[CR] Zig Zag dans le haut Doubs

[flyingwoman]

la morteau?? c'est pas de la p'tite ça madame!

[vinette]

La rondelle

excusez-moi mais c'est excellent
Vous verrez pourquoi plus tard

[flyingwoman]

le niveau de pleine lune s'est aggravé pour certains(es)

J'vais aller me coucher moi!

[Pollux]

La rondelle

Une rondelle ?? Où ça ??? Où ça ??

[vinette]

Citation : Pollux est à la rondelle, ce que Mars est au canard
Comprenne qui pourra

[lyonelk]

La rondelle

excusez-moi mais c'est excellent
Lyo tout comme Vinette (comme quoi…)

Vous verrez pourquoi plus tard

Je confirme l'info…

[Natacha]

Citation : Pollux est à la rondelle, ce que Mars est au canard
Comprenne qui pourra

J'adooooooooooooore

Et c'est tellement vrai

[vinette]

On est de grands malades...
Soyez sages et à samedi

[piston]

Qu'est ce qu'ils se marrent avec leur histoire de saucisse et de rondelle !!
Mais nous, on aimerait bien en savoir davantage...
En tout cas ça démarre fort, mise en bouche pleine d'humour, on veut la suite !!!

[Kikou]

La rondelle

Une rondelle ?? Où ça ??? Où ça ??

Là, y'a toute une réputation qui s'est construite en quelques secondes, c'est vraiment à ne pas rater dans la suite du CR !!!!!

[GiGi]

Citation : Pollux est à la rondelle, ce que Mars est au canard
Comprenne qui pourra

Connaissant un peu la relation qu'entretient Mars avec les canards, j'ai un gros doute quant à la rondelle de Pollux !

[joe-25]

beau la rondelle, trés beau...

[vinette]

Vendredi : Buse, chien, et vaches party

Au petit déjeuner, nous sommes tous à l’heure, puisque bien organisés !
Joe depuis la veille est rebaptisé Jean-Claude Dusse , rapport à son pantalon de moto, à l’aspect davantage proche de la combinaison de ski, que du Dainese indispensable pour tourner à Carole... Il admet ce surnom, résigné, se disant que s’y opposer encouragera notre perfidie déjà à l’apogée de la cruauté... Bref, il commence déjà à nous cerner, le bougre !
Les incontournables de ce matin là sont le plein des motos et éventuellement, l’achat d’ampoules promptes à faire clignoter correctement le derrière de la Vinette’s bike. Ca tombe bien, un Souper Iou nous tend les bras, pour le plus grand plaisir de Toinou qui trouve ainsi des repères rassurants en pays doubiste.
Le ciel menace en ce début de matinée, et nous traitons cette intimidation par le plus grand des mépris (et surtout une petite touche de crainte quand même...). Nous roulons truffe au vent vers le cirque de Consolation, appréhendant les premiers virolos de ce week end en douceur, afin de profiter des paysages du Doubs, ces derniers alternant successivement entre champs et forêts de pins dans lesquelles règne une atmosphère paisible... enfin jusqu’à notre passage pour l’un de ses habitants ! En effet, un gros volatile rapace, sans doute habitué à utiliser la route comme busodrome , débouche de l’orée du bois sur la gauche et prend son envol face à Mars, tant et si bien que les deux se retrouvent bientôt nez à bec, car une buse ne décolle pas avec la même précipitation qu’un moineau... De là à la comparer à Orville l’albatros dans Bernard et Bianca, il n’y a qu’un pas que nous franchissons aisément ! Mars décélère et se voit déjà avec le volatile dans les bras, les suivants pas rassurés se fendent d’un « Oh putain ! » et les derniers se marrent comme des bossus, c’est normal, c’est toujours au fond de la classe qu’on déconne...
La buse en voyant Mars est au moins aussi effrayée que lui, et dans un battement d’aile vigoureux et décidé, lui passe au-dessus du casque, sans doute en le traitant de noms d’oiseaux ! Nous avons pu à cette occasion admirer le ventre d’une buse, ce qui n’est pas donné à tout le monde, vous en conviendrez...
La route se poursuit plus calmement , les autres animaux de la forêt ne nous faisant pas l’amitié de leur présence, et nous arrivons à Notre Dame de Consolation... Sur le site du diocèse de Besançon, nous pouvons lire ceci à propos de cet édifice : La Fondation du Val de Consolation accueille toute l'année des groupes d'enfants, de jeunes, d'adultes pour des séjours et retraites spirituelles. Nichée à 550 m d'altitude au milieu des sapins, la maison est située dans un parc où l'on peut faire d'agréables promenades loin du bruit. (sources wikipedia)

