

Pour en revenir au mesures gouvernementales, le gilet se transformera-t'il en brassard?
On avait mal compris ou X-1000 motards ont-ils été efficaces samedi ?
melimelo15 a écrit :Quoiqu'on en dise on est moins visible qu'une voiture, est-ce que c'est vraiment dans notre interêt de nier ça et donc les mesures qui tendent à régler le problème???
Vinette, tu me parais bien têtue concernant le gilet et notre visibilité.vinette a écrit :melimelo15 a écrit :Quoiqu'on en dise on est moins visible qu'une voiture, est-ce que c'est vraiment dans notre interêt de nier ça et donc les mesures qui tendent à régler le problème???Nous roulons feu allumé donc sommes plus visibles qu'une voiture le jour, et autant la nuit.
Comme le dit très justement Jean-Marc Belotti de la FFMC, ce n'est pas que les automobilistes ne nous voient pas, c'est qu'ils ne nous regardent pas... Et ça c'est complètement différent. Et ce n'est pas un gilet jaune fluo qui changera les choses... Ca ne fera que prolonger éventuellement la distance sur laquelle ils nous percevront une fois qu'on sera devant eux...![]()
S'ils regardent dans leur rétro, ils verront notre phare, et pas le gilet...
Concernant le gilet rouge, jaune ou vert des motos-écoles, ça ne sert qu'à indiquer qu'ils sont apprenants, donc susceptibles de commettre des fautes supplémentaires, et donc de leur faciliter la tâche ou à défaut de s'en éloigner, tout comme les autos-écoles...
Ce port de gilet jaune n'est aucunement une mesure de sécurité routière. Ca ne sert qu'à tenter de montrer au peuple qu'on prend des pseudo-mesures, sans savoir de quoi on parle. Si on voulait protéger les motards, et les automobilistes par voie de conséquence (car je suppose que tuer un motard quand on est en voiture laisse des séquelles à vie, même si on n'a qu'un égratignure sur le pare-choc...), on formerait mieux tout ce petit monde en insistant sur le partage de la route, et on rendrait obligatoire les équipements qui protègent le motard.
Mais tout ça, on l'a déjà dit
Oui.. et non !vinette a écrit :melimelo15 a écrit :Quoiqu'on en dise on est moins visible qu'une voiture, est-ce que c'est vraiment dans notre interêt de nier ça et donc les mesures qui tendent à régler le problème???Nous roulons feu allumé donc sommes plus visibles qu'une voiture le jour, et autant la nuit.
Pas con ça. Mais pour équilibrer un peu les choses, un malus plus important pour les responsables des accidents où il y a du corporel. Ca calmerait tout le monde comme ça.ddlr a écrit :En fait, on devrait créer un délit dit de "David contre Goliath": doublement du malus en cas de sinistre responsable d'une BAR contre une moto. En dehors du fait que ce serait inique, je suis certain que cela augmenterait de facto la vigilance des uns et des autres...
pas question le orange est réservé l'association CBF Attitude... ok je dérive...Fixou a écrit :Arf, là, c'est les forces de l'ordre qui ne seront pas contents : blanc pour la gendarmerie, et orange pour la police
Désolé, Al je raccroche les wagons (tu sais le RDVAAl a écrit :Tiens un aficionado de Burgess et KubrickPack33 a écrit :Surtout pas malheureux, tu sais bien que tout le monde accélère à la vue de l'orange... c'est mécanique.![]()
"La Durango 75 ronronnait bien karacho, comme une douce vibration chaude à travers les tripes ! Ce fut bientôt les arbres et la nuit, mes frères, la vraie nuit de la campagne.
Nous avons chaheurté un moment avec les voyageurs de la nuit en jouant à saute-camion.
Ensuite, cap à l'ouest !"
Orange mécanique
Merci de cette allusion à Orange mécanique Pack, car en surfant pour me remémorer quelques dialogues, je suis tombé sur l'article de Wikipédia consacré à l'oeuvre de Burgess et au film de Kubrick et j'en ai extrait un passage fort intéressant qui mérite réflexion et qui aurait bien pu servir de sujet philo avec en toile de fond nos controverses radaristiques et anti-répressives :
Ce sont sans doute les paroles de l'aumônier qui résument au mieux le sens du film : « Quand un Homme cesse de choisir, il cesse d'être un Homme ». Kubrick entendait démontrer que la société ne prône pas le bien, mais force l'individu à se conformer extérieurement au bien. Celui-ci n'est donc pas choisi mais adopté sous la contrainte de l'éducation, de la loi et de la répression. Ces thèses behavioristes sont illustrées par le terrifiant traitement « Ludovico » qui impose à un criminel de faire le bien contre sa volonté, alors que le for intérieur reste identique. Il n'y a aucune rédemption dans ce comportement artificiel. Un individu forcé à « bien » agir n'est donc pas nécessairement « bon » pour autant. Le film, montrant une société cynique et des pouvoirs publics maniant la dernière démagogie, critique un ordre social où le bien, la morale, ont fait place à un simple utilitarisme policier et technocratique. Ainsi, dit Kubrick, très pessimiste, citant Aaron Stern, psychiatre : « Alex représente l'homme dans son état naturel ; lorsqu'on le « traite », cela correspond au processus même de la civilisation. »2.
Cette critique virulente de l'immoralisme de la société se retrouve dans de nombreuses œuvres d'anticipation. Torturé pour avoir voulu braver le système (et Big Brother), le Winston de 1984 parvient lui aussi à surmonter sa « maladie » et à aimer Big Brother. Le système « Ludovico » employé pour rendre Alex non-violent s'inscrit dans le même processus : le droit chemin, autrement dit le conformisme social doit être imposé ; faute de quoi l'individu ne doit plus avoir le choix de refuser. D'où l'humiliation subie par Alex ou les aberrations finalement acceptées par Winston : « 2 et 2 font 5 ou tout autre résultat décidé par Big Brother ». Ces thèmes sont toujours d'actualité. Au fil des pérégrinations d'Alex et de sa bande, on s'aperçoit qu'ils ne sont que de purs produits de la société et que, lorsque le vernis craque, les citoyens honnêtes leur ressemblent plus que ce que l'on aurait pu croire.