
2 - le CR n'est pas exhaustif, déjà qu'il est long...
3 - écriture 100% bonne foi motarde
4 - Néo écrit, il s'auto-flagellera préventivement pour toutes les fautes d'orthographes et de grammaire de ce message.
5 - pour tout détails complémentaire, nous contacter où attendre le RDVA

Préambule :
Chassant des territoires inconnus, Flamme et Néo s'en allèrent du coté du Sud, dans le but de passer quelques menus vacances bien méritées...

Voici un récit véridique ( autant que peut l'être un CR motard... ), prenez un siège, une bière (ou comme moi un truc sans bulle qui pique pas ) et détendez-vous on s'occupe de tout !
fin préambule
"NEO ET FLAMME, ils sont pas si fous ces romains" - 21 août 2008 -> 5 septembre 2008
Album photo dans la partie dédiée
Le pays fut choisi consciencieusement au début du mois de juillet, analysé sous toutes les coutures, soumis à tes tests complexes et exigeants afin de savoir s'il conviendrait :
Après ces longues heures de réflexions, vint le temp des préparatifs, eux aussi dignent des plus grandes organisations de la CBF Attitude.- euh on part cet été ?
- oué, où ça ?
- Sud !
- ha vi, faut du soleil
- Espagne ?
- broaf sans plus...
- ouep moi aussi...
- Italie ?
- sparti !
Autant dire qu'on peut en décider des choses en 5 minutes sur msn- comment qu'on fait ?
- c'est quoi tes dates de vacances ?
- 21 août > 5 sept en France max
- ça marche ! Camping ?
- camping !
- réservation ?
- t'es fou ! à l'arrach !
- sparti !

En même temps, s'agit de s'y tenir...
Un RoadBook fut donc établi, avec comme impératif la route Napoléon en France, Pise en Italie, des plages, du soleil, un ptit tour à Misano Adriatico à une date appropriée... et retour par les alpes.
Chacun vaque à ses occupations et le Jour J arrive. Enfin le jour J-1 car Flamme décide d'avancer le départ d'une journée au tout dernier moment. Le Néo est un animal qui tient à son emploi du temps ( chargé à blloc l'emploi du temps ). le voilà donc en mode, "put.... chuis à la mégabourreeeee" pour préparer ses affaires.
Bref

JOUR J - 1 :
La veille du départ, je me décide à monter une prise allume cigare afin de pouvoir être autonome pendant le trajet : recharger portable, piles et accus des appareils photos / radio / etc etc.
Le montage fait en 30mn, ( 25 mn pour voir où passer les fils correctement... ), j'essaye, tout marche nickel.
Je mets à charger la batterie via ce nouveau branchement et content de moi, je commence à ranger les outils.
Et...je remarque une petite tâche sur le sol, sous le solex... de l'huile...glup...
un démontage de carénage plus tard, je me rends compte que le filtre à huile est desserré.
Un resserrage "léger" ( humppfffffff ) plus tard, tout est nickel pour partir avec une belle peur au ventre...
Le filtre ne donnera pas de signe de faiblesse des vacances, mais finalement, avec un litre d'huile et une clé à filtre sous la selle, on voyage moins léger mais plus tranquille...
PS : dixit mon mécano, certains filtres peuvent se desserrer de la sorte, s'agit simplement de vérifier de temps en temps...
JOUR J :
Après avoir checker les éléments indispensables avant le départ
( bouteille de manzana, bouteille de pastis, gobelets et paquets de nouilles chinoises ), un dernier au revoir sur msn et c'est parti chacun de notre coté !
En effet, nous avions décidé de nous retrouver à un point de rendez-vous commun : la Verpillère en dessous de Lyon.
Coup à boire pour les retrouvailles là bas, puis c'est reparti.
Direction chez les fréros B. pour profiter de notre dernière nuit sous un toit, et sur un matelas de plus de 3cm d'épaisseur.
Apéro en approche, BadBoy ( Christophe ) aussi.
Barbeuk à ventilateur ( qui fait un bruit de Japo... ) opérationnel également.
Soirée fort agréable où Adrien fait des photos des étoiles pour Flamme ( ben vi, zon pas ça à Paris ), et forcement ça dérive un peu


