Notre petit périple de vacances 2019
Posté : mer. 4 sept. 2019 11:39
Donc, en résumé des épisodes précédents, notre parcours :
https://goo.gl/maps/iGAHKKpYoUCkv8Uc8
https://goo.gl/maps/ToCJbLKk6gdnkzbT8
Les Photos sont là : album photo pour le descriptif, cliquez dans le petit i dans le rond...
Nous sommes partis, le samedi 3, en après midi, à huit motards, sur quatre motos, une TRIUMPH 800 TIGEE (MON POTE Gérard et sa femme), une TRIUMPH Adventure 900, une BMW GS 750 (mon pote Jean Louis et Joëlle (vus à CASTELLANE) et nous, Nath et moi, sur la Crosstourer.
Les dix hébergements étaient pré-loués de longue date (boucmachin et air machin), et dans l'ensemble, c'étaient de bon choix.
Bon, on a aussi croisé du spécial, du bizarre, et du bien-bien.
Le premier, (une nuit) du coté de Cosne-cours sur Loire, était tenu par une gentille dame (très haut) perchée, qui nous a appelé ses "chevaliers" durant toute la soirée.
Le second (une nuit) était à Pontarlier... ou plus exactement, sur une colline, en haut d'un pierrier plutôt pendu, de 2.2 kms, après avoir traversé une cour de ferme, loin de tout, et notamment de l'eau courante, sinon dans une antique cuve de récupération d'eau de pluie.
Mais, on a trouvé, sur place, une réserve secrète d'eau de feu, donc, ça va, sauf pour la toilette, et pour faire cuire les pâtes...
La troisième étape (4 nuits) était en Suisse, à STEIN, du coté du Lac de Constance, dans un superbe chalet, dans un paysage à la HEIDI, c'est vert, c'est propre, c'est la Suisse.
Nous avons fait, sur une journée, le tour du lac de Constance, c'est pas exceptionnel, beaucoup de circulation, et des points de vue assez basiques.
Ensuite, nous sommes allés du coté d'Innsbruck, (une nuit) en Autriche, donc, dans un hotel propre, mais dans une zone commercialo-industrielle, avec des serveurs qui ne parlent qu'allemand, heureusement, nous y avons croisé un Luxembourgeois qui nous a aidé.
Petite anecdote, Nath est restée coincée une heure dans l’ascenseur, ils n'ont pas voulu faire intervenir de techniciens compétents (vendredi soir à 23 h 00...) ça a failli finir avec un ascenseur défoncé, d'autant que le patron (bourré) a fait tomber la clé de déblocage entre la cage et la colonne...
Mais on a pris les choses en main, à la française, une fois tout l’hôtel dans le couloir, les choses ont pu avancer.
Nous nous sommes ensuite enfoncé un peu plus dans le Tyrol Autrichien, à NEUKIRCHEN am GROßVENEDIGER, (4 nuits) avec l'objectif de faire le Großglockner, voire la SILVRETTA (projet abandonné).
Par contre, pour évacuer le sujet, la nourriture, en Suisse et en Autriche, c'est pas leur truc. Pas de viande, peu de légumes, pas, non plus, de fromages ou de pains décents, et des tarifs à faire pâlir un banquier (français, pas suisse...).
Les paysages sont souvent remarquables, c'est juste que de temps en temps, on aimerais entendre une mobylette trafiquée, ou voir un tag.
Et la circulation, en Suisse, c'est...suisse. Ils te sortent des voies transversales, à 20 à l'heure, et restent à 20 à l'heure.
Les trains circulent énormément, les passages à niveau sont SUPER longs, et sous radar vidéo.
Nous autres, voyous français, attendons donc possiblement les images de nos exploits de franchissement de feu.
En Autriche, les routes sont, sauf indication contraires, limitées à 100 kms/heure, y compris les routes de montagnes, même pourries, même étroites, nous roulions à 30 à l'heure à certains endroits, et à peine en sécurité, mais, soyons beaux joueurs, les routes à 100, c'est confort pour doubler.
Les Suisses et les Autrichiens ne connaissent pas les remontées de files, que nous autres, sauvages routiers, pratiquons régulièrement.
Il suffit juste de leur expliquer que la ligne médiane ne doit pas être un objectif, mais quand ils nous voient arriver à quatre motos, ils ne s'écartent presque jamais, sauf si on leur explique pas patiemment que non, 30 à l'heure, c'est pas bon pour nos moteurs.
Le Großglockner est superbe, à faire dans les deux sens, sur une journée, avec une route magnifique, large, des aires d'arrêt très fréquentes...et un point de vue sur les sommets et le glacier, somptueux.
