L'aprés midi, plein de belles choses nous attendaient.
Ce fut d'abord la remontée d'une partie de la Vallée de la Tinée par les Gorges de Valabres jusqu'au village d'Isola, puis l'ascension vers la station de ski d'Isola 2000 et le Col de la Lombarde

. Une trés belle route qui virevolte dans la foret le long d'un torrent et qui débouche sur la partie haute sur le domaine skiable avec les "restes" de l'hiver, à savoir des plaques de neige par ci par là. Elles se feront plus nombreuses à l'approche du col avec des hauteurs impressionnantes quelquefois au bord de la route

. L'arrivée au Col de la Lombarde permet de dominer la France d'un coté et l'Italie de l'autre. D'ailleurs, la présence en masse d'italiens au sommet n'est pas passé inaperçue : ce qu'ils peuvent etre bruyants ces gens là

! Par contre, le paysage est sublime, car truffé de petits lacs de montagne rafraichissants à perte de vue. Vraiment superbe.
Puis c'est la descente vers Vinadio au fond de la vallée, par une route trés étroite (à peine la largeur d'une voiture au début) entre les sapins et les prés. La fin de la descente est trés technique avec une succession ininterrompue de lacets trés rapprochés. Les bras, les freins , les pneus...

rude épreuve pour eux !
Nous filons ensuite vers le Col de Larche. En chemin, on improvise un arret "café" au village de Pietraporzio... ah, le café italien : on pouvait pas le louper celui-là

... il vaut vraiment le déplacement. La montée vers le col ne présente pas de difficultés, la route est belle et les lacets larges. Le col en lui meme est un grand plateau herbeux et son passage est peu marqué.
Nous effectuons ensuite la descente vers Barcelonnette, la route est escarpée, les virages sont nombreux. le fond de la vallée de l'Ubaye est par contre trés roulant, nous permettant ainsi de nous reposer un peu.
Le dernier gros morceau au programme est le Col de La Cayolle

qui commence par les Gorges du Bachelard. De nouveau, les virages s'enchainent sur un revetement dégradé au milieu de la foret. Le sommet est désert et une simple pierre gravée l'indique. Vraiment l'impression d'etre seul au monde par là haut

!
La descente du col ne présente pas de difficultés, si ce n'est quelques virages serrés au début. On se laisse porter tout doucement vers la vallée. Un arret "bar"

s'impose à Guillaumes afin de souffler un peu. Cela fait du bien de marcher un peu aussi...
Ce sont ensuite les Gorges du Daluis qui s'offrent à nous, avec sa succession de tunnels creusés dans la roche rouge (17 en tout)

. Nous ne trainons pas trop dans le secteur, car l'orage gronde sur les hauteurs. D'ailleurs, nous prendrons une dizaine de kilomètres de route détrempée, signe que nous avons évité une bonne "saucée". On trouvera également un petit col encore une fois, histoire de compléter notre collection : le Col de Toutes Aures.
Le retour continue par Castillon et son célèbre barrage avant d'arriver à Castellane. Cela commence à sentir la maison... Bon, on se fera encore le Col de Luens avant de rentrer, puis le Col de Clavel de nouveau, déjà vu dans la matinée.
Nous nous séparons des amis de Fréjus juste avant Draguignan

. Pour rentrer, il leur reste 45 kms

, 60 pour Al83

et 110 pour moi

. Une broutille !
En résumé, on a réussi à faire ce qu'on voulait, à savoir des grands cols des Alpes du Sud et poser nos roues en Italie. La balade est vraiment superbe et on en a pris plein les yeux

. On a roulé à un rythme "balade" mais cela ne nous a pas empéché d'user nos pneus mais presque uniquement sur les cotés

...
On a fait découvrir aux bretons les routes du coin. Cela les a beaucoup changé, car chez eux, c'est beaucoup plat et il y a peu de petits virolos, plutot de la grande courbe. Ils ont pu tester la maniabilité de leur machine, et nous aussi.
Encore une belle journée donc avec une recette simple : des motos, des motards, des routes viroleuses loin des grands axes, du beau temps, de la bonne humeur... un coktail réussi !

Ben quoi ???... Rien... Ah si, ça pousse !!!