Rires et échanges motards viendront animer cette soirée ô combien agréable

Bad Boy s'en retourne à ses astreintes, nous nous préparons pour la nuit.
Tout le monde au dodo, demain il y a de la route.
Le lendemain, la pluie s'est invitée. Les fréros B. courageux tiennent leur promesse et nous accompagnent une bonne partie du trajet.
L'occasion pour eux de rouler à leur rythme, et pour nous de tester l'agilité des bécanes avec chargement...
C'est le moment de se séparer, l'occasion pour les automobilistes de voir un sprinter à casque traverser la route

Nous reprenons la route direction Grasse, les nuages se dissipent le soleil réapparait.
Un ptit arrêt coup à boire à Digne les Bains et c'est reparti,
La route en direction de Grasse est superbe, tant du point de vue du paysage que du tracé.
La fin d'après midi arrive et nous voilà en quête de notre premier camping. La chasse ne fut pas longue : un camping avec double piscine ( une fraiche et une chauffée ) nous tend les bras, à 10 km de Grasse.
Nuit moyenne, s'agit de s'habituer à notre nouveau confort...

JOUR 2
Debout 9h pliage des tentes, prêt à partir à 10h30, c'est le maximum de temps qu'il nous faudra pour nous préparer le matin pour toutes les vacances. 1 h en moyenne.
La route défile et ça commence à être franchement joli !
La mer au fond, et bien sûr, le temps est superbe.
Rappelez-vous que le Néo et la Flamme ont du beau temps sur 12 jours Sur L'île de Man, donc l'Italie ne pose aucun problème à ce niveau pour eux


Pause, un petit café salvateur pour Flamme ( regardez moi comme elle est contente

le tout au "snack de la route Napoléon" !
[ ouf, on s'est pas trompé de route

La côte est superbe, mais à vrai dire, la traversée des villes est fastidieuse.
A noter, pour s'entrainer dans les épingles et autres virages vicieux tout chargé, c'est au poil.
La route défile et nous passons - déjà - en Italie.
Une pause s'impose, on s'arrête au bord de la mer pour casser la croûte.
On repart, on roule, toujours avec ce même type de paysage et nous recherchons un camping.
Le camping Italien est spécial. Il est cher, il se loge en plein centre ville...camping car contre camping car contre immeuble

Nous trouvons notre bonheur, et nous installons :
Un chat vient squater notre emplacement, il est apparemment adepte de la grimpe et s'amuse avec les pins alentours. On se dit que s'il fait ça la nuit, ça va être rigolo... Il commence à foutre son nez partout et passer dans les tentes. D'ici à ce qu'il marque son territoire...Une aspersion d'eau de la Flammèche réglera le problème.
Nous entendrons également des bruits suspects dans le camping, des hurlements de singe... ( plutôt chimpanzé ). Néo se demande si un mini zoo se trouve dans le coin, Flamme opte pour un congénère humain complètement plein.
Néo se dit que le cri est bien imité, et qu'en cas de rencontre, entre grands singes, on peut toujours s'entendre

Là encore, petite nuit, mais ça ira de mieux en mieux au fil du séjour.
JOUR 3
Nous descendons toujours en suivant le côte ouest, notre côte d'azur se prolonge avec des couleurs et un soleil idéal.
Porto Fino, le St Trop' Italien se trouve sur notre trajet, nous faisons un arrêt pour manger. Le plus difficile aura été de se garer sans rayer les Porsches...
Notre premier repas "Italien" en terrasse, pas désagréable du tout, et c'est reparti !
Nous descendons toujours la côte ouest ( pour ceux qu'auraient pas suivi ), en cherchant un camping - pour changer. On se dit que si on trouve quelque chose de bien, on reste au moins deux nuits, histoire de profiter de la mer, de la plage et du soleil.
Enfin du soleil pour Néo, de l'écran totale pour Flamme ( sponsorisé par Crevette Co et Biafine Corp ).
La route est similaire à la côte d'Azur en France vers Nice. C'est assez vallonné, on arrive souvent par le haut de la ville, descente avec virageS serréS et épingleS pour se rapprocher du littoral. On traverse la ville, puis par miracle on se retrouve dans le haut de la ville suivante

