Coucou, les potos !!!
Je vois que nous sommes tous un peu emportés par la houle, la frustration d'un été quelque peu pourri...
Tellement, d'ailleurs, que, trop souvent, nos propos s'embuent d'un inutile défense.
Depuis le temps que je me promène sur ce site, que d'émotions, douloureuses parfois, ont remué mon univers.
Qu'il est parfois dur de communiquer quand, seul, le clavier le permet et que le visage de l'autre n'est que celui imaginé au travers de son avatar ou celui que nous inspirent ses dires ou son pseudo.
Nous ne sommes certes pas des gens simples, et, tôt ou tard, inévitablement, des conflits surviennent comme chez tous ceux qui essayent de cohabiter.
Nulle tragédie racinienne, cependant, ne doit altérer nos relations, somme toute, aussi privilégiées que délicates.
Quand le détail d'une phrase commence à blesser, demandons-nous pourquoi, et prenons-le sur nous, nous en sortirons renforcés et plus aptes à accueillir l'autre.
Nos rencontres sont de celles qui frustrent d'un engagement plus profond, tellement sporadiques mais intenses.
J'ai toujours envie d'arrêter de rouler et de m'assoir à côté de mes amis, leur parler lorsque la chaleur de l'émotion des retrouvailles s'est quelque peu estompée, quand le casque est tombé, le masque aussi, celui qui nous protège contre les chocs, tous les chocs.
C'est le lot à payer pour nos passages fugitifs dans l'univers de celui que nous croyions connaître.
Je n'ai aucune honte à dire que, de nombreuses fois, les dires de Julio m'ont blessé, puis m'ont aidé à remonter la pente, quand je "croyais que", alors que j'aurais dû "savoir", parce que je n'avais pas su lire au-delà des mots son besoin d'aider, tellement rare chez ceux de son jeune âge.
Qui peut se targuer d'en avoir fait autant pour ce site?
Pas beaucoup, je peux vous l'affirmer.
Pour le reste, il se connaît assez bien pour que je n'ai nul besoin de m'y attarder.
Je continurai à lui donner ma confiance, aucune croissance aussi rapide ne se fait sans vagues.
Comme je garde ma confiance à ceux qui, au fond d'eux-même, sentent le bouillonnement de leurs tripes, quand ça leur fait mal et qu'ils préfèreraient alors se trouver dans un antre profond, comme un ours qui hiberne.
Les jours vont passer, les nuits aussi, surtout elles, ces heures sans couleur, sombres creusets où nous enfouissons les drames de nos cauchemars ou la flamboyance des plus beaux de nos rêves.
Puis les années s'écouleront, nos rancoeurs inutiles, aussi, et l'amitié prendra ce poids jusque là insoupsonné, celui qu'on aime peser sur nos épaules car il restera à jamais le témoin des meilleures de nos aventures.
Alors, mes potos, faites-moi ce présent, celui d'une image pour moi tellement vitale, celle où les noires ailes de l'incompréhension sont bannies.
Car il ne s'agit que de çà, et de rien d'autre.
Apprenons à nous connaître et nous nous écouterons mieux.
Je vous aime toutes et tous,
Mumu ultrapoto !!!!

"Quand on perd ses rêves, c'est que l'on commence à mourir".
CBF 600 "S" ABS 2004 Bleu tomate, 35643 km. SDS : Mumubelle, amateurs de Médoc, frites et confits de coin-coin...