C’est tout à fait ça : une grande bâtisse austère, propice à la méditation...ou à la fuite loin, très loin...
Nous en faisons le tour, et entamons (on ne sait plus pourquoi) un vaste débat, crucial s’il en est, sur la fonction hygiénique des toilettes dites « à la turque »... Quelques minutes plus tard, la chasse aux avis étant fermée et nos opinions ayant pris l’eau, nous versons le tout aux chiottes, et remontons sur les motos pour une méditation plus profonde sur la question, mais seuls sous nos casque, car il faut alors partir, 170 kms restent à parcourir sur cette journée qui en compte 200, et il est déjà 10h30...
Deux kilomètres plus tard, Joe, deuxième de l’équipée derrière notre ouvreur, klaxonne Mars pour l’informer de quelque chose. Mars, dicté par un réflexe tout pavlovien, pense de suite au poto coincé par un feu rouge narquois, mais ronchonne rapidement dans son casque qu’aucun feu rouge sur cette minuscule départementale sinueuse à la sortie de Consolation n’a pu lui échapper, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas ! Donc les autres suivent forcément, donc pourquoi Joe klaxonne-t-il ??? Il klaxonne tout simplement car Mars roule valise ouverte ! Arrêt du convoi, la trappe fautive est refermée correctement et le regard accusateur de l’admin en colère s’abat implacablement sur la pauvre Vinette, coupable de négligence envers la dite valise... oups...
L’équipée sauvage repart. Mars, prend soudain le chemin des écoliers, et tout comme le guide de haute montagne ne se perd jamais, il explore, le motard ne se perd jamais, il visite !
Mars le fait si bien que personne ne s’en apercevra, en tout cas pour cette fois ci... Car quelques minutes plus tard, comblés par la vue des champs garnis de vaches montbéliardes toutes aussi belles les unes que les autres, nous voici rendus sur une deux fois deux voies qui nous apparaît tout à fait hostile, tant et si bien que nous la quittons comme nous y sommes entrés : avec le plus grand dédain...
Fidèles à leurs habitudes de balades, Toinou et Vinette font coucou à à peu près tout ce qui bouge : chèvres, vaches, caniche, gamin à lunettes dont Toinou nous fera une imitation fort réussie par la suite). Nous avons l’impression d’être au bout du monde, tant nous croisons plus de vaches que de voitures. Nous nous attendons à voir Francis Cabrel ou Maxime Le Forestier à côté de chaque troupeau de montbéliardes.
La pause café s’effectue après Belvoir, dans le petit village de Rahon, bled des âges farouches... La patronne de l’auberge nous signale qu’il fera chaud le samedi et le dimanche. Nous avons envie de la croire mais pour le moment, le ciel reste couvert et il fait à peine doux.
Il est midi, et malgré une envie de manger dans ce restaurant, la culpabilité d’avoir peu rouler nous taraude, et nous repartons vers Baume les Dames, étape située à mi chemin du trajet journalier. Les routes deviennent ombragées, étroites, et humides. En plein sous bois, pour la première fois de notre vie de motard, nous montrons un obstacle à éviter en hauteur : une belle branche cassée d’un arbre, qui pendouille à hauteur de casque. « Une branche ? quelle branche ? » dira Pollux, le seul à ne pas avoir vu cette dangereuse barrière végétale.
L’arrêt sustentatoire (nouveau mot à ajouter absolument au Larousse...) se fait dans un petit resto dont l’accueil et la qualité de la nourriture n’ont d’égal que la particularité du chien de la maison... C’est un carlin à l’air non pas bonhomme mais bonchien, que Vinette trouve franchement laid... Natacha proteste en affirmant que tous les goûts sont dans la nature.... C’est vrai aussi... Chlo quant à elle s’est fait un pote car le dit carlin a évidemment perçu sur son pantalon l’odeur de ses chats, et se sent d’humeur amoureuse pour le coup...
Nous apprendrons d’ailleurs par son patron de maître que le carlin est l’un des rares chiens à ne pas parvenir se lécher intimement... Il ajoutera que le concernant lui, c’était pas grave, il avait résolu le problème en léchant le cul du chat !... Chacun trouve son bonheur là où il peut ...
Nous nous arrêterons près de 3h ce midi là, tant nous étions bien... Une serveuse et un patron gentils comme tout, qui ne donnaient pas envie de repartir...