Bon, le matin, vers 10 h 00, y'avait du monde au péage (23 euros/moto de mémoire), mais le retour, dans l'après midi après une bonne averse, a été BEAUCOUP plus calme.
La quatrième étape était à STELVIO, en Italie, donc, dans un hôtel basique, mais au personnel compétent.
Juste, seules trois chambres avaient été préparées, pour quatre réservées, il a fallu se battre, pour avoir ce que nous avions demandé.
La curiosité locale, c'est qu'au pied du Stelvio, tous les panneaux sont en Allemand...
Le but de cette étape était de nous mettre au plus prés du Col du Stelvio, pour éviter la foule (nuit du 14 au 15 aout).
Du coup, le 15 aout au matin, dès 09 h 15, nous avons entamé l’ascension du Stelvio dans une relative tranquillité.
J'ai bien aimé, c'est très court entre deux épingles, et y'en a un paquet, mais le DCT fait merveille dans cette situation, et la route est assez bonne.
Bon, ma chère et tendre passagère m'a prié de ralentir la cadence, au bout d'un moment, son petit déjeuner avait du mal a supporter roulis et tangage...
Bref, un beau tour de manège.
En haut, par contre, c'est très moche, très caillouteux, les bâtiments (anciens, et certains délabrés) n'aident pas à embellir le paysage...
Nous sommes ensuite allé à COLICO, (trois nuits) au bord nord du Lac de Côme, dans un appartement somptueux, donnant sur les terrasses des cafés et restaurants.
Nous avons fait le tour du lac de Côme, sur une journée, une balade très sympa, pour le coup, à faire à petite allure, de toutes façons, il y a beaucoup de petits villages,et les routes sont étroites, et assez mal entretenues.
Nous sommes repartis de Colico par les petites routes, remontant, par une journée humide et fraiche, par le Passo della novena devenu Nufenen pass, très sympa, sauf la route finale composée de plaques de béton assemblées, sécures, mais assez désagréables (voire le "tatam-tatou des trains).
Arrivés en haut, une mer de nuages faisait un spectacle assez "bout du monde", d'autant qu'il n'y avait presque personne.
Nous avons ensuite fait une étape, de nouveau en suisse, à SAVIEZE, à coté de SION, région viticole, assez spectaculaire, ou le moindre arpent de terre , le plus souvent en pente, est couvert de rang de vignes.
Comme nous étions là pour deux nuits, nous sommes allés voir le barrage de la Grande Dixence, qui est, comme nul ne l'ignore, le plus haut barrage poids du monde.
Ce barrage-poids, implanté à 2 365 m d'altitude, est le plus gigantesque ouvrage de génie civil que les Suisses aient jamais entrepris et alimente 1/5 de la population suisse.
Voila pour la page culturelle.
Pour le spectacle, c'est une masse énorme de béton, en travers d'une vallée, c'est TRES spectaculaire, pour qui aime le tourisme "industriel", mais la nature environnante est très belle, et la route pour y aller plutôt amusante.
L'avant dernière étape a été beaucoup moins amusante, nous sommes partis sous une pluie très installée, que nous avons subi toute la journée, remontant par le nord du Lac Léman, et la traversée de MONTREUX, LAUSANNE, qui, du coup, s'est effectuée sans difficulté.
La pluie et les nuages ont transformé le lac LEMAN en mer, tant on ne voyait que la rive la plus proche...
Nous sommes arrivés détrempés, pour déjeuner, à MOUTHE, qui n'a, du coup, pas démérité de son appellation du village le plus froid de France, il devait faire 10°, pour un 20 août, c'est frais ! mais les routes, au milieu des sapins, étaient odorantes à souhait.
Nous avons fini d'arriver en fin d'après midi dans une chambre d'hôte, qui m'avait été chaudement recommandée, à raison (encore merci, Maverick).
Nos hôtes ont mis à disposition leurs lave-linge et sèche linge, qui a du tourner durant 06 heures.
Il s'agit du Clocher, 73 Rue de la Cotette, 39320 Saint-Julien, Véronique et son mari accueillent les visiteurs avec énormément d'attentions, le repas y est pantagruélique, et nous en sommes partis, après une seule nuit, avec la sensation de quitter des amis.
La dernière étape avant la maison était à MONTSAUCHE LES SETTONS, au bord du lac du même nom, au milieu du Morvan, l'hébergement était assez banal, et nous étions pas mal fatigués...
Nous avons fini de rentrer le lendemain, sous le soleil, en traversant la Sologne, et ses lonnnngues lignes droites au milieu de la forêt.
