c'est ainsi que j'appelle la cause de mon accident) m'a amené à garder les yeux un peu trop longtemps sur le compteur de vitesse pour m'assurer que je n'allait justement pas trop vite. Une fois rassuré sur ma vitesse inférieure à 60km/h, j'ai relevé les yeux et c'est là que je l'ai vu : trop près, trop serré, trop humide.
J'ai planté tous les freins que je pouvais mais le mal était fait, d'autant plus que dans un mauvais reflexe mon regard est resté bloqué sur ce petit cabanon à l'exterieur et en contrebas du virage maudit.
Grace à l'abs, la.moto est restée bien en ligne et a bien ralenti. Mais pas suffisamment car une fois les roues sur l'herbe mouillée il n'y avait plus rien à faire.
Voilà donc le scotchy dans le plus pur style du joe bar team ("Oh put**, Oh put**, je m'y mets"), au guidon de la sprint s'envolant au dessus du talus et du muret pour atterir 1m50 plus bas, sur la terrasse du cabanon.
Au cours de mon vol d'approche, mon retro gauche a soudainement decidé d'embrasser le tronc d'arbre qui lui souriait.
L'atterrissage fut propre, sur les deux roues mais le déséquilibre causé par le flirt du retro avec l'arbre fit décider ma superbe britannique à terminer sa course sur ma cheville gauche, le flanc de carénage avait décidé quant à lui de faire un arrêt buffet sur le tas de bois avoisinant.
Grace au scala j'ai pu prévenir le poto darwin qui venaiy de passer l'air de rien et le temps du demi tour, je suis remonté à pied sur le bord de la route laissant ma monture agoniser en contre bas.
Je passe rapidement sur les etoiles devant les yeux et les vertiges en attendant les pompiers. apres confirmation par dafwin que mon casque était exempt de toute trace d'impact, associé à monabsence de douleur sur l'ensemble tete-cou-dos, j'ai enlevé le casque moi même et respirer ainsi un peu mieux.
Les douleurs : cheville gauche, poignet gauche et doigts de la même main.
Pour les doigts, aucun doute : mes gants taillés comme au rasoir laissent entrevoir les entailles profondes sur mes doigts, dus vraisemblablement aux eclats de carénage.
la cheville gauche capitule rapidement et le poignet gauche ne tarde pas à suivre.
le passage aux urgences de St Girons le confirme : fracture de la malléole externe et probable fracture du scaphoïde. Un platre d'immobilisation aux 2 endroits et 3 points de suture sur l'auriculaire suffiront pour la nuit et le rappatriement en ambulance du lendemain
Ce matin donc, direction Angoulême (avec un ambulancier à faire pâlir Alain Prost) pour rencontrer le chirurgien orthopédiste qui confirme pour le scaphoïde et qui annonce que la malleole est finalement déplacée et nécessite un passage au bloc pour la pose de quelques vis.
Voilà donc oú j'en suis : en clinique en attendant mon intervention demain. cheville gauche encore platrée avec interdiction de poser le pied, poignet gauche platré et donc impossibilité d'utiliser des béquilles. On finira avec les pansements sur l'index et l'auriculaire gauche tout en précisant bien entendu que je suis gaucher...
Pour saluer cette prestation, je tiens à remercier mon producteur, ma mère ainsi que .... ah non c'est pas ça.
Merci donc à Darwin, Trus, et Did16 pour leur soutien et leur aide. Merci aussi à tous mes compagnons de week-end pour leurs messages et surtout MERCI A MON EQUIPEMENT sans qui la gravité des blessures aurait pu être tout autre. Au final, seuls mes gants sont morts. Il n'y a aucune trace sur le reste, que ce soit le cuir, le pantalon ou les bottes.
(ce message pédagogique s'adresse à tous ceux qui se plaisent à rouler en short et marcel...)
Pour terminer ce long message tapé avec deux doigts sur un telephone, voici quelques clichés pris par Did16 pour immortaliser la scène.
en fait non car les photos sont grandes et je ne peux pas les redimensionner avec le telephone.
Donc soit Didier publie les photos 705, 709 & 712, soit vous attendrez mon retour à la maison