On s'adapte parfaitement à la conduite Italienne. C'est un peu comme quand on mange à beaucoup à table, faut pas s'étonner de voir ses voisins (scooters) presque assis sur ses genoux (pneus).
L'ambiance est cool, la circulation est un peu anarchique mais relativement fluide.
Notre popotin nous indique que l'heure de trouver un camping approche. Evidemment, comme sur le reste du circuit, le panneautage est mauvais, une pancarte de camping, et plus rien.
Puis on passe par une série de tunnel... pas large du tout les tunnels... une voie.
Néo et Flamme sont pas perturbés, mais Néo se demande si les feux qu'on voit à chaque entrée de tunnel, ça serait pas pour réguler tout ça...
En même temps, ils sont tous verts, et en même temps on cherche pas des feux mais des campings.
Puis au milieu de ces tunnels sombres ( éclairages jaunes type pas-changé-depuis-50ans), un panneau blanc, fixé dans la gallerie, "camping ->".
Néo pense avoir rêvé, un camping dans ce tunnel, ça doit être exclusivement pour les cafards ( et les blattes, leurs coquines

Puis à droite, surgissant de l'ombre comme un saucisson peut sortir du top-case de Mumu : une ouverture !!! - aussi large que le tunnel -

Ni une ni deux, le ronronnement délicat ( euphémisme ) des termignonis se transforme quelque peu, et informe par la même Flamme qu'il faut freiner. WRABROOOOOOOooooooo pof pof wrrAAAAAAbrrrROOOOOOOOOOOOoo pof chikiling chikiling chikiling.
Je me retrouve en face du gars se chargeant de l'accueil du camping, qui m'a apparemment entendu arrivé

On coupe le contact, et nous voilà au paradis.
Pourquoi tant de mots pour un camping ? Parce que les 2 nuits se sont transformés en 5 jours grâce à ça :
Le principe ?
Une terrasse béton et bois donnant sur une baie inondée d'un soleil généreux et d'une eau des plus claire.
Oui, nous avions trouvé THE camping.
Vu panoramique de gauche à droite, a différents moment de la journée, comme si vous étiez à l'apéro avec nous devant nos tentes

ça fait un peu Robinson Crusoé, c'est vraiment pas désagréable

Alors, oui c'est qu'un camping mais le soir même de notre arrivée, après un petit bain dans la mer ( à 26 - 28° ), s'endormir au son des vagues, c'est vraiment sympa

J 4 à J 9
S'en est suivi une période de nos vacances avec des journées quelque peu répétitives:
lever - mer - douche - sieste - mer - manger - sieste - mer - douche - apéro - manger - discutaillage - dodo. Et pas forcement dans cet ordre

Rassurez vous, nous avons également arpenté les routes du coins, et de différentes manières...
En vrac :
- Flamme me propose un ptit tour et un coup à boire, à deux pas d'ici. Vu les routes viroleuses ( et pas qu'un peu... ) du coin, après 45 mn de route à bon rythme ( comme des cochons

- Autre petite virée, je suis pas sûr de la route, je double un camion, Flamme aussi. On se retrouve plus loin à un carrefour, on ralenti, la miss m'indique de tourner sur ma gauche, j'entends un sifflé type tralalaïtou-mes-yeux-sont-tout-affriolés appelé aussi -sifflé du dragueur-. Point d'affolement, un piéton a du voir la Ducati

Je commence à tourner à gauche, lentement, puis j'entends encore ce sifflement caractéristique... et un camion me passe à un poil de fourmi de mon pneu avant, à pleine bourre

Petit coup de stress... la surprise est bien là. Mais je n'aurais pas du l'être ( surpris )... ben oui, le camion était pressé, ne comptait pas s'arrêter et m'avait doublé (ainsi que Flamme) et m'avais klaxonné... deux fois même !... Simplement que son avertisseur était homologué pour la gente féminine, mais pas trop pour la route... Conclusion si vous entendez un sifflement de dragueur en Italie, c'est évident, c'est un véhicule en train de vous doubler comme un fou

- les supermarchés sont rares, les courses sont donc fastidieuses
- le Néo est expert en chasse à la guêpes. Il a une technique infaillible d'écrasement à coup de barquette en plastique. En même temps, il a la pression : s'il se loupe, non seulement la guêpe le pique (normal) , mais la Flamme le frappe...oui,...l'aime pas qu'on agace les insectes la Flamme...surtout quand elle est pas loin
- Un apéro, quand on a pas de montre, ça se fait au feeling. Sauf que quand on prépare les cacahuètes à 15h30, c'est limite limite...
...
On a été sage, on a attendu 18h