La discussion du midi, fort sérieuse comme à l’habitude, fut orientée ce jour là sur la maison de retraite, et la capacité (ou non) de Kikou à réussir le moment venu à être en retard, pour descendre un étage et venir jouer au bridge avec ses compagnons de vieillesse, c’est à dire nous... Selon Pollux, à cet âge là, les seuls bridges que nous serons en mesure de gérer, seront ceux que nous porterons... C'est pas faux
La petite balade digestive étant de rigueur, le club des huit se dirige vers la source bleue, Vinette effectuant au passage une petite caresse à la biquette qui avait bêlé tout notre repas durant. Erreur la petite caresse... L’odeur de la biquette restera incrustée sur la main jusqu’au soir ... Les gants s’en souviennent encore...
Dix minutes de marche nous suffisent pour atteindre la source bleue, qui l’est vraiment, et devant laquelle Joe prendra une photo de nous, perché dans la végétation au péril de sa vie, avant de dévaler jusqu’à nous et s’arrêter in extremis au bord pour ne pas choir dans l’eau plus que fraîche...
Il est temps de repartir vers Besançon et sa citadelle. Nous roulons toujours dans les bois, et soudainement, attrapons la route qui entre dans Besançon... Nous prenons d’un coup la civilisation en pleine face ! Et à cette occasion, nous apprendrons qu’entrer dans Besançon est facile..... en sortir s’avère beaucoup plus difficile ... Mars nous emmène vers la citadelle, jusque là, rien de bien extraordinaire, nous rêvassons encore un peu, le neurone coincé entre le déjeuner et la source bleue, la vie est belle... Puis les choses se gâtent rapidement dans la montée vers la citadelle, dans cette côte qui commence par le passage sous un grand porche où le groupe se trouve nez à nez avec un bus version 52 places pullman qui descend doucement mais sûrement... Mars a le temps de passer avant, et Vinette hésite mais pas longtemps car elle ne peut reculer... Donc elle passe avant le bus dans le porche (le tout en côte à 12000% ) en s’assurant que la conductrice l’ait bien vue, Toinou quant à lui, aura la place de se ranger et laisser ainsi le gros bazar circuler... Le reste de la troupe recolle au peloton, pour gravir une espèce de virage à droite en épingle à cheveu, très en côte et en dévers... une vraie merde quoi... Bon, la citadelle, c’est encore loin ?...Petite précision, il fait une chaleur à crever, la restauratrice de Rahon avait raison, le temps venait au beau fixe...
A mi chemin dans la montée, un policier arrête les voitures car il n’y a plus de places de stationnement disponibles aux abords de la citadelle... A notre arrivée, il dit à Mars de passer et d’essayer de se garer en haut quand même , les motos étant moins encombrantes. Sur ce coup là, ça nous arrange... Nous continuons donc notre ascension, c’est le mot, pour arriver aux pieds de la citadelle. Nous croisons un deuxième policier qui nous fait signe de passer aussi, puis nous trouvons quelques places qui feraient bien l’affaire.... C’était sans compter ce gros bedonnant pas sympa qui nous enjoint fermement de ne pas stationner là, « réservé pour les cars » nous dit-il... Sur ce coup, le groupe a la pollux attitude et est d’accord sur le fond, mais pas sur la forme...
Nous redescendons donc de quelques centaines de mètres, Mars indique de se garer sur quelques demies places libres, Vinette s’exécute, il fait de plus en plus chaud, et après cinq manoeuvres sur cette place en dévers, la CBF est presque bien garée ; Kikou s’apprête à faire de même, mais Toinou informe Mars qu’il part se garer plus bas, le dévers n’étant pas son fort... Mars donne l’ordre de descente pour tout le monde, Vinette ronchonne et sue, Natacha et Pollux pas encore garés, se marrent et descendent plus bas...
Garés plus bas sur le plat mais au soleil, nous sommes tous déshydratés et en demande de boisson fraîche, la citadelle nous sortant désormais par les trous de nez... C’est décidé, on se casse !
40 minutes plus tard, nous sortons enfin de Besançon, après avoir été kidnappés dans des bouchons (merci la foire comtoise...) à peine supportables sous la chaleur...
Nous rampons jusqu’à un petit café qui nous accueille sous sa tonnelle d’actinidia deliciosa (de kiwis quoi...) où quelle que soit la boisson, Coca ou Perrier, la rondelle sera de rigueur...
Nous admirons Pollux qui se délecte à prendre sa rondelle a pleine bouche et n’en sortir plus que l’écorce... Petit extrait de conversation :
« - Kikou : Moi aussi j’aime les rondelles, mais là c’est le trognon, j’aime pas le trognon
- Pollux : Moi j’aime tout. J’peux manger ta rondelle ?
- Kikou : Euh ben oui, si tu veux... »

