Yamaha FZ 800
Posté : ven. 1 juin 2012 20:16
Bonjour à tous,
Je n’avais pu faire qu’un très court essai de la FZ8. Me voici donc de retour chez Yamaha, où on me laisse davantage de temps avec une nouvelle FZ8, cette fois le modèle avec le silencieux Akrapovic et l’amortisseur Öhlins.
Démarrage, direction 4 voies, rythme rapide : c’est plus nerveux que la CBF 1000, je trouve qu’on double plus sereinement en 6ème qu’avec la Honda. Par contre, c’est sûr que les Nacked, c’est pas l’idéal pour voyager ; comme quoi une tête de fourche est utile et pas que pour le haut du corps : sur la FZ8, j’ai l’impression que mes poches de jeans se retournent sous l’effet du vent, avec disparition de ce qu’il y avait dedans (j’étais quand même un peu inquiet pour mes clefs en descendant..).
Direction route secondaire : ça colle à la route ! Les virages se font plus facilement qu’avec la CBF, et surtout les dizaines de kilos en moins sont extrêmement appréciables. Et ce moteur, pas à dire, il est autrement plus ludique que celui de la Honda.
Retour vers la concession, avec du passage en centre urbain : no problemo. Depuis le début, la boite marche du tonnerre, je n’aurais décidément jamais connu les fameuses boites revêches de chez Yam.
Ensuite, je passe sur tout ce que j’évite habituellement, à des allures de plus en plus soutenues : bosses, ralentisseurs, graviers, rainures, bref, tout ce qui enchante les motards normalement. Bon, bin ça secoue ! L’amortisseur est efficace, mais il n’est pas des plus confortables. J’essaie aussi les freins : ça freine dur, et même un peu trop de l’arrière, j’ai réussi sans trop me forcer à bloquer la roue (la moto n’a pas l’ABS).
Que dire de l’amortisseur Öhlins ? Les avis sont souvent négatifs dans la presse ou selon les utilisateurs, qui jugent que l’accord avec la fourche est insuffisant, les ressorts à l’avant étant trop mous (ou l’huile pas assez consistante). Ca ne m’a pas frappé ; en tout cas, je n’ai pas connu le phénomène de plongé excessive à l’avant parfois décrit (j’ai pourtant fait de bons freinages pour tester). Non, le seul reproche, c’est le manque de confort. Un détail : la vis de réglage de la détente ; où est-elle ? Elle paraît inaccessible ! Si c’est le cas, l’intérêt du Öhlins est plutôt moyen…
Sur la garde au sol : bin là c’est pareil, pour les utilisateurs, « elle est in-su-ffi-sante ». Bon, soit je pilote vraiment comme une lopette, soit il y a un truc : j’ai eu beau faire une série de ronds-points en campagne très serrés et bien penchés, RAS, ça racle pas… Ils habitent tous dans les Alpes, les possesseurs et essayeurs de FZ8, ou ils vont au boulot tous les matins en passant par un circuit ?
Pour les « divers » : on pose sans problème les pieds au sol (1,75m), alors que dans les journaux, on insiste parfois pour dire que la moto "est haute". Le réservoir écarte les cuisses, c'est sûr, c'est même un grand standard des Fazer depuis la nuit des temps, mais on s'y habitue très vite (c'est presque pratique même pour bien serrer les genoux dessus). Il y a un peu de place sous la selle, c’est pas Byzance, mais un U est envisageable (je me le suis fait confirmer par le concess.). La selle, justement : une belle planche, pour faire un beau feu, mais qui durera pas longtemps, parce qu’elle mince ! Il y a aussi des mesquineries : pas de béquille centrale (OK, il n’y a pas que la FZ8 pour ça), un amortisseur d’origine pas réglable en dehors de la précontrainte, un pot moche (il a pas dû coûter cher) ; pas terrible par rapport à la concurrence…
C’est un bel engin quand même, léger, qui fait petit à côté de la CBF. Pour la même cylindrée, il y a pas photo pour moi, je préfère très nettement la Yamaha aux diverses BMW bi en 800. Pour info, j’ai réessayé aussi la Tiger que j’avais beaucoup aimée il y a déjà 1 an ½. Et bien, c’est le désamour ! Après la CBF 1000, je la sens plus trop, la Tigresse, le moteur ne m’a plus emballé. Comme quoi, le caractère subjectif des essais…
J’ai repris la CBF derrière la Yamaha, et j’ai fait 200 bornes de routes assez variées, et pas mal d’autoroute aussi ; la moitié du trajet, à deux. La Honda est décidément un régal quand elle roule, « impériale » comme on dit, elle est parfaite… Avec ma bulle perso parfaitement adaptée pour moi, je pourrais rouler non stop sans problème. Je ne suis pas sûr que la Yam protège autant, les km paraissent peut-être plus longs… De plus, entre l’offre Honda et l’offre Yamaha, il n’y a pas photo : la CBF propose tout, la béquille centrale, un embrayage hydraulique, une bulle réglable, 200 cm3 de plus, une selle d’origine correcte, un amortisseur au moins réglable en détente, pour un tarif pas si éloigné, alors que la FZ8 n’a rien de tout ça. Seul avantage technique, les révisions plus éloignées. Mais : elle est quand même plus rigolote… C’est un comble, la CBF est trop parfaite !