- un crabe marche en crabe ( sans déconner...). Alors comment fait-il pour se garer en créneau ?
- vous ne verrez jamais un Italien en maillot de bain dans un camping. Pas non plus vers les douches du camping, non ô grand jamais ! L'Italien ( mâle et femelle ) porte un PEIGNOIR, oui un peignoir, tout rapé peut être, mais un peignoir. Lors des trajets mer - douche : peignoir. Douche - tente ? peignoir ! tente - mer, je vous le donne en mille ?
Peignoir...
Mais le concept va plus loin. Lors d'un apéro, Néo faisant fasse à Flamme, s'aperçoit que cette dernière écarquille les yeux d'une façon non équivoque.
- Néo ?
- Ouai ? crunch (une cacahuète vient de mourrir)
- Je crois que le mec là bas est à poil...
Néo ne se retourne pas annonce, placidement :
- Ouai, sa copine s'est aussi rhabillée en dehors de la tente tout à l'heure...
- ...
- crok, tu veux une cahuèt' ?
Oui, L'Italien se couvre d'un peignoir partout, mais il se fout à poil pour se rhabiller vers la tente

- la Flamme ne nage pas, elle explore. Mais la mer, "c'est profond, et on sait pas ce qu'il y a dessous". Un achat de masque et de tuba plus tard, la Flamme explore toujours, mais plus loin du bord ^^
Quelques photos pour faire une pause de lecture

Quand on vous dit que ya des raisons pour que ça tournicote... ça c'est pour transporter le matériel dans les vignes


Les alentours :
Vous allez rire, notre camping est sur la côte en face...

Avant de repartir, qu'on vous explique... les sémaphores...
Donc, notre camping et les villes le long de ce coin de côte sont reliées par des tunnels une voie. Un système de sémaphore est en place. Un nombre déterminé de fois par heure, à un minutage précis, des feux s'allument pour laisser passer les véhicules dans un sens puis dans un autre. L'intervalle entre deux passages peut être de 20min. C'est un coup à prendre, mais pour des vacanciers comme nous, pas de soucis, hormis perdre une heure pour deux minutes à chaque fois

Ce cadre idyllique devait toutefois être abandonné pour donner suite à nos vacances. Ce fut un peu abrupt dans le sens où l'étape suivante n'était pas encore confirmée. Un échange de sms plus tard, il nous fallait quitter ce camping le lendemain, pour d'autres lieux...
J 10 Départ du camping Direction Misano Adriatico Via Pises
Tiens, encore du soleil ...

Je vous mets en souvenir le seul nuage qu'on a eu à cet endroit, quand même :
Donc, route en direction de Pises pour faire les touristes de base.
Un café, un coca, une terrasse, une belle vue :
L'endroit top pour faire la pose qui va bien, et pour passer pour un ... touriste

Et nous voilà reparti ! Direction Misano Adriaticoooooo
Pourquoi faire ? Pour ça :
Ben oui quoi, un petit Grand Prix en passant, pourquoi pas ?

Donc côte ouest Pises > direction côte Est à Misano Adriatico.
Passons sur la traversée, on aura vu de tout, petite route viroleuse en train d'être regravillonnées à la pelle et au bitume - Sympa pour le radiateur et les carénages - De la piste, aussi, et de la grande route.
Arrivée le soir au circuit, une méthode est à suivre. Allez à l'entrée de votre tribune, prenez votre moto et cherchez votre camping à partir de là. 300 mètres plus loin, on trouve ce qu'il faut :
C'est simple, mais on a pas à se plaindre.
et pis ya une piscine, on est sauvés

Et des Français, 900SS carbu de 99700 bornes et un 600 paso refait, neuf de chez neuf, ils viennent de Briançon
Au dodo, la journée du lendemain s'annonce chargée.
J 11 - deuxième journée des essais du Grand Prix de Remini
Debout tout le monde, sac à dos et basket prêts, c'est parti pour une journée sur un circuit.
ça à l'air d'être par là...
ça se confirme, on choisit la bonne entrée...
ça se rapproche...
"papier siouplé"
Et hop on est dedans

Hospitality RedBull à droite ( boisson gratuite, suffit de demander et de s'appeler Néo, Flamme à moins de charme vis à vis des hotesses, ça marche moins bien...