Voici donc comment Pollux atteignit avec grâce son statut de bouffeur de rondelles... Et forcément, les autres se marrent...
C’est pas le tout, les rondelles c’est bien joli, mais Quingey nous attend, et il faut repartir.
En chemin, nous nous arrêtons pour faire le plein, aller à la pharmacie et au shopi...
Le petit pharmacien, un garçon de toute beauté, tentera Vinette pour inventer un stratagème afin d’y retourner. Pollux lui suggère d’y repartir acheter des préservatifs... Tu parles d’une ouverture ! ... Natacha pour sa part sort une première fois du Shopi, et y entre à nouveau... Le caissier serait-il aussi charmant que le pharmacien ? Que nenni, elle avait oublié un achat...
Avant Quingey, un dernier arrêt sera fait aux salines d’Arc et Senans, d’où nous verrons quatre montgolfières prendre leur envol, et qui nous laisseront songeurs sur une question : comment respecte-t-on la quinconce en montgolfière ?
A la Truite de la Loue, nous serons reçus comme des rois pour notre nuitée et le repas du soir.. Un apéritif local de bienvenue, le macvin, nous laissera chafouins, étonnés et surtout évoquera unanimement une réflexion mémorable : je le bois car c’est offert de bon coeur...
Sérieusement, le macvin (spécialité jurassienne AOC, c’est un vin dont les raisins , issus des cinq cépages jurassiens, sont vendangés en dernier, pour que le jus soit concentré en sucre. Le moût est ensuite élevé pendant au moins 12 mois en fût de chêne, sans avoir été préalablement fermenté en cuves. Pour faire le Macvin, il faut introduire l'eau de vie de marc du Jura, à raison d’un litre de marc pour deux de moût -sources wikipedia) est bon, mais spécial...
Nous mangerons ce soir là encore, plus qu’à notre faim, « comme douze » dira Vinette... « Mais non, on est huit » dira Pollux (brève de motard inside...). Kikou, dédaigneux de deux fines lamelles de pommes qui trainaient dans son assiette, se fit reprendre de volée par Pollux qui lui rappela avoir été élevé avec la notion de "on finit ce qu'on a dans son assiette". Après lui avoir dévoré la rondelle, Pollux lui engloutit donc ses lamelles... de pomme . Natacha qui n'en perdait pas une miette informa pollux en ces termes : "moi j'ai deux melons à te filer, faut manger cinq fruits et légumes par jour... " ...
Joe est tombé amoureux de la serveuse ce soir là, sans doute pour cette raison il prit fromage et dessert, histoire de la voir une fois supplémentaire...
La promenade digestive se fera dans les rues de Quingey, où nous verrons quantité de moustiques sur le pont et quantité de truites sous le pont, , un lavoir sans eau mais plein d’algues, un Kikou fatigué qui nous abandonnera avant la fin de la marche nocturne, et clou de la balade, un camping jusque devant lequel Joe voudra absolument aller, des fois que des Hollandaises en goguette traînent par là... La phrase « Des Hollandaises ? fais tourner » (Info N°3) vaudra la création de deux grades : l’hétéro de base et l’hétéro finot... Mars narrera une vieille et sombre histoire d’attentat à la pudeur dans une voiture( traduire un cinq à sept dans un parking), et la Police Nationale mattant l’affaire à la lampe torche par le toit ouvrant de la dite voiture, Mars faisant évidemment partie de la troupe...
Mar et Joe classés illico hétéros de base... (Info N°3)
Pour finir, une discussion de tout et de rien, donc fatalement indispensable, un peu moins sous les fenêtres de l’hôtel que la veille, avant de goûter à un repos bien mérité....

To be continued...

[Natacha]

Parfait : on s'y croirait

Cet hotel/restaurant, vraiment top : le repas, la chambre, le garage fermé

Par contre, on était près du pont... et impossible de dormir la fenêtre ouverte, à cause du bruit de l'eau...




la nuit fut chaude ... non, non, rien à voir avec Kikou

[flyingwoman]

ahh quel super CR encore une fois ma sister!!!

Excellente l'histoire de la rondelle!