Pour l'augmentation de la conso en hiver, je peux en parler...
Sur nos motos moderne, la mesure de l'air est indirect, les compensations du débit d'essence sont fait en modulant le temps d'ouverture de l'injecteur.
La mesure de l'air se fait via :
-un capteur IAP à l'admission
-un capteur de température d'air
-un capteur de pression atmosphérique
-le capteur TPS
La raison de la consommation en hausse est dû à plusieurs facteurs :
-l'air plus dense car plus frais est plus calorifique, il faut donc augmenter la quantité d'essence pour compenser ce mélange vitaminé.
A l'époque sur les motos carbus, cela était vraiment sensible quand tu passais d'une zone ensolleilé à une zone beaucoup plus ombragé et fraiche (comme une petite foret) l'air plus dense appauvrissait le mélange et ca pétait mieux.
Maintenant c'est la sonde lambda qui dit en permanence "je suis trop riche, je suis trop pauvre, etc etc etc bis repetitas" du coup ca se sent plus trop.
et le deuxieme point qui fait hausser la compensation :
-au démarrage à froid, il y a un phénomène de condensation sur les parois du cylindre, donc pour avoir une combustion on est obligé d'enrichir à mort le moteur... c'était le principe meme du starter, on envoie tout ce qu'on peut en essence pour essayer de bruler quelquechose, mais, c'est pas terrible le temps que le moteur arrive à température et brule bien ce qui rentre dans la chambre (qu'on est donc une bonne carburation, et je parle de carburation pas de carburateur...)
Pour mieux comprendre :
C'est exactement le principe de l'intercooler dans un turbo, rafraichir l'air pour pouvoir en mettre plus dans le cylindre. Car de l'air chaud c'est bof bof. Mais si tu mets plus d'oxygène, faut mettre plus d'essence
.
Donc, plus d'air et plus d'essence, meilleur combustion (plus nerveuse, car plus de calorie dans le cylindre) et ca marche mieux.
Voila pour l'info, c'est une déformation professionnelle