Au final, ce périple de 3761 kms nous a amené à traverser des paysages de montagne assez variés, mais toujours aussi fantastiques à rouler, et qui justifient, à eux seuls, l'utilisation du DCT et du confort (amélioré depuis l'installation et le réglage du nouvel amortisseur) de la CROSSTOURER.
https://goo.gl/maps/iGAHKKpYoUCkv8Uc8
https://goo.gl/maps/ToCJbLKk6gdnkzbT8
Les Photos sont là : album photo pour le descriptif, cliquez dans le petit i dans le rond...
Nous sommes partis, le samedi 3, en après midi, à huit motards, sur quatre motos, une TRIUMPH 800 TIGEE (MON POTE Gérard et sa femme), une TRIUMPH Adventure 900, une BMW GS 750 (mon pote Jean Louis et Joëlle (vus à CASTELLANE) et nous, Nath et moi, sur la Crosstourer.
Les dix hébergements étaient pré-loués de longue date (boucmachin et air machin), et dans l'ensemble, c'étaient de bon choix.
Bon, on a aussi croisé du spécial, du bizarre, et du bien-bien.
Le premier, (une nuit) du coté de Cosne-cours sur Loire, était tenu par une gentille dame (très haut) perchée, qui nous a appelé ses "chevaliers" durant toute la soirée.
Le second (une nuit) était à Pontarlier... ou plus exactement, sur une colline, en haut d'un pierrier plutôt pendu, de 2.2 kms, après avoir traversé une cour de ferme, loin de tout, et notamment de l'eau courante, sinon dans une antique cuve de récupération d'eau de pluie.
Mais, on a trouvé, sur place, une réserve secrète d'eau de feu, donc, ça va, sauf pour la toilette, et pour faire cuire les pâtes...
La troisième étape (4 nuits) était en Suisse, à STEIN, du coté du Lac de Constance, dans un superbe chalet, dans un paysage à la HEIDI, c'est vert, c'est propre, c'est la Suisse.
Nous avons fait, sur une journée, le tour du lac de Constance, c'est pas exceptionnel, beaucoup de circulation, et des points de vue assez basiques.
Ensuite, nous sommes allés du coté d'Innsbruck, (une nuit) en Autriche, donc, dans un hotel propre, mais dans une zone commercialo-industrielle, avec des serveurs qui ne parlent qu'allemand, heureusement, nous y avons croisé un Luxembourgeois qui nous a aidé.
Petite anecdote, Nath est restée coincée une heure dans l’ascenseur, ils n'ont pas voulu faire intervenir de techniciens compétents (vendredi soir à 23 h 00...) ça a failli finir avec un ascenseur défoncé, d'autant que le patron (bourré) a fait tomber la clé de déblocage entre la cage et la colonne...
Mais on a pris les choses en main, à la française, une fois tout l’hôtel dans le couloir, les choses ont pu avancer.
Nous nous sommes ensuite enfoncé un peu plus dans le Tyrol Autrichien, à NEUKIRCHEN am GROßVENEDIGER, (4 nuits) avec l'objectif de faire le Großglockner, voire la SILVRETTA (projet abandonné).
Par contre, pour évacuer le sujet, la nourriture, en Suisse et en Autriche, c'est pas leur truc. Pas de viande, peu de légumes, pas, non plus, de fromages ou de pains décents, et des tarifs à faire pâlir un banquier (français, pas suisse...).
Les paysages sont souvent remarquables, c'est juste que de temps en temps, on aimerais entendre une mobylette trafiquée, ou voir un tag.
Et la circulation, en Suisse, c'est...suisse. Ils te sortent des voies transversales, à 20 à l'heure, et restent à 20 à l'heure.
Les trains circulent énormément, les passages à niveau sont SUPER longs, et sous radar vidéo.
Nous autres, voyous français, attendons donc possiblement les images de nos exploits de franchissement de feu.
En Autriche, les routes sont, sauf indication contraires, limitées à 100 kms/heure, y compris les routes de montagnes, même pourries, même étroites, nous roulions à 30 à l'heure à certains endroits, et à peine en sécurité, mais, soyons beaux joueurs, les routes à 100, c'est confort pour doubler.
Les Suisses et les Autrichiens ne connaissent pas les remontées de files, que nous autres, sauvages routiers, pratiquons régulièrement.
Il suffit juste de leur expliquer que la ligne médiane ne doit pas être un objectif, mais quand ils nous voient arriver à quatre motos, ils ne s'écartent presque jamais, sauf si on leur explique pas patiemment que non, 30 à l'heure, c'est pas bon pour nos moteurs.
Le Großglockner est superbe, à faire dans les deux sens, sur une journée, avec une route magnifique, large, des aires d'arrêt très fréquentes...et un point de vue sur les sommets et le glacier, somptueux.
Bon, le matin, vers 10 h 00, y'avait du monde au péage (23 euros/moto de mémoire), mais le retour, dans l'après midi après une bonne averse, a été BEAUCOUP plus calme.
