Compte-rendu de la Transpyrénéenne du 13 au 21 septembre 2014
Je l’ai appelé :
LES PYRENNEES SANS LE BROYE !
Mais ça aurait pu être STAGE MECANIQUE ET PNEUMATIQUES
Ou LA TRANSPERINENNE (fortement inspirée par Pink Bavette !) Si j’ai osé !
Tout d’abord un grand merci et bravo aux G.O. Trus, Babeth et Martine pour les circuits et l’intendance.
Rendez vous à l’hôtel Campanile Perpignan Sud le samedi soir.
Premier arrivé Néo (mais moins en avance qu’une certaine fois….)
Retrouvailles et nouvelles connaissances…Ca y est, ça peut commencer !
Donc le casting :
Les couples qui se sont formés




Les couples formés




et moi, pas pensé à me faire prendre en photo !
L’électron libre (qui n’était pas là au moment des photos des portraits casqués) mais j’ai le casque et plus :


Les amis du 66 des amis des cbfistes :

Dimanche /1ère étape 246km PERPIGNAN – MERITXELL en Andorre via PAS DE LA CASE
Plein d’essence et achat pique-nique…c’est parti !
Passage de la frontière au Col D’ares (1513m)
Pique-nique à Beget, soleil

Fiffy a adoré sa salade

Col de Toses (1800m) (station de La Molina), Col de Puymorens (1915m)
…montée roulante…une goutte …deux, trois gouttes….des virages…pas d’arrêt possible
Vive l’enfilage des combis de pluie sous la pluie !!
Arrêt Pas de la Case : Tabac, bijou, accessoires moto…demis, cafés…et changement de pneu (Bob ouvre le bal) et tout à coup tempête de grêle et on attend que ça se calme, ça tombe bien on attend aussi le nouveau pneu…qui sera vite rodé !

Il est décidé de prendre le tunnel pour éviter le col (2050m) et puis ça se lève, on y va quand même par la route (de toute manière quand on a survécu à la station essence transformée en patinoire, on a peur de rien !)
Port d’Envalira (2407m), point culminant du périple
Arrivée sur Meritxell…
Nous mettons les 16 motos à l’abri dans le superbe garage de l’hôtel.
Hôtel L’Ermita…très bon accueil, gérant efficace, bon apéro, bon repas, bonne nuit !
Lundi /2è étape 266km MERITXELL – AINSA
Plein d’essence et achat pique-nique…c’est parti !
Bob avec un seul œil……….que c’est il passé cette nuit ?
Des nuages mais rien d’affolant !
Premier col de la journée Col del Canto (1600m)
N260 très belle, pas de circulation, quelques arsouilles jusqu’au Port de Baqueira Beret Bonaigua (2072m) ; Pause déjeuner, nuages menaçants

Arrêt cafés, pipis et combis ! et c’est reparti sous une petite pluie, entrée dans le tunnel de Vielha (1626m de hauteur, 5260m de longueur)

Ils ont l'air inspiré !
Et puis d’un seul coup, une apparition…le soleil…une pause s’imposait : déshabillage et désaltération ;
Toujours une belle route et une montagne verdoyante tout autour de nous. Les autres cols du jour :
Espina (1407m), Fadas (1470m), Foradada (1020m)
Arrivée à Ainsa..
Charmant village type médiéval…qui se mérite…ça monte dur !
Le soleil reste avec nous, visite apéritive de ce merveilleux site.
Hôtel sympathique, bien qu’en Espagne spaghettis en entrée !
Mardi /3è étape 251km AINSA – EUGI (prononcez Eougi)
Plein d’essence, achat pique-nique plus tard…c’est parti !
Bob toujours avec un seul œil, la bière ne serait pas le bon remède !!!!
Détour et arrêt à la Pradera de Ordesa, départ des randonnées dans ce parc national…magnifique
Premier col : Cotefalbo (1423m)
Un petit bout de voie rapide, pour prendre notre élan le long du lac de Yelsa (magnifique, toujours une belle route, pas de circulation, de temps en temps un camping car dont on ne fait qu’une bouchée !) jusqu’à ce que la route soit bel et bien coupée ; retour sur nos roues jusqu’au Monastère de Leyre où nous arrêtons les moteurs pour déjeuner. Havre de paix et il fait chaud.

