Coucou, les potinépotos !!!!!
Réussite totale, une autre façon de se découvrir tout en restant dans le pur esprit de la déconnance motarde !!!!
En fait, on arrive en moto, on les gare "tranquilos" et on les oublie pour la journée....
-"Eh bé fouifoui !", comme dirait Conni avec son accent teuton mâtiné de bayonnais !!!!
Curieux, mais savoureux !!!
Au programme : visite de cette jolie parcelle de vie ancestrale, l'Ecomusée de Marquèze (pas merguez, bande de morfales....

), situé au coeur des Landes, entre Labouheyre et Sabres, sur le somptueux Chemin des Coquillards, autre nom très personnel des Chemins de Compostelle.
Départ en chti train cahoteux, imprégné de gaz-oil et de senteur des pins, puis arrivée au terminus après une bonne rasade de rigolades, chacun y allant de bon.... train (!), sans se soucier des regards un peu scrutateurs du bon bourgeois gras et transpirant géné aux entournures par nos éclats de rire.
Je vous laisse imaginer l'état d'excitation toute enfantine de cette troupe de joyeux drilles, lancée à la découverte des choses oubliées de la vie dans une atmosphère ensoleillée comme l'on en rêve, en période hivernale, dans les sombres 2 pièces de nos villes enfumées !!!!
La visite guidée nous fit voyager dans le temps, une drôle d'époque pas si lointaine, où chacun pensait, l'un à sa survie, l'autre à ses avantages... tiens, ça me rappelle quelque chose, un temps que les moins de vingt ans risquent bien de connaître..... glissons !!!
L'art, c'est beau quand on le regarde en amateur ou en touriste, mais quand il faut creuser le bois pour obtenir un sabot gauche (dondon) et un sabot droit (dondaine)*, ça ne fait pas bien cher payer, sinon en vies, le litre de transpiration !!!!
Bon, c'est pas tout, çà, mais la morosité n'étant pas de mise, la doudoune non plus, d'ailleurs, les humanoïdes au visage couperosé cherchaient, hagards (non, pas de Perpignan, ici, c'est celle de Sabres... de bois de pain dont on fait les flûtes bien croustillantes...), le frais refuge de quelque chêne centenaire, le pin du coin (c'est marrant parce que, avec le pin, on fait du papier, donc des canards du coin, autrement nommés "coin-coin", jeu de mots palmipéde et lourdingue qui, je vous le concède, ne fait rire que moi, les gens simples du même tonneau et les adeptes de magrets et autres confits-frites Mumubellesques) ne laissant que peu d'ombre autour de ses racines sablonneuses. (ouf, ça c'est une phrase à la Proust...sans sa tristesse nauséeuse bien que fort littéraire...

).
Donc, pousuivrais-je, après cette mise en plis de nos connaissances, nous nous trouvâmes happés (encore ce foutu Proust...

) par l'odeur de pain (avec le aaaaaaaah, cette fois

) juste sorti du four et prêt à s'engouffrer dans le nôtre (là, Proust, t'es niqué !!!

), opération effectuée avec brio par des habitués de la chose et gourmands du meilleur cru (ne cherchez pas de contrepèteries, bien fait pour vous, il n'y en a pas !!!

)
Forts de cette mise en bouche, direction le resto et ses plats composés de bonne chère, d'un rosé frappé et égrillard, et clos par un café "dégueux" autant que touristique, ce qui fit bondir de sa chaise notre Zaza nationale avec, en condiment, vous pouvez aisément l'imaginer, un florilège de commentaires bougrement rafraichissant !!!

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Pour agrémenter l'ensemble, donc le tout de ses sous-ensembles, pour ainsi dire, ce qui n'est pas facile mais qui, de fait, occupe une place prépondérante dans mon bavardage (ouf !!!), une feuille dûment polycopiée sous forme d'un questionnaire nous fut donnée par l'accorte serveuse à fin de remplissage lû, approuvé et signé !!!!
Comme toute feuille de papier bien née, elle se trouvait pourvue d'un recto, et, par extension, d'un verso, ce que beaucoup oublient , mais pas ma voisine !!!
L'oeuvre achevé, n'en doutez point, ne ressemblait plus en aucune manière à une copie fonctionnarisée et estampillée par un rond-de-cuir au regard chafouin et au triste lorgnon !!!

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En bref, le résultat ne fut pas décevant, car, de l'avis d'un des employés, l'ensemble du personnel se tenait les côtes à la lecture de ce pamphlet en puissance, planqués dans la souillarde de cet établissement nutritif !!!!
Après de bons mots et de bons rots, ce qui va, décidement, de pair, nous flanâââmes, déliraâââmes et passââââmes un après-midi ponctué de rires et de chansons..... paillardes pour la plupart, ce qui nous ramène, pour le moins, au début de cette phrase "serpenquisemordlaqueueesque"...
"Re" train-train, personne ne se trouvant essoufflé d'avoir trop dit, trop souri, trop marché, trop piétéiné aussi, et retour à la case "départ" où, sagement, nos belles nous attendaient à l'ombre des chênes, ces arbres tellement habitués à cotoyer les glands, à défaut, à notre époque patatoïdesque, de les nourrir...
Effusion d'émotions, rhabillage et démarrage étant les trois mamelles de la séparation motarde, nous y souscrivâmes (Proust est de retour, zut !!!

) et nous nous quittâmes, tels des lomesome cow-boys, emplis d'images et de souvenirs à jamais imprimés dans nos mémoires, et, surtout, de l'espoir que de telles aventures puissent nous arriver souvent, très très souvent.
Mumupoto !!!!
P.s.1 : merci à nos gentil(le)s organisateurs, Trus64 et Babeth, z'ont intêret à faire aussi bien la prochaine fois, cornegidouille et foutredieu !!!!
P.s.2 : Poto Proust, ce grand malade à la fin de sa vie, n'aurait-il pas plutôt écrit, au lieu de son chef-d'oeuvre "A la recherche du temps perdu", une comédie bien égrillarde justement nommée "Qui perd son temps est un grand couillon", qu'il guérissait illico !!!
* : pour les ignorants du fait, les sabots n'ont aucune orientation avérée, donc ni gauche, ni droite, mais s'enfilent toujours dans le sens de la marche, sous réserve de cuisantes surprises....

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"Quand on perd ses rêves, c'est que l'on commence à mourir".
CBF 600 "S" ABS 2004 Bleu tomate, 35643 km. SDS : Mumubelle, amateurs de Médoc, frites et confits de coin-coin...