La quatrième étape était à STELVIO, en Italie, donc, dans un hôtel basique, mais au personnel compétent.
Juste, seules trois chambres avaient été préparées, pour quatre réservées, il a fallu se battre, pour avoir ce que nous avions demandé.
La curiosité locale, c'est qu'au pied du Stelvio, tous les panneaux sont en Allemand...
Le but de cette étape était de nous mettre au plus prés du Col du Stelvio, pour éviter la foule (nuit du 14 au 15 aout).
Du coup, le 15 aout au matin, dès 09 h 15, nous avons entamé l’ascension du Stelvio dans une relative tranquillité.
J'ai bien aimé, c'est très court entre deux épingles, et y'en a un paquet, mais le DCT fait merveille dans cette situation, et la route est assez bonne.
Bon, ma chère et tendre passagère m'a prié de ralentir la cadence, au bout d'un moment, son petit déjeuner avait du mal a supporter roulis et tangage...
Bref, un beau tour de manège.
En haut, par contre, c'est très moche, très caillouteux, les bâtiments (anciens, et certains délabrés) n'aident pas à embellir le paysage...
Nous sommes ensuite allé à COLICO, (trois nuits) au bord nord du Lac de Côme, dans un appartement somptueux, donnant sur les terrasses des cafés et restaurants.
Nous avons fait le tour du lac de Côme, sur une journée, une balade très sympa, pour le coup, à faire à petite allure, de toutes façons, il y a beaucoup de petits villages,et les routes sont étroites, et assez mal entretenues.
Nous sommes repartis de Colico par les petites routes, remontant, par une journée humide et fraiche, par le Passo della novena devenu Nufenen pass, très sympa, sauf la route finale composée de plaques de béton assemblées, sécures, mais assez désagréables (voire le "tatam-tatou des trains).
Arrivés en haut, une mer de nuages faisait un spectacle assez "bout du monde", d'autant qu'il n'y avait presque personne.
Nous avons ensuite fait une étape, de nouveau en suisse, à SAVIEZE, à coté de SION, région viticole, assez spectaculaire, ou le moindre arpent de terre , le plus souvent en pente, est couvert de rang de vignes.
Comme nous étions là pour deux nuits, nous sommes allés voir le barrage de la Grande Dixence, qui est, comme nul ne l'ignore, le plus haut barrage poids du monde.
Ce barrage-poids, implanté à 2 365 m d'altitude, est le plus gigantesque ouvrage de génie civil que les Suisses aient jamais entrepris et alimente 1/5 de la population suisse.
Voila pour la page culturelle.
Pour le spectacle, c'est une masse énorme de béton, en travers d'une vallée, c'est TRES spectaculaire, pour qui aime le tourisme "industriel", mais la nature environnante est très belle, et la route pour y aller plutôt amusante.
L'avant dernière étape a été beaucoup moins amusante, nous sommes partis sous une pluie très installée, que nous avons subi toute la journée, remontant par le nord du Lac Léman, et la traversée de MONTREUX, LAUSANNE, qui, du coup, s'est effectuée sans difficulté.
La pluie et les nuages ont transformé le lac LEMAN en mer, tant on ne voyait que la rive la plus proche...
Nous sommes arrivés détrempés, pour déjeuner, à MOUTHE, qui n'a, du coup, pas démérité de son appellation du village le plus froid de France, il devait faire 10°, pour un 20 août, c'est frais ! mais les routes, au milieu des sapins, étaient odorantes à souhait.
Nous avons fini d'arriver en fin d'après midi dans une chambre d'hôte, qui m'avait été chaudement recommandée, à raison (encore merci, Maverick).
Nos hôtes ont mis à disposition leurs lave-linge et sèche linge, qui a du tourner durant 06 heures.
Il s'agit du Clocher, 73 Rue de la Cotette, 39320 Saint-Julien, Véronique et son mari accueillent les visiteurs avec énormément d'attentions, le repas y est pantagruélique, et nous en sommes partis, après une seule nuit, avec la sensation de quitter des amis.
La dernière étape avant la maison était à MONTSAUCHE LES SETTONS, au bord du lac du même nom, au milieu du Morvan, l'hébergement était assez banal, et nous étions pas mal fatigués...
Nous avons fini de rentrer le lendemain, sous le soleil, en traversant la Sologne, et ses lonnnngues lignes droites au milieu de la forêt.
Au final, ce périple de 3761 kms nous a amené à traverser des paysages de montagne assez variés, mais toujours aussi fantastiques à rouler, et qui justifient, à eux seuls, l'utilisation du DCT et du confort (amélioré depuis l'installation et le réglage du nouvel amortisseur) de la CROSSTOURER.
Merci Franck pour ce chouette CR et le partage des photos 