Allée des camions atelier des équipes motoGP
itou
ça bosse dur, même en 125 ( Team Repsol officiel )
La Clinique mobile
L'allée des motorhomes des pilotes
Michelin et leurs pneus ( 5 types de gommes )
Ils sont tous de Clermont Ferrand ( bougnat powerrrr

Quelques photos de pilotes, qu'on croisera dans une ambiance plus ou moins intime au cours du weekend
Gabor Talmacsi, pilote 125, actuel champion du monde 125
Randy De Puniet pilote Français motoGP
Nos Français 125 : Jules Cluzel, Alexis Masbou, Louis Rossi
Anthony West motoGP Kawasaki
On les croisera presque tous, Rossi garde ses distances afin que ses apparitions soient des mini événements intra paddock

Une journée d'essai c'est assez simple, les motos sont bichonnées par les mécanos, les pilotes se préparent et partent en piste. Pour les petites cylindrées, ils le font en traversant le paddock, on se fait ranger sur les côtés par les commissaires du paddock assez vivement.
Et justement, le matin quand on est arrivé, c'était le début d'une séance... je peux vous dire que quand une dizaine de motos foncent à travers le paddock vers l'entrée de piste, l'ambiance est survoltée !
A Misano, les tribunes, c'est des grandes buttes de terre ou tout le monde se pose comme bon lui semble. Le jour de la course, ça donne une plage géante, avec serviette, maillot de bain, huile solaire et drapeau de Valentino Rossi.
Les jours d'essai, c'est plus calme.
Un petite vue de notre "butte" :
On voit un gauche à 180 degré où les pilotes sont sur l'angle tout du long, puis une ligne droite et un double droit. La vitesse de passage est impressionnante. En se casant près des grillages, les motos passent près, le bruit est impressionnant, et on peut même détailler la position / attitude des pilotes. Super spectacle !
On se régale. On fait des trajets tribunes paddock, histoire d'en voir un maximum avant demain. Parce que oui...l'important n'est pas là, l'important, il parait que c'est la journée course, quand il y a du (beau) monde et plus d'animations.
On verra ça, mais en attendant, on profite. On passera même la soirée sur le paddock, comprenant un tour improvisé à une soirée organisée dans un hospitality-boite-de-nuit par une des équipes motoGP. Je vous en dirai pas plus, sinon je serais obligé de vous tuer


Pour ceux qui veulent le détail précis du weekend coté course, jetez un coup d'oeil sur le site d'un des Français engagé en 125 : Jules Cluzel

J 12 Grand Prix de Misano Adriatico :la journée de course
Ouep, passons aux choses sérieuses

Petite question,quel sponsor, grand marque de boisson alcoolisée, est le principal partenaire du grand prix de Remini ?
indice 1 :
Non, non, tout faux, pas Yamaha, deuxième indice :
Alors, des idées ? Bon je vous donne la réponse :
<A consommer avec modération>
Photos aguicheuses, en effet, car la journée du grand prix, c'est exactement ça, une journée pour voir, se faire voir, être vu et faire le spectacle.
Voici donc quelques photos avec cette ambiance :
les représentatrices des marques motos :
La Ducati Bi-Place fait quelques tours tambours battants avec des passagers privilégiés (oupas...) :
du monde, on est près du camion de Valentino Rossi...
la foule sur la butte :
Les couleurs s'affichent...
Pendant que les équipes 125 - 250 remballent déjà pour le prochaine grand prix...
Le safety car entre en piste...
faites pas trop de bruit, s'agit de pas déranger...

les motos sont en piste, ça passe hyper fort, ça penche monstrueusement, ça glisse c'est énorme
Dans cette course, Stoner part comme une balle, Valentino Rossi est deuxième.
Stoner doit marquer des points pour éloigner Rossi du titre de champion du monde.
L'ambiance est incroyable, à chaque passage de Rossi, ça crie, ça fait des pouet pouet avec des cornes de brumes, ça se lève, bref, c'est la folie.
Stoner chute. 60000 personnes crient leur bonheur, l'ensemble du circuit est d'un seul cri, c'est spécial.
A l'endroit où je suis, je vois passer Stoner à coté de moi,sur un scooter derrière un commissaire de piste. Il se fait huer, insulter et cracher dessus par les même qui ont criés leur joie... ça sera le seul bémol du weekend...
Je fais abstraction de ce "détail" et je profite du reste de la course.
La course se termine, c'est le tour d'honneur. Et là, s'agit de pas hésiter une seconde, hop, on courre, tel le lapin, et on se place comme il faut sans se faire attraper. Une fois les commissaires du coin amadoués : on ouvre les yeux les oreilles, on regarde tout le monde dans les tribunes et on marque sa mémoire de ces images :
Une fois la dernière moto passée, on se retourne et on courre dans l'autre sens, tel le lapin

