Ca y'est Adrien nous porte la poisse
Au menu du jour : une p'tite vieille capricieuse, un GPS qui pète les plombs, Irma la Douce ...et la diderie du jour, comme de bien entendu !
Départ de Verbania vers les 10h comme l'étape est courte. On a droit à l'un des premiers sourires de la réceptionniste. Les mauvaises langues prétendent que c'est la vue de nos cartes bleues...
On contourne le lac Majeur en passant par Stresa où on s'aperçoit que Bertrand s'est trompé de catégorie en choisissant l'hôtel : c'est là qu'on devait être !
Au-dessus de Varese, grimpette jusqu'à un point de vue à 1100m, route bien raide et tournicotante à souhait avec passage en galets siouplait.
Une fois en haut, coin à pique-nique idéal au frais sous les arbres. Au moment de partir, une certaine p'tite vieille tient à nous rappeler que ses carbus sont susceptibles par temps chaud. Le Neo s'attelle à bricoler mais seule bonne solution était le démarrage en descente avec coup de cul salvateur. Pouah, le pet bleu qu'elle nous a fait !

Enfin, elle a dégazé ...jusqu'à la prochaine.
On s'arrête juste en-dessous pour un moment de pur bonheur à la terrasse de chez Irma où de succulents cafés et tartes au fruits nous attendent. Et quelle gentillesse. Quelques mots d'italien appris au passage.
Descente ensuite et route vers Côme ...théoriquement parce que là c'est le super Zumo de-la-mort-qui-tue de trus qui se met en tête de nous faire passer par le mauvais chemin à chaque intersection et choisisse de nous faire-faire un aller-retour sur le même tronçon d'autobeurk. Bref, à ce train-là on se serait retrouvés à ...Maria ! (ben oui, parce que Maria pas Côme, hem

). Bref, il était temps que mon Zumo bas de gamme vienne à la rescousse pour remettre la petite troupe sur de bons rails. Enfin pour traverser cette ville, avec tous les sens interdits, c'est plutôt come-ique.
On longe le lac éponyme (non did, c'est pas un nouveau lac au programme, c'est le lac de Côme) jusqu'à Bellagio, ghetto de nécessiteux en Maserati et Ferrari, qui consentent tout de même à nous accompagner sur le bac pour la traversée du lac en nous gratifiant au passage de vroaaap jouissifs ...enfin pour qui n'est pas habitué aux motos
On fait laborieusement les 10 dernières bornes sous a conduite du GPS farceur et nous voilà à l'hotel Sole d'où est émis ce petit billet du jour. Je vous quitte, Neo est entrain de suçoter ses durites et les autres s'impatientent pour l'apéro.
Ciao !
Hein, quoi, et la diderie du jour ?
Ah ben c'est lourd tous les bagages à monter au 3ème étage de l'hôtel. Quand même, y z'auraient dû installer un ascenseur. D'ailleurs, en voilà un qui arrive au troisième avec votre serviteur dedans !
