Un rapide coup d’oeil au calendrier ne me laissait pas beaucoup d’alternative, ce serait le week-end du 14-15 octobre ou la revanche devrait attendre le printemps ! Encore fallait-il un temps de circonstance. Les oracles étaient avec moi. Rendez-vous fut pris et annoncé.
Bonne nouvelle : Madame K. est partante ! (j’avais même pas osé lui demander si elle voulait venir)
Samedi 14 octobre 2006 - 10h00
C’est l’heure du départ. Avec cette saison, il n’est guère raisonnable de partir beaucoup plus tôt. Nous commençons par une liaison autoroutière jusqu’à Martigny (de toute façon la route nationale n’est pas plus intéressante que l’autoroute, alors…). Dès que nous sommes à l’ombre, la fraîcheur nous atteint.
Après Martigny, les choses vraiment intéressantes commencent avec le col de la Forclaz. L’essentiel du parcours est au soleil, heureusement.
Samedi 14 octobre 2006 - avant 11h00
Nous arrivons au sommet du col de la Forclaz (1527 m). Selon ma bonne vieille habitude, nous nous arrêtons pour boire quelque chose. De chaud de préférence aujourd’hui. Ovomaltine chaude pour Madame K., chocolat chaud pour moi. Madame K. en profite aussi pour enfiler le sur-pantalon, car le pantalon de velours côtelé plus les collants ne sont pas suffisants, ainsi qu’un pull. Madame K. a toujours été frileuse.

Depuis le nombre de fois que je passe par le col de la Forclaz, il était temps que je le prenne en photo.
Mais pas de doute, l'automne est là. Il est un peu moins de 11h00.
L’automne est bien là ainsi que le montre la couleur du feuillage.

Higland I et mon nouveau casque
Dans le restaurant, une surprise nous attend avec l’arrivée de mon chocolat chaud : Zaza est là !

Clin d'oeil to my dear Zaza en rapport avec un post récent !

la route qui nous attend maintenant
Samedi 14 octobre 2006 - un peu après 11h00
Nous repartons en direction de Chamonix. Les gorges du Trient nous attendent en premier lieu. C’est toujours un endroit frais même en été. Là, c’est un bon test. L’automne est vraiment là et la route est encore légèrement humide dans certains endroits encore à l’ombre alors qu’il est prêt de midi.
Passage de la frontière, le col des Montets est vite avalé comme d’habitude. Puis descente sur Argentière et Chamonix. Nous laisserons sur notre gauche le Mont-Blanc pour nous diriger en direction de Saint-Gervais (station à l’air du temps très 19e siècle) et Mégève.
Après Mégève, nous amorçons la descente sur Ugine et Alberville. Comme lors de notre précédent périple une déviation nous attend. Cette fois-ci, nous prenons celle de gauche. La route est meilleure, mais surtout elle va nous permettre de rejoindre le col des Saisies. Le revêtement de la route est de qualité moyenne et les lieux à l’ombre sont humides. Highland monte tranquillement et sans broncher.
Samedi 14 octobre 2006 - Col des Saisies (1633m) - Troisième col de la journée (12h50)
Arrivé aux Saisies, la station est en stand-by quasi total, même le restaurant soi-disant ouvert toute l’année est fermé. Pour un relais des motards, il repassera ! La pause est donc raccourcie. Nous avons roulé plus de 1h40 sans nous arrêter et même pas mal aux fesses (merci TopSellerie).


Un petit air de paysage américain, non ?
Notre casse-croûte attendra Alberville. Nous repartons presque tout de suite. La descente est plus agréable que la montée, nous longeons une rivière sur une bonne partie du parcours nous menant à Albertville. Ca n’arrête pas de tourner; au moins six mois de virages de Parisiens (

Après un jambon-beurre et un saucisson-beurre à Albertville dans un bar très sympa (merci à la patronne pour les sandwichs), nous remontons en direction d’Ugine et de Flumet, via une déviation. La route du col des Aravis nous attend. La route de ce col est très inégale. Je suis un peu déçu du revêtement et je prends le rythme tranquilos pour éviter les surprises.
Samedi 14 octobre 2006 - Col des Aravis (1498m) - Quatrième col de la journée (14h50)



Un bazard comme à une frontière, mais sans frontière. Une chapelle pour les voyageurs. Un changement de département. Un petit lac. Tout cela un peu au milieu de nulle part.

En regardant en arrière, nous pouvons voir le massif du Mont-Blanc.


Une pensée pour Nono m’étreint lorsque arrive une CB500! Une autre pensée m’étreint également à l’intention du choeur des blondes de ce forum quand la pilote se révèle être une mignonne blonde! Dommage j’ai pas de carte avec moi du forum et Madame K. n’aurait pas compris que j’aborde de but en blond cette charmante damoizelle! Reste la photo souvenir.

Nous repartons alors en direction de la Clusaz, du Grand Bornand et du col de la Colombière (5e col de la journée). C’est une tout autre expérience qui nous attend par rapport à la dernière fois. C’est une autre route sans les trombes d’eau. Plus rien avoir avec Ulysse et l’Odyssée !
Cette fois-ci, nous franchissons sans déviation le col des Gets (6e col de la journée), plongeons sur Morzine et Thonon, mais nous coupons ensuite en direction d’Abondance, via le col du Corbier.
Samedi 14 octobre 2006 - Col du Corbier (1230m) - Septième col de la journée (16h50)



Petite halte au Col de Corbier. J’aime bien ce petit col. La route est bien meilleure que celle du col des Saisies ou de celle des Aravis. En plus, il me permet de couper pour revenir via le Pas-de-Morgins (8e col de la journée) pour redescendre sur le Chablais, puis le Léman.
Samedi 14 octobre 2006 - La Tour-de-Peilz (18h40)
Retour dans nos pénates après 8h40 de route, 390 km et 8 cols au programme. Nous avons pris notre revanche ! Objectifs atteints !
Madame K. avoue qu’elle veut l’année prochaine revoir le barrage de Grand Maison et le col du Glandon. Ced et les Isèrois préparez vos gommes !

