sur une départementale principale, dans un tronçon sinueux avec ralentissements à 70km/h et à 50km/h,
le dispositif consiste en une succession de mâts en bord de route, supportant chacun un panneau solaire et 3 caméras, respectivement braquées sur la route vers l'avant, vers l'arrière et vers l'extérieur de la chaussée.
L'automobiliste qui me précédait ne devait pas connaître ce dispositif lui non plus, car il a brusquement ralenti pour observer une vitesse de 10km/h en dessous de la limitation !
Non, ce n'est pas un radar tronçon.
Un panneau explicatif est présent en début de zone dans l'autre sens de circulation : il s'agit d'un détecteur de faune.
Article du Dauphiné Libéré :
Les tests de l'installation pilote citée dans l'article se sont montrés concluants, d'où le déploiement du même dispositif sur la D1090 à la sortie de Barraux en direction de Chapareillan (là où je suis passée).Sur les routes, les traversées d’animaux sauvages, tels que sangliers, cerfs, biches (et même lapins…), sont la cause de nombreux accidents. Pour réduire ces risques de collisions (parfois graves) et protéger la faune comme les automobilistes, le conseil général de l’Isère met en place un nouveau système de détection dont les essais sur la RD 1090, entre Bernin et Saint-Nazaire-les-Eymes, se sont avérés concluants.
Présenté mardi comme une première en France, ce détecteur de faune s’inspire de ce qui existe depuis quelques années en Suisse où, dit-on, le nombre d’accidents de ce type aurait été réduit à zéro.
Or, avec la restauration de corridors biologiques entre la Chartreuse, Belledonne et le Vercors, confirmée par la Loi Grenelle de 2010, les espaces naturels libres d’obstacles se sont ouverts pour la faune. Elle circule mieux mais s’expose davantage.
Comment concilier cette circulation avec celle des automobilistes ? C’est tout l’enjeu du détecteur de faune mis au point par la société Neavia, spécialisée dans les technologies vertes appliquées à la circulation, et pour lequel la Fédération de la chasse a été consultée.
Sur la zone de passage identifiée, des capteurs équipés de panneaux solaires sont positionnés de part et d’autre de la route. Ils fonctionnent jour et nuit.
C’est par la chaleur d’un animal arrivant à proximité qu’ils vont donner l’alerte. Le signal (qui couvre un rayon de 200 mètres) est alors renvoyé sur deux panneaux clignotants installés aux extrémités de la zone avec un indicateur de vitesse limitée. En ralentissant, l’automobiliste doit éviter toute rencontre avec l’animal.
En fait il s'agit de capteurs infrarouges qui détectent tous les animaux à partir de la taille d’un lièvre.

Vidéo de présentation ici
Des photos :



Et combien ça coûte ? 1 seul chiffre trouvé sur le web (http://www.pau-circulation.fr) :
Le coût de cette installation est estimée à 600.000 €.