Puis on repart, jusqu’ici tout allait bien, ravitaillement essence à Liedana, on s’arrête, on s’apprête à repartir et scène 2 acte 1(la scène 1 avait été joué par Bob) Jean Luc, vous voyez, le gars de Chaumont, et ben sa CBF toute CBF qu’elle soit, et bien elle n’a pas voulu repartir !! Les héros de l’acte 2 j’ai nommé Fifi et Minh rentrent en scène.
Le diagnostic sans appel est tombé : le stator !
Alors le chirurgien Fiffy et son assistant Minh qui ne sortent jamais sans leur trousse à outils (ils ont certainement des valises et top case à double fond !) commencent l’opération et greffe un nouveau stator (que Fiffy avait en stock sur lui !) Opération réussie et toute l’équipe repart.
A noter que Nini a eu le même problème (le stator) le samedi du rassemblement (oui même les BMW)

je n'ai pas de photo de JL et de son stator...ça aurait fait bien !
Et ça roule, ça monte, ça descend, ça tourne… Port de Aurizberri (922m) et de Erro (801m)
Le paysage fait un peu désert, …mais la route est toujours belle, de temps en temps on traverse une forêt, un petit village…un peu de vitesse (tout est relatif !)
Marc nous abandonne sur ses terres.
Arrivée à Eugi à l’hôtel rural Quintoreal…avant la pluie (un orage très orageux est tombé pendant le repas !)
Et là scène 3, Minh s’aperçoit que son câble d’embrayage est prêt à lâcher.
Puis…surprise : manque 2 chambres…Sousou est dépité, faire le serre-file (mais profiter des explications de Trus via Scala sur le trajet) et pas avoir de chambre…

Et puis après, problème de prix…correspond pas au devis…Martine est dépitée !!!!
Heureusement Anne est là, interprète en espagnol et nous sauve encore d’explications un peu fastidieuses et malhonnêtes du gérant de l’hôtel, mais tout s’arrange, bien qu’il faille payer le soir même…mais le repas est bon.
Jean Luc nous sauve d’une piquette espagnole à boire en nous offrant de la part de son stator un cru digne d’un vin !
Il est décidé que Didier emmènera Minh à Biarritz chez le concessionnaire Triumph pour l’achat de ce câble.
Mercredi / 4è étape 221km EUGI – SAINT MICHEL
Didier et Minh sont partis aux aurores, ils nous rejoindront après réparation, sur la route.
Marc nous rejoint pour la journée.
Nous partons aussi en laissant la speed triple sur le parking et Bob emmener Pink Bavette

Traversée de « la Navarre », montagne, forêt, virolos, nous arrivons dans la région de Egozkue, Port de Velate (847m), Col Agina (site mégalithique) petite pause, vue magnifique…que du vert ; Col de Arrichulegui (437m…allez on le marque quand même !)

Puis passage moins drôle…autoroutes, voitures…pour l’achat du pique nique à Al campo (en espagnol dans le texte !) dans la banlieue de San Sébastian.
Jusque là tout allait bien…scène 4, la Jean Luc’s moto nous refait un caprice !
Diagnostic : cosse / batterie…heureusement zone commerciale, achat de tout ce qui va bien, les chirurgiens se remettent à l’œuvre, les assistants poussent la moto (et Néo) qui décident de démarrer.

et ça repart…direction le Mont Jaizkibel
mer main gauche, montagne et virages, magnifique et en haut l’apothéose ! Vue panoramique
et Pink bavette retrouve Minh avec un câble tout neuf !!
Vue sur l’océan, vue sur Hendaye et ses plages d’un coté, montagne avec des troupeaux de chevaux, moutons, vaches de l’autre côté, en plus grand soleil et ciel bleu, lieu idéal pour pique-niquer.

