Alors si vous voulez le CR complet, je vous fait un copier/coller de celui que j'ai fait sur le fofo des potos avec qui je suis parti. Vous ne connaissez que Boyington, pour les autre noms ou pseudo, c'est en VO! Et là, je n'ai pas le temps d'insérer les photos, peut-être un autre jour ou par Boyington
Cette année, j'ai prévu de faire ce rassemblement avec la Légomobile, Boyington qui s'est bien entraîné aux grimaces fera le singe. Il est arrivé chez moi jeudi après-midi. Après avoir ajouté ses bagages aux miens, vendredi matin, nous prenons le départ pour rejoindre la Team Alanbike (papa, maman et le grand Jésus) à Guéreins pour nous joindre à son groupe de potos. La météo alterne les petites pluies aux éclaircies mais malgré ça, la traversée du Morvan et du Beaujolais n'est pas une punition. E, ce qui concerne la pluie, ce sera comme ça sur nos 4 jours de périple jusqu'au retour à la maison, jamais très forte mais souvent là. Je vous le dis tout de suite pour ne pas me répéter. Comme d'habitude, l’accueil est chaleureux et nous passons une belle soirée autour d'un bon repas mais pas trop longue car demain, nous décollons à 6 heures.
Samedi, 6 heures pétantes, c'est le départ pour rejoindre le groupe à la demie. Nous sommes 13+1 motard(e)s, 10 motos et 2 sides.
Nous effectuons une trajet de toute beauté et très intéressant de bout en bout entrecoupé de diverses pauses, café, courses, repas.
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Ma pédale de frein arrière est devenue toute molle et des traces sur le moyeu font penser que j'ai probablement une fuite sur un piston les raccords et purges étant secs. C'est fâcheux sur des routes de ce type surtout que le frein du side y est couplé et que nous sommes bien chargés. Effectivement, le niveau a baissé dans le bocal. J'achète du DOT à Montbrisson et complète. Ce n'est pas la panacée car il y a de l'air dans le circuit mais en "pompant", je retrouve un semblant de ralentisseur à l'arrière. Il faut juste que je garde mes distances et me ralentisse suffisamment avant un virage ne pouvant le contrôler pendant (trop long le pompage). Nous arrivons au point d'accueil vers 14h30.
Enregistrement des participants et après un café, nous rejoignons le bivouac quelques kilomètres plus loin.
L'entrée du campement se fait en traversant un bourbier pour entrer dans un champ boueux et........... bouseux!!! Nous arrêtons les motos près de l'entrée à l'abris d'un (tout) petit talus. Là, ça se corse. Il pleut copieusement et le vent est déjà fort. Je suggère de monter les tentes derrière les motos pour qu'elles "coupent" le vent. C'est donc avec l'équipement de route et même le casque pour la pluie que je monterai ma tente avec l'aide Boyington avant de s'occuper de la sienne. Lyo arrivé la veille vient nous "encourager"! Ensuite, pour l’empêcher de s'envoler, tout le monde participera au montage de la "grande" tente, chacun s'agrippant désespérément à une attache avant d'y mettre la sardine salvatrice heureusement très longue et solide. Elle nous abritera entr'autres pour le repas et la soirée avant de servir de dortoir pour certains. Je suis le seul à avoir monté ma tente à l'abri des motos, les autres ont voulu défier Eole en s'installant de l'autre coté. Une fois vidé le coffre, j'attache ma tente à la moto et au side.
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Corvée de bois, démarrage du feu et enfin une visite à l'abreuvoir, le "bar" du campement.
Ensuite, tandis que nous commençons notre soirée tassés dans notre barnum, la pluie et le vent redoublent d'efforts. Il y a des moments, le toit de la tente vient se poser sur les têtes.
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Nous arriverons quand même à griller nos viandes et fraîcheur oblige...........dégainons les antigels.
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Lyo passe nous voir une "munition" à la main. Ensuite............. Et bien................. je me réveille à 7 heures après une bonne nuit de sommeil, bien au sec et au chaud dans ma tente mais tout étonné car je ne me souviens pas m'être couché???????????????? Je sors et......... constate que la grande tente et deux petites sont écroulées, celle de Boyington résiste mais parfois s'aplatit complètement sous les rafales.