La course est passée, tout le monde commence à partir, un dernier tour sur le paddock qui commence vraiment à changer de mine, et nous voilà reparti au camping.
C'est fini...
On passe la soirée au camping autour de plusieurs tournées de bières - ice tea ( pour moi l'ice tea, vous méprenez pas

Histoire de moto, histoire de motards... on se couche tard

J 13 - Direction Val d'Aoste
Le lendemain bagage fait, et c'est reparti dans l'autre sens
PS : il fait beau...
Le retour c'est val d'aoste, direction col du petit St Bernard.
Le val d'Aoste, c'est très joli, de grandes montagnes ( les Alpes que ça s'apelle

On se trouve un camping à 10 km d'Aoste, notre dernière nuit en Italie se prépare. On commence a être bien "fourbus" du séjour

J 14 - On rentre dans nos chaumières, ou presque
Flamme se dit que Dijon est pas si loin, elle rentre direct. Néo lui, a prévu un arrêt chez un pote à Annecy, pour le soir. C'est décidé, nos routes se sépareront à Annecy.
Direction le col du petit Saint Bernard. Superbes routes, petits villages pittoresques, paysages sublimes.
Résumons en quelques images :
Une petite anecdote, quand même...
On s'arrête pour prendre des photos, on coupe les moteurs histoire d'écouter un peu le silence majestueux des lieux dans lesquels nous nous pâmons.
J'essaye de redémarrer, et rien...rien de rien. J'entends pas la pompe à injection...misère.
Flamme me demande pour la centième fois du voyage si je suis tombé en panne ( avant chaque démarrage, pour rigoler ) et là je lui dis oui. Sur le coup, on est resté un peu comme deux ronds de flanc...
Néopunk se laisse pas faire, il jette un coup d'oeil à deux trois trucs, sort un calepin du sac de réservoir, fait une sorte d'incantation avec la clé de contact et la manette des gaz et hop, le Solex s'ébroue. " ça tiendra comme ça, on verra à Annecy, c'est pas grave". Et c'est reparti.
Nous voilà arrivés à Annecy. On s'arrête pour casser la croûte, et je jette un coup d'oeil plus précis sur le solex.
J'ai déjà eu ce soucis : fusible d'antidémarrage électronique grillé, mais c'est bizarre, la dernière fois, c'était lors de ma chute sur circuit, j'avais un cligno arraché...
Je regarde... bingo ! J'ai dû passé un peu prés de quelque chose avec ma sacoche latérale, elle a fait sauter le clignotant, qui a fini par se détacher. les deux fils sont entrés en contact et ça fait sauter ce fameux fusible, qui sert pour l'antidémarrage.
Je soulève le réservoir ( une attache en caoutchouc et une charnière font de cette manip un jeu d'enfant ). Je remplace le fusible et hop le problème est réglé.
Une fois ceci fait, nous repartons direction Annecy centre. On roule, on roule, et à un feu, un petit mot pour nous dire au revoir. Le feu passe au vert, un dernier petit coucou et nous voilà séparés.
La miss a encore de la route à faire, moi j'attends mon pote prés du Lac d'Annecy pour qu'il vienne me chercher.
Je resterai en fait quelques jours là bas, pour visiter.
La miss rentrera sur Paris aprés un séjour similaire sur Dijon.
En parlant de visite, j'en ai profité pour faire un tour au LHC, histoire de voir la ptite bête avant son démarrage

Pour conclure, je vais faire court, parce que si vous êtes déjà arrivé là, vous êtes courageux

Temps : parfait
Mer : parfaite
Activités : nickel chrome
Route : de tout de tout, mais surtout et encore du virage : parfait
Italie : beau pays, le temps est une valeur sûre prés de la côte.
On a passé deux super semaines , pas forcément des plus reposantes ( 3500 bornes à peu prés ), camping tout ça, mais vraiment des vacances.
Aucune organisation / réservation / prise de tête pour préparer le voyage et aucun soucis.
Moralité, une moto, une carte, quelques euros, le bonheur du motard n'est pas loin, il suffit de prendre la route en bas de chez vous, d'aller tout droit, et à gauche, et à droite et de continuer, tout droit, à gauche, à droite, et puis à gauche aussi et puis tout droit, et pis à droite...
THE END
citation : " That's all folks "