Descente sur Hendaye pour un petit café…et/ou autres.
Après une approche bottée, Didier et Néo n’ont pu s’empêcher d’aller faire trempette et de nous montrer leurs gambettes !
Et c’est reparti pour l’hôtel Xoko Goxoa, charmant petit hôtel, gérants très sympathiques et repas délicieux.
Les petits (Sousou et Néo) sont allés dormir à l’hôtel Artzain Etchea à Estenrencuby.
Jeudi / 5è étape 305km SAINT MICHEL – AGOS VIDALOS via le Cirque de Gavarnie
Visite rapide de Saint Jean Pied de Port (dernière étape française pour les pèlerins du Chemin de St jacques de Compostelle) essence, pique nique.
On continue sur la route des cols : Osquich (392m, allez on le marque aussi !), Labays (1351m), Ichère (680m) et on arrive au col de Marie Blanque (1035m). Sur le plateau du Bénou nous posons nos montures au milieu d’autres montures : des troupeaux de chevaux, vaches, moutons sont là paisibles en liberté nullement effrayés et font même savoir qu’ils sont chez eux et les véhicules n’ont qu’à faire le détour. Pause déjeuner. Photos prises de tous les côtés !
En route dans les verts pâturages de montagne, troupeaux de moutons basques, de motards…
Arrivée au Col d’Aubisque (1709m), encore une superbe vue panoramique où nous laisserons une trace (propre) de notre passage !
Scène 5, Fabien et Anne « se sentent mal » du pneu avant (encore sur BMW) et abandonnent la montée préférant économiser la gomme. On les retrouvera à l’hôtel.
Direction Col de Soulor (1474m) encore et toujours des virages, des troupeaux et des vues magnifiques.

Montée sur Gavarnie, une petite fraicheur s’installe, ainsi que quelques gravillons sur la route !
Vue sur le Pic du Midi, croisons un troupeau de lamas

Descente vers le cirque pour voir la cascade de plus près ! Sousou s’y prosternera !

Arrivée à l’hôtel Chez Pierre d’Agos (Trus et Babeth en terrain conquis !), Bob retrouve son accent chti !
Comme d’hab, apéro, repas et bonne nuit
Vendredi /6è étape 224km AGOS VIDALOS – MASSAT
Il pleut finement, les locaux s’équipent, les avis sont partagés…on verra bien !
Ascension du Tourmalet (2115m), encore des animaux en liberté, des virages, des vues sublimes (je me répète, je cherche des synonymes !)
Un cycliste « statué » (Octave Lapize) culmine au sommet, Trus a été tâter du fessier en osant laisser un autocollant CBF.
Puis on attaque les cols Hourquette d’Ancizan (1564m), Peyresourde (1569m) où nous pique-niquons et nous régalons de crêpes pyrénéennes (n’en déplaise aux bretons !).
La descente du Col de Mente (1349m) sera le lieu de la scène 6 : Trus nous quitte pour aller remplacer son pneu arrière (il nous rejoindra à l’hôtel) et Minh (encore lui !) devra laisser refroidir ses freins (à cause d’une sur- utilisation…ah cette Pink bavette, toujours en train de faire freiner son pilote !!!)
Viennent les cols de Portet d’Aspet (1069m) et celui de la Core (1395m). Nous nous arrêtons pour une pause banane, photos sur le plateau de découverte du paysage du col de la Core. Il fait chaud et les vaches nous dévisagent.
Arrivée à l’Auberge des Trois Seigneurs à Massat. Nous coucherons dans l’annexe aux décors très année 1970.
Bob et Jean Luc auront une chambre toute rose !
Et puis le repas…pantagruelesque ! Après l’apéro nous passons donc à table
Soupe de légumes avec croûtons et fromage râpé… nous dévorons ! même deux fois on en a repris !
Salade de chèvre chaud sur toast, salade lardons…nous dévorons !
Poule farcie et ses légumes … un vrai délice mais les estomacs commencent à dire stop
Tarte aux pommes chaude et boule de glace…on se force…c’est tellement bon !
Repus, les plus vaillants ont été obligés de finir à la manzana, mojito et pina colada pour faire passer le repas.
Samedi / 7è étape 226km MASSAT – PERPIGNAN
Partons droit sur le col de Port (1250m), arrêtés net dans notre élan par quelques vaches en plein milieu du virage sur la route…alors qu’il y a de la place tout autour dans la montagne !!
Ecrasons quelques bouses…glissantes en roulant.
Toujours des animaux en liberté…élevage pastoral oblige.
Rejoignons le Col de Pailhères (2001m, le dernier mètre est très important)
Quelques motards (ils se reconnaitront) auront un col (chioula) de plus à leur actif ! et pourquoi ?
Passons le Col de la Llose (1866m).
Pique-niquons à la Tausse…terrain de tir militaire…danger de mort…au milieu de la nature, des vaches, des champignons et des blindés.
Pause café au fort Montlouis (Vauban)