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L'air est glacial, la pluie pénétrante sous le vent. Je vais à l'abreuvoir où je retrouve les "sinistrés" qui sont sur leur chaise.
Éric et Nath sont là depuis 4h30. A ma question pour savoir quand et comment je me suis couché, j'apprends que la veille, j'ai beaucoup chanté et qu'il a fallut que l'on me force pour aller me coucher, que j'ai eu du mal à retrouver ma tente et me suis tôlé 2 fois. Enfin, c'est ce qu'ils disent puisque je ne me souviens de rien (probablement de la médisance). Café puis toujours sous la pluie et la tempête, rangement et démontage du campement, enfin ce qu'il en reste. Les tentes aux arceaux cassés et toiles déchirées sont portées sur un tas "d'épaves" déjà conséquent puis franchissement du bourbier pour ressortir. C'est la cohue et nous nous regroupons un peu plus loin. Descente du col sous la pluie sur une petite route copieusement "gasoilisée" sur 25 km. Au premier patelin, pause café au chaud. Lyo et sa bande de sudistes y font un stop également. Comme le retour se fera par le même itinéraire qu'à l'aller et la proposition de la Team Alanbike, avec Boyington nous décidons de rentrer sur Guéreins avec le groupe et nous rentrerons demain sur Montargis. Nous nous encanaillons un peu au passage des cols (en montant, le frein est moins important) et arrivons vers 16h30 à destination. Après avoir étanché notre soif, une bonne douche et une bonne soupe, à 8h15, tout le monde est au lit, certains n'ont pas beaucoup dormi la nuit précédente. Lundi, c'est en forme que j'attaque le petit déjeuné avant d'enfourcher la Légomobile pour rentrer "at home". Là, je ne parle que de moi et j'aurais normalement dû finir en blabla sur cette fin de WE!. Mais ce matin, Boyington n'est pas fringuant sans trop savoir pourquoi!
Nous prenons tout de même le chemin du Morvan pour rentrer mais nous devrons faire des arrêts de plus en plus fréquents (20 km), Régis ayant des envies qu'il n'arrive pas à évacuer (en plus, je rappelle que nous avons l'équipement de pluie). Il est de moins en moins bien et se tient recroquevillé dans le side avec une violente douleur au coté droit, il craint une appendicite. Avant Clamecy, il peine à monter ou descendre du panier et j'appelle Sonia pour qu'elle vienne en voiture au devant de nous pour le récupérer et l'emmener chez le médecin. Celui ci diagnostiquera que c'est la vessie qui ne se vide plus et qu'il faut l'amener aux urgences avant que ça n'atteigne les reins. La pose d'une sonde le soulage immédiatement et nous le "récupérons" dans la soirée. Après une nuit réparatrice, il a pu retourner mardi dans La Manche sur sa moto. Il a vu un spécialiste mercredi, sa vessie est déchirée mais devrait cicatriser naturellement.
Ce week-end a donc cumulé plein de péripéties mais reste quand même un excellent souvenir. Un total de 1220 km entièrement intéressant, un groupe super sympa et homogène sur la route, l'accueil toujours parfait de nos hôtes et de sacrées rigolades. Un temps hivernal mais j'ai bien vu sur le calendrier que nous sommes en décembre! Quand je fais un rassemblement, c'est avant tout pour faire de la moto et donc l'intérêt des parcours "aller et retour". Là, je suis comblé. Subir les aléas climatiques de saison fait partie du jeu . Mais il est inutile que l'organisateur s'ingénie à durcir les conditions en choisissant un herbage cabossé plein de bouses dont l'entrée se fait par un bourbier et installe son tas de bois dans un creux donc au milieu d'un autre bourbier. C'est complètement gratuit. Ces conditions font que ça devient "du brise matériel" ce dont personne n'a envie.
Affronter la météo n'est pas une fin en soit, le prochain sera "les Ardéchouilles" à Lalouvesc les 12/13 janvier avec l'ami Varaggae pour grimacer dans le panier et 2 autres potos. Là, ça se passe dans un camping, repas sous chapiteau chauffé et sanitaires chauffés, pour moi la formule idéale de l'hivernale. Prévu en tente car nous étions 2 au début, nous sommes maintenant 4 et avons donc réservé un chalet chauffé, ROYAL!
A bientôt pour un autre CR

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