Je n’avais pu faire qu’un très court essai de la FZ8. Me voici donc de retour chez Yamaha, où on me laisse davantage de temps avec une nouvelle FZ8, cette fois le modèle avec le silencieux Akrapovic et l’amortisseur Öhlins.
Démarrage, direction 4 voies, rythme rapide : c’est plus nerveux que la CBF 1000, je trouve qu’on double plus sereinement en 6ème qu’avec la Honda. Par contre, c’est sûr que les Nacked, c’est pas l’idéal pour voyager ; comme quoi une tête de fourche est utile et pas que pour le haut du corps : sur la FZ8, j’ai l’impression que mes poches de jeans se retournent sous l’effet du vent, avec disparition de ce qu’il y avait dedans (j’étais quand même un peu inquiet pour mes clefs en descendant..).
Direction route secondaire : ça colle à la route ! Les virages se font plus facilement qu’avec la CBF, et surtout les dizaines de kilos en moins sont extrêmement appréciables. Et ce moteur, pas à dire, il est autrement plus ludique que celui de la Honda.
Retour vers la concession, avec du passage en centre urbain : no problemo. Depuis le début, la boite marche du tonnerre, je n’aurais décidément jamais connu les fameuses boites revêches de chez Yam.
Ensuite, je passe sur tout ce que j’évite habituellement, à des allures de plus en plus soutenues : bosses, ralentisseurs, graviers, rainures, bref, tout ce qui enchante les motards normalement. Bon, bin ça secoue ! L’amortisseur est efficace, mais il n’est pas des plus confortables. J’essaie aussi les freins : ça freine dur, et même un peu trop de l’arrière, j’ai réussi sans trop me forcer à bloquer la roue (la moto n’a pas l’ABS).
Que dire de l’amortisseur Öhlins ? Les avis sont souvent négatifs dans la presse ou selon les utilisateurs, qui jugent que l’accord avec la fourche est insuffisant, les ressorts à l’avant étant trop mous (ou l’huile pas assez consistante). Ca ne m’a pas frappé ; en tout cas, je n’ai pas connu le phénomène de plongé excessive à l’avant parfois décrit (j’ai pourtant fait de bons freinages pour tester). Non, le seul reproche, c’est le manque de confort. Un détail : la vis de réglage de la détente ; où est-elle ? Elle paraît inaccessible ! Si c’est le cas, l’intérêt du Öhlins est plutôt moyen…
Sur la garde au sol : bin là c’est pareil, pour les utilisateurs, « elle est in-su-ffi-sante ». Bon, soit je pilote vraiment comme une lopette, soit il y a un truc : j’ai eu beau faire une série de ronds-points en campagne très serrés et bien penchés, RAS, ça racle pas… Ils habitent tous dans les Alpes, les possesseurs et essayeurs de FZ8, ou ils vont au boulot tous les matins en passant par un circuit ?
Pour les « divers » : on pose sans problème les pieds au sol (1,75m), alors que dans les journaux, on insiste parfois pour dire que la moto "est haute". Le réservoir écarte les cuisses, c'est sûr, c'est même un grand standard des Fazer depuis la nuit des temps, mais on s'y habitue très vite (c'est presque pratique même pour bien serrer les genoux dessus). Il y a un peu de place sous la selle, c’est pas Byzance, mais un U est envisageable (je me le suis fait confirmer par le concess.). La selle, justement : une belle planche, pour faire un beau feu, mais qui durera pas longtemps, parce qu’elle mince ! Il y a aussi des mesquineries : pas de béquille centrale (OK, il n’y a pas que la FZ8 pour ça), un amortisseur d’origine pas réglable en dehors de la précontrainte, un pot moche (il a pas dû coûter cher) ; pas terrible par rapport à la concurrence…
C’est un bel engin quand même, léger, qui fait petit à côté de la CBF. Pour la même cylindrée, il y a pas photo pour moi, je préfère très nettement la Yamaha aux diverses BMW bi en 800. Pour info, j’ai réessayé aussi la Tiger que j’avais beaucoup aimée il y a déjà 1 an ½. Et bien, c’est le désamour ! Après la CBF 1000, je la sens plus trop, la Tigresse, le moteur ne m’a plus emballé. Comme quoi, le caractère subjectif des essais…
J’ai repris la CBF derrière la Yamaha, et j’ai fait 200 bornes de routes assez variées, et pas mal d’autoroute aussi ; la moitié du trajet, à deux. La Honda est décidément un régal quand elle roule, « impériale » comme on dit, elle est parfaite… Avec ma bulle perso parfaitement adaptée pour moi, je pourrais rouler non stop sans problème. Je ne suis pas sûr que la Yam protège autant, les km paraissent peut-être plus longs… De plus, entre l’offre Honda et l’offre Yamaha, il n’y a pas photo : la CBF propose tout, la béquille centrale, un embrayage hydraulique, une bulle réglable, 200 cm3 de plus, une selle d’origine correcte, un amortisseur au moins réglable en détente, pour un tarif pas si éloigné, alors que la FZ8 n’a rien de tout ça. Seul avantage technique, les révisions plus éloignées. Mais : elle est quand même plus rigolote… C’est un comble, la CBF est trop parfaite !