Pierre a un petit peu chaud
Le groupe se divise un pour Collioure, Banyuls, hôtel par bord de mer ; l’autre par l’intérieur (faisant partie de ce dernier, vous ne saurez pas ce qui c’est passé en bord de mer…enfin ceux qui n’y étaient pas !).
Donc nous autres : Cols du Fourtou (646m) et de Llauro (380m, ben oui je le marque aussi !) et visite du Fort Vauban (encore lui) à Villefranche de Conflent avec un petit peu de lèche-vitrines.

Et puis retour par une longue, très longue petite route…au milieu de nulle part !

la petite route spéciale muscles fessiers !
Et retour point de départ, Campanile à Perpignan…où nous nous préparons en mettant nos plus beaux habits du samedi soir (enfin les propres qu’il reste après une semaine !) pour aller « barbecuter » chez Martine à Saint Laurent de Salanque.
Nous regroupons des duos…et les pilotes solo se retrouvent SDS. Et ils se cramponnent !!! ils voient enfin ce que c’est que d’être passager…Nini, Néo, Didier, Jean Luc…on n’a pas toujours le bon rôle (n’est ce pas Lysianne et Nathalie ?)
Regardez la photo, Sousou est déjà parti à toute vitesse et Néo est resté sur place ! et Nini a lâché les deux mains !
Les anecdotes et les faits des uns et des autres pendant cette semaine sont répertoriés, enregistrés et pourront être ressortis à une prochaine réunion.
Beau buffet, bonnes saucisses catalanes, bonnes rigolades, Didier en a percé sa chaise !

On se retient sur les boissons alcoolisées car il faut rentrer à l’hôtel sans encombre !
Le temps de la photo de groupe arrive et des premiers au revoir à ceux qui ne rentrent pas à l’hôtel.
Dimanche matin, petit déjeuner pris, valises, sacs, top-case fermés…motos chargées…on le retarde ce moment de se quitter !
Premier arrivé, premier parti (normal !) Néo prend les devants.
Les groupes se forment en fonction des directions et éclateront en chemin, sniff, c’est fini
Dernier plein d’essence ensemble et direction autoroute….

Bob a déjà remis sa tenue mode Fréjus (et encore on ne voit pas les tongs !)
Nini et Pascal…et Bob ne sont pas prêts à partir !
Tout le monde sera bien rentré à bon port en une ou deux étapes.
Il n’y a plus qu’à attendre les photos des uns et des autres pour s’en repayer une tranche « virtuelle ».
Compte rendu fait tant bien que mal, en espérant n’avoir rien oublié d’important, sinon n’hésitez pas à modifier ou à commenter…Merci à Trus pour les renseignements complémentaires que je n’avais pas mémorisés.
Et puis les photos annexes viendront étayer mes propos…et peut être même qu’il y aura des dossiers !!!
« Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »
Non ce n’est pas vrai on était tous réels et on a bien vécu tous ces moments ensemble. Et bien sûr on sera tous présents et avec tous ceux qui n’étaient pas là cette semaine pour une prochaine virée dans nos contrées.
A bientôt
Nelly (Korby)